Le Rien, la Nudité, Y'becca, La Laïcité
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Le Shâh Nâmeh, La République des Juste, Y'becca et la Vierge Marie

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Un div en farsi ou daeva (daēuua, daāua, daēva) en avestique est un esprit maléfique de la mythologie iranienne qui aime causer la douleur et la destruction. L'étymologie de ce nom vient du mot indo-européen deiva signifiant « céleste, brillant ». Leur chef est Ahriman. Leurs opposants sont les Izeds ou génies bienfaisants qui obéissent à Ormuzd.

Un div célèbre est Div-e sephid, signifiant « Div blanc », qui intervient dans l'histoire de Rostam et du démon blanc. Il existe aussi dans les histoires du Mazandaran.

L'écriture a été prise aux div après leur défaite devant Jamshid, d'où le nom de diwan ou divan associé à l'endroit où l'on pratiquait l'art des div (et par extension à toute chose ayant une relation avec l'écriture, comme l'administration ou les collections de poèmes). Le mot, après avoir pris en français le sens « salle remplie de coussin » à ensuite désigné le fauteuil où l'on s'assoie1.

Étymologiquement, div (dew) en persan et les dérivations latines de deus (comme « dieu » en français) sont reliés, grâce au fond commun indo-européen. Les iraniens pré-zoroastriens considéraient que les div étaient des êtres saints et sacrés ; mais Zoroastre a rejeté Daeva et l'appela le mal. Malgré cela, les persans vivant au sud de la mer Caspienne ont continué à adorer les div et ont résisté à la pression visant à leur faire accepter le zoroastrisme.

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Akvan (signifiant « esprit mauvais ») est un div persan avec de grands pouvoirs et une grande force. Il est décrit comme ayant des crocs et des cornes, portant une jupe courte traditionnelle qui cache partiellement sa queue, et possédant des ongles de pied semblables à des griffes. Akvan est mentionné dans le grand poème épique persan, le Shahnamah. Une caractéristique unique d'Akvan est qu'il fait toujours le contraire de ce qu'on lui demande, un trait qui, s'il est connu, peut être utilisé contre lui.

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Le Shâh Nâmeh ou Chah nameh ou encore Shâhnâmeh (en persan : شاهنامهPrononciation du titre dans sa version originale Écouter), ou Livre des rois en persan, est un poème épique, retraçant l'histoire de l'Iran (Grand Iran) depuis la création du monde jusqu'à l'arrivée de l'Islam, en plus de 60 000 distiques1, écrit aux alentours de l'an 1000 par Ferdowsi.

Contexte de rédaction

On ne connaît que très mal la vie de Ferdowsi, la principale source à ce sujet étant le Shâh Nâmeh lui-même. D'autres poètes, comme Nizami, ont écrit sur sa vie, mais l'écart chronologique est trop grand pour que la source soit fiable.

Le Shâh Nâmeh est rédigé pendant une période de troubles politiques : depuis le IXe siècle, le pouvoir du calife abbasside est remis en cause, et la dynastie des Samanides a pris le pouvoir en Iran. Depuis leur capitale principale de Boukhara, ils patronnent une importante activité intellectuelle, protégeant des hommes de lettres, comme les poètes Rudaki et Daqiqi, l'historien Bal'ami ou encore les philosophes Rhazes et Avicenne. Cependant, sous la pression des turcs d'Asie centrale, l'émir Nuh II est contraint de nommer Mahmud Ghaznavi gouverneur du Khorasan. Celui-ci, grâce à une alliance avec les turcs qarakhanides de Transoxiane renverse l'émirat samanide en 1005.

Malgré sa richesse, Ferdowsi cherche un protecteur pour accomplir ce qu'il juge comme l'œuvre de sa vie : la compilation des légendes persanes. Prenant le relais de Daqiqi après sa mort en 980, il commence immédiatement à écrire pour différents commanditaires. Mais il ne trouve un protecteur réellement puissant qu'avec l'arrivée de Mahmud au pouvoir. Il a alors 65 ans, et subit déjà des problèmes d'argent. Pour des raisons financières, mais peut-être également religieuses (Ferdowsi était Chiite, selon Nizami, ou peut-être Zoroastrien), pourtant, le poète se sépare relativement rapidement de son dédicataire, qui visiblement faisait peu de cas d'une œuvre qui ne pouvait le servir politiquement. « Si Mahmud n'avait pas eu l'esprit aussi borné/Il m'aurait placé dans un rang élevé », écrit Ferdowsi dans son Shâh Nâmeh. Après la publication d'une satire sur son ancien protecteur, largement diffusée, Ferdowsi se voit contraint de fuir vers des cours provinciales (Bagh, Ahwez). Il meurt aux alentours de 1020 dans la gêne. Une légende raconte qu'au même moment qu'on transférait la dépouille de Ferdowsi, on croisait les chameaux de Sultan Mahmud arrivant avec les quantités d'or et d'argent en guise de pardon.
Le contenu et la forme
Texte antérieur de Daqiqi

Lorsque Ferdowsi entama l'écriture du Shâh Nâmeh, il ne partait pas de rien. En effet, c'est le poète Daqiqi qui eut le premier l'idée d'écrire cette grande épopée, et qui en commença la rédaction. Malheureusement, il mourut assassiné par un esclave vers 980, ne laissant qu'un millier de distiques. Ferdowsi, malgré les critiques acides dont il les accompagne, les incorpora dans son œuvre, et développa considérablement l’idée de son prédécesseur. Selon ses propres dires, il lui fallut trente ans pour terminer la rédaction de l'épopée (« voici trente ans de ma vie en souffrance… »), qui dut donc être achevée vers 1010, soit dix ans avant son décès.
Sources

« Tout ce que je dirai, tous l'ont déjà conté/Tous ont déjà parcouru les jardins du savoir », écrit l'auteur. En effet, le Shâh Nâmeh puise ses sources dans l'importante tradition mythologique iranienne. Les thèmes ne sont pas nouveaux : les exploits du héros Rustam, par exemple, étaient déjà peints à Takht-i Sulayman plusieurs siècles auparavant.

Selon Gilbert Lazard, les sources les plus anciennes sont des mythes indo-iraniens, comme l’Avesta, des mythes scythes (pour le cycle de Rostam et de sa famille) et des mythes parthes. Pour les parties plus historiques, Ferdowsi aurait repris en partie l’Iskandar Nâmeh du pseudo-Callistène, les chroniques royales sassanides, la littérature romanesque en pehlevi et des recueils de maximes et de conseils, cités textuellement dans le Shâh Nâmeh. De la fin de l'époque sassanide, on connaît également une compilation du Khwadayènamag traduit par Ibn al-Muqaffa en arabe au VIIIe siècle.

Il ne faut pas non plus oublier les sources orales, innombrables, dont Ferdowsi s'est indubitablement servi ; elles constituent sans doute la principale source d'inspiration du poète.

Enfin, il faut également dire un mot des embryons de Shâh Nâmeh dont Ferdowsi a repris une partie de ses informations.

On connaît un Shâh Nâmeh entrepris sous l'influence du gouverneur de Tus, Abu Mansur, par un collège de quatre zoroastriens. Ceux-ci s'inspiraient d'ailleurs du Khoday Nâmeh déjà cité. Ce texte en prose est une source attestée de celui de Ferdowsi.

Il existe également un poème en persan de Massudi de Merv composé au début du Xe siècle, dont ne subsistent actuellement que trois distiques. On ne sait pas si Ferdowsi en eut réellement connaissance.

Enfin, le poème de Daqiqi de 975-980 fut une source certaine de l'épopée.

« Je désirais avoir ce livre [l'ébauche de Daqiqi] pour le faire passer dans mes vers. Je le demandais à d'innombrables personnes. Je tremblais de voir le temps passer, craignant de ne pas vivre assez et de devoir laisser cet ouvrage à un autre. […] Or, j'avais dans la ville un ami dévoué : tu aurais dit qu'il était dans la même peau que moi. Il me dit : "C'est un beau plan, et ton pied te conduira au bonheur. Je t'apporterai ce livre magnifique. Ne t'endors pas ! Tu as le don de la parole, tu as de la jeunesse, tu sais l'ancien langage. Rédige ce Livre de Rois, et cherche par lui la gloire auprès des grands." Il m'apporta donc le livre, et la tristesse de mon âme fut convertie en joie. »

Langue
Charles Barbier de Meynard participa à la première traduction en langue européenne du Shâh Nâmeh.

Avec la conquête arabe, le pahlevi, l'ancien perse, parlé au temps des Sassanides, disparut des documents écrits au profit de l'arabe. Ce n'est qu'au IXe siècle que réapparut cet idiome, sous un nouveau visage : le persan. Ce langage résulte en fait de la transformation orale du pehlevi, qui resta couramment parlé dans le monde bien qu'il ne fût pas écrit, et s’enrichit de mots arabes. Ferdowsi, en utilisant le persan dans un texte aussi considérable que le Shâh Nâmeh, signe véritablement l'acte de naissance de cette langue, même si elle était déjà parfois utilisée par certains écrivains iraniens.

Il ne faut toutefois pas croire que le Shâh Nâmeh du Xe siècle se conserva tel quel au fil du temps. Le texte fut repris, remanié, pour adapter la langue au contexte notamment. Les fautes des copieurs se perpétuèrent. Le texte fut révisé principalement en 1334-35 par le vizir de Rashid al-Din, puis en 1425-26 pour le sultan Baysunghur. C'est cette version que l'on utilise le plus souvent.
Versification

Le texte comporte, selon les versions, de 40 000 à 60 000 distiques de deux vers de onze syllabes chacun rimant entre eux. Tous les vers ont le même rythme : C L L C L L C L L C L (C=courte/L=longue). Les phrases (figures de styles) et les rimes sont généralement stéréotypées. Cela en facilite la mémorisation par le récitant.
Structure

Gilbert Lazard divise le texte en trois grandes parties (augmentées d'une introduction), qui couvrent cinquante règnes.

L'introduction est le moment où Ferdowsi explique, entre autres, pourquoi et comment il a écrit ce texte.
L'histoire des « civilisateurs » est une partie relativement brève, qui comprend
La création du monde, sa sortie « hors du néant »
La dynastie des Pishdadian, « les premiers créés », qui enseignent aux hommes tous les arts (maîtrise du feu, travail des métaux, construction des maisons, médecine, irrigation, justice, etc.), parmi lesquels règne Jamshid.
La chute de cette dynastie due au Mal, incarné par Zahhak, dont la tyrannie dure mille ans, et qui finalement sera renversé par le justicier Faridun. À la mort de celui-ci, son royaume est partagé entre ses trois fils, mais les deux plus âgés assassinent leur cadet, ce qui marque le début de la longue guerre entre Iran et Touran.
L'histoire des rois légendaires constitue la partie la plus longue, et la plus sujette à l'épopée. Une grande partie est consacrée à la guerre entre Iran et Touran, et c'est dans ce contexte que sont développés les cycles des grands héros comme Rostam, Gudarz, Tus, Bijen… Le récit central, la guerre contre le souverain du Touran, Afrassiyab, est entrecoupé d'histoire secondaires, qui lui sont plus ou moins rattachées, telles que celle de Bijen et Manija. La religion Zoroastrienne prend une place plus visible que dans les autres passages.
La partie « historique » est composée de récits de batailles et d'anecdotes ponctués souvent par une morale. Les personnages présentés sont plus humains (notamment sur le plan de le durée de vie). On peut identifier plusieurs périodes qui correspondent à des moments historiques :
Les achéménides, qui sont assez peu développés. Darius II prend le nom de Darab et son fils Darius III, celui de Dara, qui est vaincu par Iskandar.
Le cycle d'Iskandar, c’est-à-dire Alexandre le Grand, est une reprise de l’Iskandar Nâmeh du pseudo-Callisthène. C'est un passage très développé, qui présente peu de points communs avec l'histoire réelle. Alexandre est présenté comme un sage, qui a notamment dépassé le bout du monde, conversé avec l'arbre waq-waq…
Les rois Ashkanian sont mentionnées rapidement. Ils correspondent aux parthes Arsacides, mais l'auteur a dû ici se trouver confronté à la quasi-absence de sources.
La dynastie sassanide, enfin, occupe un tiers du récit entier. On y trouve à la fois des récits de bataille, des anecdotes ponctuées par des morales et des discussions philosophiques.

Personnages

Afrasiab, roi régnant sur le royaume turc du Touran, situé au nord-est de l'Iran. Il cherche à de multiples reprises à déstabiliser l'Iran et à lui déclarer la guerre.
Farangis, fille d'Afrasiab et mère de Siyāvash.
Fereydoun, roi iranien descendant de Jamshid, symbole de générosité et de justice ayant battu le roi maléfique Zahhak. Il est supposé avoir régné 500 ans d'après l'Avesta, puis aurait partagé son royaume parmi ses trois fils : Salm héritant de Roum et de l'Occident (Asie mineure), Tour du Touran (Asie centrale), et Iradj de l'Iran. Ce dernier sera assassiné par ses frères par jalousie, puis vengé par son petit-fils Manuchehr. Tous les rois suivants de l'Iran seront systématiquement cherchés parmi les descendants justes et nobles de Fereydoun.
Jamshid, quatrième et plus grand des premiers Shahs de l'humanité, il correspondrait à Yima dans l'Avesta et à Djama Yama dans les Védas, aurait inventé le parfum, les remèdes à base de plantes, la confection des vêtements et des tapis persans, et aurait instauré la répartition du peuple en quatre classes proches du système de castes. Il est le fils du troisième Shah Tahmourés, nommé Dive Band pour avoir ligoté les démons, petit-fils du deuxième Shah Houchang supposé avoir découvert le feu et inventé l'agriculture, et arrière-petit-fils de Kayomars premier Shah de l'humanité et premier homme créé par Ahura Mazda.
Kai Khosro, fils de Siyāvash, Shah légendaire d'Iran affrontant le roi Afrasiab.
Kayomars, premier homme créé par Ahura Mazda, premier Shah de l'humanité et arrière-grand-père de Jamshid.
Manuchehr, roi iranien petit-fils d'Iradj et arrière-petit-fils de Fereydoun, il vengea l'assassina de son grand-père par les rois de Roum et du Touran.
Rakhsh, cheval légendaire fort et rusé du héros Rostam, ayant souvent protégé ce dernier pendant son sommeil.
Rostam, fils de Zal et de Roudabeh, présenté comme le plus fort des héros légendaires de la mythologie iranienne, ayant accompli le voyage aux sept étapes-épreuves et vaincu le dive Akvan et le dive blanc Séphide. L'un des épisodes les plus importants est son affrontement avec son fils Sohrab qu'il tue sans l'avoir reconnu sur le champ de bataille.
Roudabeh, princesse de Kaboul, fille du roi Mehrab Kaboli, épouse de Zal et mère de Rostam.
Siyāvash, mari de Farangis, la fille du roi Afrasiab du Touran où il est exilé, il est une figure majeure du Shahnameh.
Sohrab, fils de Rostam et de Tahmineh, il est à la tête de l'armée turque du Touran lorsqu'il affronte et est tué par son propre père, Rostam, lui-même défendant l'armée d'Iran.
Tahmineh, fille du roi de Samangan en Afghanistan, épouse de Rostam et mère de Sohrab.
Zahhak, roi tyrannique et maléfique ayant embrassé le diable Ahriman, se retrouvant par conséquent avec un serpent dans chaque épaule à nourrir chaque jour du cerveau de jeunes hommes, puis ayant usurpé le trône de Jamshid et étant finalement battu par le prince Fereydoun et enchaîné au Mont Damavand.
Zal, fils de Saam et père du héros Rostam, guerrier mythique albinos ayant été élevé par Simurgh, l'oiseau fabuleux de la mythologie perse.

Postérité
Le Shâh Nâmeh et la culture persane

Le Shâh Nâmeh est sans doute l'œuvre littéraire la plus connue en Iran et en Afghanistan, avec le Khamsa de Nizami, qui d'ailleurs s'en inspire. La langue a peu vieilli (selon G. Lazard, lire le Shâh Nâmeh pour un iranien correspond un peu à lire Montaigne dans le texte en France), et il constitue une base incontournable pour les récitants et les poètes encore de nos jours.
Le Shâh Nâmeh et l'art persan
Articles connexes : Grand Shah Nameh de Shah Tahmasp et Shâh Nâmeh Demotte.

Évidemment, le texte du Shâh Nâmeh a donné lieu à de nombreuses représentations, dans la peinture persane comme dans les objets (céramique, etc.).

Les premiers manuscrits illustrés du Shâh Nâmeh datent de la période il-khanide. Le Shâh Nâmeh Demotte (du nom du libraire parisien qui le dépeça au début du XXe siècle) est l'un des manuscrits les plus connus et les plus étudiés des arts d'Islam. Riche de plus de 180 illustrations, ce grand codex (58 cm de haut) fut dépecé au début du XXe siècle, et vit ses pages dispersées dans différents musées occidentaux. Le musée du Louvre en conserve trois, le Metropolitan Museum of Art de New York et le Freer Gallery de Washington quelques autres. Ce manuscrit pose de nombreux problèmes de datation, car il ne comporte pas de colophon conservé.
Page d'un Shâh Nâmeh (Grand Shâh Nâmeh de Shah Tahmasp ?), Iran, première moitié du XVIe siècle

Les Timourides poursuivirent et magnifièrent le mécénat de livres illustrés, portant cet art à son apogée. Le Shâh Nâmeh fut encore l'un des textes privilégiés par les commanditaires, et toutes les écoles de peintures en produisirent, tant Herat que Chiraz et Tabriz. Les dirigeants politiques se faisaient tous faire au moins un Shâh Nâmeh. On en connaît ainsi un fait pour Ibrahim Sultan, un pour Baysunghur (1430), un pour Muhammad Juki…

Sous les Safavides, il en fut fait un pour Shah Isma'il Ier, dont il ne reste qu'une page et qui visiblement ne fut jamais achevé. Un autre est exécuté un pour Shah Tahmasp, qui est l'un des plus beaux manuscrits persans connus, aujourd'hui conservé en plusieurs parties au Metropolitan Museum of Art, au musée d'art contemporain de Téhéran et dans des collections privées. C'est le plus grand Shâh Nâmeh jamais peint. Comportant 759 folios dont 258 peintures, il a nécessité le travail d'au moins une douzaine d'artistes parmi lesquels Bihzad, Soltan Mohammad, Mir Mossavvir, Aqa Mirak, etc. C'est le dernier grand manuscrit du Shâh Nâmeh peint, étant donné que la mode ensuite se dirigea vers les albums. Cependant, des ateliers provinciaux comme celui de Boukhara sortirent encore des douzaines de manuscrits plus mineurs.
Le Shâh Nâmeh dans le reste du monde islamique

Le texte du Shâh Nâmeh fut rapidement traduit en arabe et en turc, et beaucoup copié dans ces langues. Il est intéressant de voir qu'à la cour ottomane, au XVIe siècle, il existait un poste officiel de « shahnamedji » : le poète l'occupant devait composer des œuvres dans le style du Shâh Nâmeh, ce qu'il faisait généralement en langue turque et non en vers persans. Ce poste, qui concrétisait une coutume née au milieu du XVe siècle, fut supprimé en 1600, bien que des commandes de ce type fussent encore passées, par Uthman II et Murad IV, par exemple. Il montre combien le Shâh Nâmeh reste populaire dans les pays influencée par la culture persane, même plusieurs siècles après sa création.
Notes

↑ Un distique est une strophe de deux vers. Le Shâh Nâmeh comporte donc 60 000x2 = 120 000 vers

Bibliographie
Shahnahmeh de Demotte, page de manuscrit conservée au musée d'art de Cleveland, Noushirwan donne un banquet en l'honneur de son ministre Bozorg Mihr (XIVe siècle)
Traductions françaises

Consulter la liste des éditions de cette œuvre
Mohammad Javad Kamali, « Bibliographie française de la littérature persane » [archive], Sokhangostar,‎ automne 2014
Traduction de Jules Mohl (1871), partiellement numérisée [archive]
Traductions partielles sur le blog d'Omid [archive]
Le livre des rois, trad. Frouzandeh Brélian-Djahanshahi, Imago, 2001, 2011.

Études sur le Livre des rois

Patrick Ringgenberg, Une introduction au Livre des Rois (Shâhnâmeh) de Ferdowsi. La Gloire des Rois et la Sagesse de l'Épopée, Paris, L'Harmattan, 2009.

Études sur la littérature et le contexte historique

Articles "Dakiki", "Ferdowsi", "Hamasa", "Il-khanides", "Rustam", "Shahnamedji" dans Encyclopédie de l'Islam, Brill, 1960 (2e édition)
D. Aigle (dir.), Figures mythiques dans le monde musulman, 2000
R. Levy, Introduction à la littérature persane, GP Maisonneuve et Larose, 1973.

Études sur les manuscrits et la peinture

Articles "Bihzad", "Timourides", "Safavides" dans Encyclopédie de l'Islam, Brill, 1960 (2e édition)
(en) S. Canby et J. Thompson, Hunt for Paradise, courts arts of Safavid Iran 1501-1576, Skira, 2004
(en) O. Grabar, S. Blair, Epic images and contemporary history. The illustrations of the great mongol Shah Nama, University of Chicago Press, 1980
O. Grabar, La Peinture persane, une introduction, PUF, 1999
B. Gray, La Peinture persane, Skira, 1961
(en) E. Sims, Peerless Images, persian painting and its sources, Yale University Press, 2002.

Voir aussi
Articles connexes

Personnages du Shâh Nâmeh
Littérature persane
Arts d'Islam
Ferdowsi

Liens externes

texte persan complet [archive]
site sur le Shâh Nâmeh en anglais [archive]

Sur les autres projets Wikimedia :

Shâh Nâmeh, sur Wikimedia Commons

site en anglais sur les images du Metropolitan museum [archive]
The Asia Society; Shâh Nâmeh illustré [archive] (Site de l'Asia Society)
The Shahnameh, a complement of the extant Avesta [archive], Ali Akbar Jafari

https://le-rien-la-nudite.forumactif.com

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La Chevêche d'Athéna ou Chouette chevêche (Athene noctua Scopoli, 1769) est une espèce d'oiseaux de la famille des strigidés (les chouettes et hiboux) de petite taille à l'aspect trapu. C'est la plus diurne des strigidés, malgré son nom latin (Athene noctua). Dans l'Antiquité grecque, elle était l'attribut d'Athéna1, déesse de la Sagesse.

Description
Le regard "sévère" de la chevêche d'Athéna
Morphologie

Cette espèce est de petite taille, un peu plus petite qu'un pigeon (26 cm), ronde et trapue (de 180 à 200 g). Sa tête est aplatie avec un front bas ; ses yeux sont jaunes sous des sourcils blancs et froncés, ce qui lui confère un air sévère. Le crâne est piqueté de petites taches blanches. Son bec est jaune verdâtre. Sur le dessus du corps, le plumage est grisâtre semé de taches plus claires ; le poitrail est blanchâtre avec des rayures brunes. La queue est courte. Les pattes sont couvertes de petites plumes blanches. Les « déhanchements » de sa tête sont caractéristiques, de même que son vol ondoyant et son cri clair et bref, sorte de « kiou kiou » ou « kiwitt ». Les sexes sont identiques. Son envergure est de 60 cm environ.

Répartition
Répartition naturelle de la chevêche d'Athéna
L'aire de répartition d'origine de la chevêche d'Athéna est le bassin méditerranéen où elle trouvait des milieux ouverts (plantations d'oliviers) favorables à sa nidification. Elle a progressivement étendu son aire de répartition en suivant l'extension des domaines agricoles ouverts à travers le milieu forestier. Aujourd'hui, la Chevêche d'Athéna est répandue dans toute l'Europe, à l'exception de l'Irlande et de la Scandinavie.

Habitat
La chouette chevêche est un oiseau de bocage que l'on peut rencontrer un peu partout (sauf dans les boisements denses), et en général toujours à proximité des cultures et des prairies. On la rencontre notamment dans les milieux ouverts et cultivés comme les vergers où elle niche dans les cavités des vieux arbres d'où son nom de « chouette des pommiers ». On la trouve aussi dans les clapas, dans les bosquets, les trous de murs, les nichoirs — à condition qu'ils soient dans l'obscurité. Elle reste fidèle au même logement d'année en année et peut même nicher dans des terriers de lapin.

Comportement
Chevêche d'Athena.
Chevêche d'Athena. Photographie d'Eugène Trutat, conservée au Muséum de Toulouse

C'est la plus diurne des strigidés, malgré son nom latin (Athene noctua). On peut l'observer en plein jour perchée sur des poteaux, des murets de pierre ou sur des toits, très attentive.
Alimentation et chasse

La Chevêche d'Athéna se nourrit de beaucoup d'insectes (coléoptères notamment), de criquets, perce-oreilles, mais aussi de vers de terre, de petits mammifères (surtout campagnols), de jeunes passereaux, de lézards, de batraciens et de chauves-souris.

Elle chasse le soir des insectes (hannetons surtout) et la nuit des campagnols. Il lui arrive de chasser le jour des petits oiseaux, surtout à l'époque du nourrissage des jeunes.

Ses pelotes de réjection mesurent 35 mm sur 15 mm environ.
Longévité

Elle vit en moyenne 9 ans dans la nature et 18 ans en captivité.[réf. nécessaire]
Reproduction
Juvénile

La femelle pond de 4 à 8 œufs dans son nid et couve pendant 26 à 28 jours. Les poussins naissent couverts d'un duvet épais et sont nourris d'insectes et petits vertébrés. Ils sont capables de voler puis de quitter le nid entre 28 et 35 jours.

L'œuf mesure de 32 à 37 mm par 36 à 31 mm.
Statut de conservation

En France, les effectifs de la chevêche d'Athéna ont fortement régressé au cours du XXe siècle. Elle fait l'objet en France d'une politique de repeuplement actuellement en cours d'évaluation (plan de restauration).
Menaces
Trafic routier

Les collisions avec les véhicules sont une des principales causes de mortalité (16 à 27 %) de la chevêche. En effet, la technique de chasse de cet oiseau qui consiste à voler bas ou à se poser sur le sol est une source d'accident.
Modification du milieu de vie

La chevêche subit la modification des pratiques agricoles depuis les années d'après guerre: suppression des talus, des vergers, remembrement, etc. Le milieu s'est appauvri : moins de cavités pour nicher (arbres abattus, ruines rénovées), moins de diversité alimentaire...
Pesticides

Les traitements chimiques en agriculture sont responsables de la régression de la chevêche car ils font disparaître les gros insectes dont l'espèce se nourrit et agissent probablement sur la fertilité des oiseaux. À part quelques cas d'empoisonnements par des pesticides, généralement des insecticides, en forte concentration comme pendant la destruction des criquets avec de l'arséniate dans le sud de la France en 1924 ou encore la lutte contre le campagnol terrestre avec la bromadiolone dans la Meuse en 1989, il est difficile de mesurer l'impact des faibles doses sur le métabolisme de la Chevêche.
Prédation

La chevêche a beaucoup de prédateurs potentiels à cause de sa taille modeste, de sa double vie, nocturne et diurne, et des milieux variés qu'elle occupe. Les principaux prédateurs de la chevêche sont la fouine, les chiens, les chats, le rat surmulot, l'autour des palombes, l'épervier, le faucon pèlerin, la chouette effraie.
Accidents divers

Il arrive que des chevêches soient prises au piège dans des poteaux téléphoniques creux et des cheminées. La noyade dans les abreuvoirs du bétail est possible.
Cette chevêche d'Athéna s'est coincée dans une cheminée
Actions de protection

La conservation des vieux arbres creux dans les vergers (pommiers, poiriers, pruniers, etc.) et des vieux bâtiments est indispensable pour la préservation de la chevêche. On peut aussi créer artificiellement des cavités dans un vieux mur, une maison en rénovation ou même dans une maison neuve. La pose de nichoirs spécifiques en milieu favorable est aussi possible.

Le fait de modérer l'utilisation des produits chimiques dans les cultures permet également de préserver cet oiseau.

L'obturation des poteaux téléphoniques creux par France Télécom (qui est censée respecter la loi de protection de la nature de 1976) plutôt que par des bénévoles. La pose d'un grillage sur la cheminée évite à la chevêche une chute mortelle. Placer une planche dans les abreuvoirs.
Protection

La chevêche d'Athéna bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire2. Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu. Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter.
Symbolique

Elle doit son nom générique à la déesse grecque Athéna (Minerve chez les Romains), dont elle est l'animal symbolique. Dans la Grèce antique, la Chevêche d'Athéna, attribut d'Athéna, symbole de la Connaissance (la sagesse mais aussi la science) devint tout naturellement celui de la ville d'Athènes. On retrouve ainsi la chevêche accompagnée d'un rameau d'olivier sur les monnaies antiques de cette ville. On retrouve encore aujourd'hui la chevêche sur les pièces grecques de 1 euro.

Le logo de la société d'édition Les Belles Lettres représente une Chevêche d'Athéna inspirée d'une aryballe protocorinthienne du Musée du Louvre..

Le logo de l'École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace (SUPAERO) représente une Chevêche d'Athéna stylisée.

La Chevêche d'Athéna est le symbole officieux des Classes Préparatoires Littéraires, souvent représentée dans leurs chambres ou leurs vêtements et/ou conservée en effigie en tant que symbole de la Sagesse.
Références

Référence Congrès ornithologique international : Athene noctua dans l'ordre Strigiformes [archive] (en) (consulté le 18 mai 2015)
Référence Alan P. Peterson : Athene noctua dans Strigiformes [archive] (en)
Référence Avibase [archive] : Athene noctua (Scopoli, 1769) [archive] (+ répartition [archive]) (fr+en) (consulté le 26 avril 2016)
Référence Oiseaux.net : Athene noctua [archive] (+ répartition [archive]) (fr)
Référence CITES : taxon Athene noctua [archive] (sur le site du ministère français de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement) (fr) (consulté le 18 mai 2015)
Référence Fauna Europaea : Athene noctua [archive] (en)
Référence INPN : Athene noctua (Scopoli, 1769) [archive] (+ statut [archive] + description [archive]) (fr)
Référence ITIS : Athene noctua (Scopoli, 1769) [archive] (fr) (+ version anglaise [archive] (en))
Référence Animal Diversity Web : Athene noctua [archive] (en)
Référence NCBI : Athene noctua [archive] (en)
Référence UICN : espèce Athene noctua (Scopoli, 1769) [archive] (en) (consulté le 18 mai 2015)
Référence CITES : espèce Athene noctua (Scopoli, 1769) [archive] (+ répartition [archive]) (sur le site de Species+ [archive]) (en) (consulté le 18 mai 2015)

↑ Thompson, D'Arcy Wentworth. A glossary of Greek birds [archive]. Oxford, Clarendon Press 1895, p. 46.
↑ Le statut juridique des oiseaux sauvages en France, Ligue pour la protection des oiseaux

Voir aussi
Articles connexes

Rapace
Chouette
Environnement nocturne

Liens externes

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La Chevêche d'Athéna [archive] : Le groupe NOCTUA est une association Belge pour la protection et l'étude de la Chevêche d'Athéna.
Vidéo de Chevêche d'Athéna filmée dans le Coto Donana en Espagne (FR+EN) [archive]

Livres

La chevêche d'Athéna - biologie, mœurs, mythologie, protection, de Jean-Claude Génot, Patrick Lecomte, aux éditions Delachaux et Niestlé (ISBN 978-2603012826)

Ecrit
de
TAY
La chouette effraie
http://orkhidion-velamen.forumactif.com/t12-athene-noctua-scopoli-l-agriculture-et-y-becca#34

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La foudre tel l'albatros survole les matières même de l'univers.
Elles se confonds dans les masses et construit l'ensemble même des gravités.Tel le chant du rouge gorge qui est Force interne et extérieur, elle est porte de vie et recueille ce que nous prétendons mort... La vie engendre la foudre et la mort recueille la foudre dans la situation de vie qu'est l'univers.
Magnétique et électrique, elle est une forme semblable des origines de l'univers... Elle est une sueur au même titre que les nuages, la matière et tous organismes. Elle peut être catalogué comme source première de l'existence... Elle était dans le sein du big bang et interne à l'existence propre de l'existence de l'univers... Elle est aussi ancienne que le temps car finalement, si la foudre était le Temps. Celle et Celui qui note et dénote l'existence par l'acte naturel de la force: L'innocence de l'existence ou l'organique. Propre dans tous les mécanismes terrestres et stellaire, elle possède l'infini de l'image et pourtant on voudrai la mesurer. Unique et Multiple, Essence ou Organique, Électrique et Magnétique, son mystère est l'un des charmes les plus envoutant de l'univers ! Certains la nommeront Grande Déesse ou la Prieuse... Il s'agit de l’énigmatique définition de la solitude et du multiple.

Ecrit de
TAY
La chouette effraie
http://leclandesmouettes.bbflash.net/t81-la-foudre-la-nature-et-la-republique

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POLICE LA COATIE ET LA SYNTHÈSE OU Le GLAIVE JUDICIAIRE CONTRE LES VIOLS
Toujours dans le vent et l'actualité des plantes
et des variations sur les drogues chimiques
nouvelles... Le Groupe d'Intervention SOCRATE...

Étymologie: le terme latin Arum et le terme grec αρον désignent ces mêmes plantes.

Espèces anciennement placées parmi les Arum

Pour Arum dracunculus, voir Dracunculus vulgaris.
Pour Arum muscivorum L.f., voir Helicodiceros muscivorus.
Pour Arum cornutum, voir Typhonium.


L'arum symbolise l'âme, la confiance.

Offerte à toute personne confrontée à un choix difficile,

l'arum représente le chemin à emprunter

pour grandir au fil des jours, pour laisser derrière soi peine,

mal-être et obstacles en tous genres.

De nombreuses questions se posent,

mais au bout du compte, il ya le bonheur

de savourer l'instant présent et la vie tout simplement.

Le jaune éclatant de cet arum promet d'ailleurs lumière,

chaleur et bonheur.

Arum ou Calla noir - Zantedeschia Schwartzwalder

L'Arum noir est un hybride originaire de Nouvelle Zélande aux fleurs (spathes) d'un coloris violet pourpré presque noir, de 10 cm, celles utilisées par les fleuristes en été. Son feuillage vert, décoratif, est de couleur unie.

De petite taille (40cm de haut), il est particulièrement adapté à la culture en pot.

Arum est un genre d'environ 25 espèces de plantes de la famille des Araceae, originaires d'Europe, d'Afrique du nord, et de l'Asie de l'ouest, la plus grande diversité d'espèces étant observée sur le pourtour du bassin méditerranéen.

L'arum des fleuristes, utilisé dans les bouquets de mariée et les décorations d'église - appelé aussi Calla, nom que Linné lui a originellement donné - n'est pas un Arum, mais un Zantedeschia, espèce Zantedeschia aethiopica - dénomination incorrecte sur le plan géographique, puisqu'il est originaire de l'Afrique du Sud.

Description

Ce sont des plantes à rhizomes, herbacées et pérennes, atteignant 20 à 60 cm de hauteur, avec des feuilles sagittées de 10 à 55 cm de long. La floraison est une spathe colorée, ce qui inclut qu'elle peut être blanche, jaune, brune voire violette. Les fleurs sont produites dans un spadice. Les fruits sont des baies en grappe et sont orange ou rouge vif.

La plupart émettent une odeur plus ou moins prononcée de charogne ou de fumier qui attire des mouches et favorise ainsi leur pollinisation.
Arum rupicola est pollinisé par des diptères hématophages (cératopogonidés et simuliidés). On a observé jusqu’à 600 de ces insectes par spathe.
Quelques espèces par contre répandent une odeur agréable : Arum balansanum, Arum creticum et Arum gratum. L’odeur de Arum balansanum rappellerait celle du calvados...
Quelques autres, dont Arum hygrophyllum et Arum euxinum – deux espèces des milieux humides – n’ont pas d'odeur perceptible.

Les espèces

Arum apulum P.C. Boyce : sud de l'Italie
Arum balansanum R.R. Mill : ouest et centre de la Turquie
Arum besserianum Schott : Pologne et Ukraine
Arum concinnatum Schott : est de la mer Égée
Arum creticum Boiss. et Heldr. : Crète
Arum cylindraceum Gasp. (Syn. Arum alpinum, syn. Arum orientale subsp. lucanum) : Italie, Sicile et ex-Yougoslavie
Arum cyrenaicum Hruby : Libye
Arum dioscoridis Sm. : Asie mineure
Arum elongatum Steven : Balkans et Russie
Arum euxinum R.R. Mill : nord et ouest de la Turquie
Arum gratum Schott : ouest et centre de la Turquie
Arum hainesii Riedl : Irak
Arum hygrophilum Boiss. : Liban et Syrie
Arum idaeum Coustur. et Gand. : Crète
Arum italicum Mill. : arum d'Italie, pourtour de la Méditerranée et ouest de l'Europe.
Arum jacquemontii Bl. : Himalaya
Arum korolkowii Regel : Asie centrale
Arum longispathum Rchb. : ex-Yougoslavie
Arum maculatum L. - Gouet tacheté : ouest et nord de l'Europe
Arum orientale M. Bieb. : Europe centrale et orientale, et Asie mineure
Arum orientale subsp. danicum Prime : Danemark et Suède
Arum palaestinum Boiss. : Liban et Syrie
Arum petteri Schott (Syn. Arum nigrum) : Balkans
Arum pictum L.f. : Italie, Corse, Sardaigne et Baléares
Arum purpureospathum P.C. Boyce : Crète
Arum rupicola Boiss. (Syn. Arum conophalloides) : Asie mineure
Arum sintenisii P.C. Boyce : Chypre

Intoxication

Toutes les parties de ces plantes sont vénéneuses. La toxicité principale est exercée par les cristaux insolubles d’oxalate de calcium présents dans la plante, qui sont responsables d’un effet caustique. Une saponine, également présente dans la plante, pourrait en renforcer l’effet. Les arums contiennent également des alcaloïdes apparentés à la conicine (aroïne, arodine et aronine).

La mastication de feuilles ou de fruits entraîne une sensation immédiate de brûlure bucco-pharyngée accompagnée d’hypersalivation et d’œdème local, voire d’un piqueté hémorragique. L’œdème, s’il est important, peut gêner la déglutition et la ventilation. En cas d’ingestion il apparaît des douleurs digestives, des vomissements et de la diarrhée.

L’ingestion massive – exceptionnelle du fait de la douleur provoquée par l’irritation locale – peut se compliquer d’un syndrome hémorragique digestif et de troubles systémiques (paresthésies, somnolence, convulsions, mydriase, troubles du rythme cardiaque). Cet état peut évoluer vers le coma et le décès.

On peut néanmoins en manger le rhizome après une longue cuisson qui élimine ces toxiques.

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Arum, sur Wikimedia Commons

Référence Flora of Pakistan [archive] : Arum [archive] (en)
Référence Flora of Missouri [archive] : Arum [archive] (en)
Référence Tela Botanica (France métro [archive]) : Arum L. [archive] (fr)
Référence ITIS : Arum L. [archive] (fr) (+ version anglaise [archive] (en))
Référence NCBI : Arum [archive] (en)
Référence GRIN [archive] : genre Arum L. [archive] (+liste d'espèces contenant des synonymes [archive]) (en)
Le genre Arum en Europe (Flora europaea) [archive]
International Aroid Society - The Arum Species [archive]
IPCS INTOX databank - Arum species [archive]

Sources

Deni Brown, Aroids – Plants of the Arum Family (Second Edition), Timber Press, 2000 (ISBN 0-88192-485-7)

Et en conclusion:


Ses volets étaient toujours fermés ; elle ne recevait pas de courrier et sa porte s’ouvrait seulement pour des traiteurs qui livraient des repas tout préparés ou des fleuristes qui, chaque matin, apportaient des monceaux de lys, d’arums1 et de tubéreuses. (Georges Perec, La vie mode d'emploi)

↑ Il s'agit d'arums des fleuristes (Zantedeschia aethiopica)

Dernière modification de cette page le 16 janvier 2017, à 22:58.
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Un grand merci à Wikipédia, Logiciel Libre et dont le seul fait est de porter l'information la plus rigoureuse qui soit...
Merci à tous les auteurs de définitions...

La conine (ou coniine ; conicine ; cicutine), du grec kônion (cigüe), est un alcaloïde, dérivé de la pipéridine, existant en deux stéréoisomères : la (S)-coniine (CAS 458-88-Cool, l'isomère naturel présent dans la ciguë, et la (R)-conine (CAS 5985-99-9).

La conine est un poison neurotoxique.

Histoire

L'une des premières et plus célèbres victimes connues de la conine est le philosophe Socrate, contraint à se suicider par ingestion d'une solution à base de grande ciguë.

La conine a été isolée la première fois comme une base libre de la Grande Ciguë (Conium maculatum) en 1827 par Giesecke. Son étude fut poursuivie par M. Geiger et M. Ortigosa. Elle fut synthétisée pour la première fois par le chimiste allemand Albert Ladenburg en 1886, par la réaction de condensation de Knoevenagel4. C'est le premier alcaloïde à avoir été ainsi synthétisé.

Galantis - No Money (Official Video)
https://www.youtube.com/watch?v=xUVz4nRmxn4

Elle a été administrée en cas de dyspnée cardiaque5.
Propriétés

La conine se présente sous la forme d'un liquide brun clair, huileux, à l'odeur proche de l'urine de souris. Elle est relativement peu soluble dans l'eau (10 mL pour un litre d'eau), mais est soluble dans l'éthanol et l'éther 6.

C'est un alcaloïde ganglioplégique (inhibiteur des ganglions sympathiques et parasympathiques) qui provoque une paralysie respiratoire.
Occurrence

La conine est naturellement présente dans la grande cigüe, mais aussi dans le persil des chiens (petite ciguë) et la sarracenia flava. Toutes les parties de ces plantes contiennent de la conine, mais elle est réellement concentrée dans leurs graines.
Représentation de conine en 3 dimensions
Représentation de conine sous forme de sticks
Synthèse
Coniinsynthese.png https://fr.wikipedia.org/wiki/Conine

De l'iodure de méthylpyridinium est chauffé à 300 °C pour obtenir de la 2-méthylpyridine. Cette dernière est mise à réagir avec de l'éthanal (acétaldéhyde) en présence de base, pour former la 2-propenylpyridine par condensation de Knoevenagel. Celle-ci subit une hydrogénation catalytique pour former la conine.

Il s'agit de la synthèse historique de Ladenburg.
Biosynthèse


La conine fait partie, avec la n-méthylconine, la conhydrine, la pseudoconhydrine, et la gamma-conicéïne des alcaloïdes du conium, tous présents dans la grande ciguë. Ces dérivés de la pipéridine sont synthétisés par la plante par additions d'unités C2 sur l'acide 3,5,7-trioxooctanoïque, qui est ensuite réduit puis subit une transamination cyclique qui le transforme en γ-conicéïne. À partir de ce produit, la plante peut synthétiser tous les alcaloïdes du conium7 (une première hypothèse de biosynthèse à partir de la lysine a été rejetée).
Notes et références

↑ ChemIDplus [archive]
↑ Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 » [archive], sur www.chem.qmul.ac.uk.
↑ a, b, c et d Entrée de « Coniine » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 4 avril 2009 (JavaScript nécessaire)
↑ Hesse, M. : Alkaloide, 2000, Helvetica Chimica Acta, (ISBN 3906390195)
↑ L. Boucherie, E. Coudray, Guide pratique de chimie, Paris, 1906.
↑ Ammon, H. P. T. : Hunnius pharmazeutisches Wörterbuch, 2004, Walter de Gruyter, (ISBN 3110174871)
↑ Glotter, E., Zechmeister, L. : Fortschritte Der Chemie Organischer Naturstoffe, 1971, Springer Verlag, (ISBN 3211810242)

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Coniin » (voir la liste des auteurs).

Mike Posner - I Took A Pill In Ibiza (Seeb Remix) (Explicit)
https://www.youtube.com/watch?v=foE1mO2yM04

Mesdames et Messieurs Tignard Yanis, Favard Gaël, Passerieu Emmanuelle, Fradet Claire, Magalie Attou dit Mag'2 et Hoffman Vincent....

Ecrit de
TAY
La chouette effraie
http://la-5ieme-republique.actifforum.com/t240-police-la-coatie-le-groupement-socrate-et-y-becca
_________________
Kounak le chat....

https://le-rien-la-nudite.forumactif.com

Admin


Admin

Processus de Paix des secouristes de la république de l'Olivier.

Je crois qu'à l'avenir, plus personne ne pourra recréer des bulles d'exclusions...
Pour cela, je ne peux me permettre de mettre à l'écart tout individu(e) et "État".

Je ne suis qu'une femme ou un homme humble qui en vous adressant ces ces vers,
espère qu'il puisse vous conduire vers l'expérience, le travail et la communauté...
La solitude augmente ou diminue le nervosité... Cela s'appelle le malheur...

Alors par décision, on recherche à se tranquilliser et remettre la balance sur le zéro;
alors par construction, on décèle la notion d'une fragile tolérance:
Celle d'insulter !

Par Yahvé, cela est une horreur et une erreur...

La République de l'Olivier dit :
"Oui à la gréve, Non à l'Esclavage..."
la constitution rajoute :
"Oui à la Bibliothèque et Non à la Faim."
et le peuple doit rajouter :
"Oui à l'écoute et Non aux viols physiques et moraux."

Alors le Novice du Secourisme prends en charge sa nouvelle fonction autre qu'un service
militaire mais basé aussi sur la protection du Bien et du Corps.

"Je suis Y'becca"

Ecrit de
TAY
La chouette effraie.

https://le-rien-la-nudite.forumactif.com

yanis la chouette



Talmud de Jérusalem
Autrefois, Dans la rue du Taur à Toulouse, il y avait un restaurateur Libanais, sa Femme et un de ses fils...
Dans ce restaurant Kebab Libanais, le seul qui le faisait avec une galette et pas avec un pain...
Le restaurateur m'enseigna le Talmud et m'appris à discerner le bon, la Brute et Le Truand selon celui de
Jérusalem à ne pas confondre avec l'Universel Babylone...
J'ai appris une autre numérotation que celle du Pardon et ne croyez pas qu'il s'agisse de la
vengeance... C'est celle de la Justice des Juges sur le serment de David.
Ainsi Parlait Zarathoustra.
Ainsi est Jérusalem devant Babylone.
Le témoin de cette histoire est Tristan le Charpentier ami de Attou Magali et Clemence Tednoudji.
Son plaisir était de partager son thé à la menthe et il était fier des études de droit de son fils.
Un jour, j'ai aidé son fils à décharger un camion difficile, celui ci me dit que veut tu ?
"Rien" ai je répondu au fils mais le père m'invita à boire un thé... "
et c'est ainsi que j'ai appris à voir l'enseignement du Talmud de Jérusalem... L'avarice et la convoitise
ronge les profiteurs et surpris sur l'aspect des lois qui engendre richesse sur le palais en oubliant
la rue. Surpris de voir que quand je fais dix heures, on me dit : je te donne neuf heures,
tu me donnes une heure pour la charité et tu m'en fais une de plus pour la gratitude et le pardon.
Mais voilà l'aspect de charité est une forme d'aveu de déséquilibre de l'égalité dans le terme du
légal et du temps: C'est une forme avancé de profit sur l'aspect de l'harmonie pour celui qui est
charitable dans un aspect du temps et; celui qui devient l'aspect même de la mauvaise foi car
il est celui qui se donne de l'importance dans l'attribution du Temps.
Talmud de Jérusalem

Ecrit
de
Monsieur Tignard Yanis
ou
TAY
La chouette effraie

DEAD CAN DANCE - PERSEPHONE
https://www.youtube.com/watch?v=Ku1HJ2DI7Xk
L'Amour n'est pas un funeste chant de mort; il révèle la crainte de voir l'aimé mourir.

Le Talmud de Jérusalem (hébreu : תלמוד ירושלמי Talmoud Yeroushalmi) est une somme de commentaires et discussions rabbiniques sur la Mishna, depuis le IIe siècle jusqu’au Ve siècle. Contrairement à ce que son nom laisse entendre, il n’est pas rédigé à Jérusalem, alors interdite aux Juifs, mais dans les académies talmudiques de la terre d’Israël, qui se trouvent pour la plupart en Galilée. Certains préfèrent donc l’appeler Talmouda deEretz Israël ou Talmud palestinien.

Écrit dans un mélange d’hébreu et de judéo-araméen occidental, il couvre, contrairement au Talmud de Babylone élaboré deux siècles plus tard, l’ensemble des traités de la Mishna. Sous la pression des circonstances historiques, il est plus concis, moins approfondi et moins édité que son équivalent babylonien (d’aucuns affirment qu’il n’a pas été édité du tout et que la version classique de ce Talmud serait en fait celle de l’académie de Sepphoris, dont les docteurs auraient fui vers l’est suite aux répressions de la révolte des Juifs contre Constantius Gallus). Les traités de l'ordre Neziqin présentent d'importantes différences de forme et de style par rapport aux autres traités, ce qui laisse penser qu'ils sont le fruit d'une composition plus ancienne (50 ans avant le reste du Talmud).

En raison de l’intense compétition d’influence au cours de la période des gueonim entre les académies babyloniennes et galiléennes — qui se solde à l’avantage des premiers, le Talmud de Jérusalem est délaissé à mesure que le Talmud de Babylone est érigé en norme. La négligence dont il fait l’objet entraîne la perte de nombreuses portions de ce Talmud, y compris l’intégralité de l’ordre Kodashim. Son étude demeure confidentielle jusqu’à l’ère contemporaine où elle est encouragée et promue par la rédaction de nouveaux commentaires appelés à faciliter la compréhension de ce texte ardu et d’autant plus sybillin qu’il reste fragmentaire et n’a pas fait l’objet d’un commentaire équivalent à celui de Rachi.

Contexte historique

Le Talmud de Jérusalem a pour but de rassembler les enseignements dispensés dans les académies et autres cercles d’étude sur la Mishna, première cristallisation de la tradition orale rabbinique, compilée au IIe siècle. Outre les préceptes des docteurs de la Mishna, le Talmud de Jérusalem se fonde principalement sur leur commentaire par Yohanan bar Nappaha et Shimon ben Lakish, lequel est ensuite discuté par leurs disciples et les disciples de ceux-ci au cours de plusieurs générations.

Tout au long de cette tâche, les rabbins doivent opérer dans la clandestinité, au vu des décrets de l’empereur Hadrien qui a fait interdire l’étude des textes juifs à la suite de la révolte de Bar Kokhba. Aux Romains succèdent les Byzantins qui sont plus hostiles encore à ces enseignements car ils remettent en cause non seulement la souveraineté romaine sur ces terres mais encore la religion professée par les empereurs depuis la conversion de Constantin Ier au christianisme en 313. Le ton à l’égard des Juifs se durcit davantage sous le règne de Théodose II, qui adhère, sous l’influence de sa sœur aînée Pulchera, au christianisme orthodoxe, et fait détruire nombre de lieux de culte juifs, synagogues et académies. À la suite de ces pressions, les derniers grands savants de Syrie Palestine, Rav Mana et Rav Yossi rédigèrent le Talmud de Jérusalem, vers l'an 400 de l'ère commune.

Bibliographie
Texte

en hébreu Texte intégral du Talmud de Jérusalem [archive], mechon-mamre.org
traduction française : Le Talmud de Jérusalem, trad. Moïse Schwab, 1871-1890, rééd. 2010.
Vol. 1 : Traité des Berakhoth. - Vol. 2 : Traités Péa, Demei, Kilaim, Schebiith. - Vol. 3 : Traités Troumoth, Maasseroth, Maasser shéni, Halla, Orla, Biccurim. - Vol. 4 : Traités Schabbath et 'Eroubin. - Vol. 5 : Traités Pesahim, Yôma et Scheqalim. - Vol. 6 : Traités Soucca, Rosch ha-schana, Taanith, Meghilla, Haghiga, Moëd qaton [1] [archive]. - Vol. 7 : Traités Yehamoth et Sota. - Vol. 8 : Traités Kethouboth, Nedarim, Guittin. - Vol. 9 : Traités Guitin (fin), Nazir, Qiddouschin. - Vol. 10 : Traités Baba Qamma, Baba Mecia' Baba Bathra, Sanhédrin (I-VI) - Vol. 11 : Traités Sanhédrin (fin), Makkoth, Schebouoth, Aboda, Zara, Horaïoth, Niddah.
Traité de Berakhoth, etc. jusqu'au Traité Niddah, 4386 p. [2] [archive]

Études

Abraham Cohen, Le Talmud. Exposé synthétique du Talmud et de l'enseignement des Rabbins (1932), trad. de l'an., Petite bibliothèque Payot, 2002, 649 p.
David Malki, Le Talmud et ses maîtres, trad. du yiddish, Albin Michel, 1993, 270 p.
Adin Steinsaltz, Introduction au Talmud, Albin Michel, 2002, 336 p.

Voir aussi
Articles connexes

Talmud
Talmud de Babylone
Halakha
Mishna
Synagogue de Rehov

Liens externes

Le Talmud de Jérusalem traduit par Moïse Schawb [archive]
The Yerushalmi--The Talmud of the Land of Israel: An Introduction, Jacob Neusner, Jason Aronson, 1992. (ISBN 0-87668-812-1)
The Palestinian Talmud [archive], Jewish Encyclopedia
What is Talmud Yerushalmi? [archive], faqs.org
Jewish History: Talmud [archive], Aish.com
The Jerusalem Talmud [archive], ORT
Talmud/Mishna/Gemara [archive], Jewish Virtual Library
Jewish Law Research Guide [archive], University of Miami Law Library
A survey of Rabbinic Literature [archive], Ohr Somayach

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