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SONJA HENIE, CARL LEWIS, Y'BECCA ET LES JEUX OLYMPIQUES

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Minouska.KounakDenat



Sonja Henie est une patineuse artistique et une actrice norvégienne, née à Christiania le 8 avril 1912, décédée de leucémie le 12 octobre 1969 dans un vol Paris-Oslo. Elle fut trois fois championne olympique ; dix fois championne du monde, un record qui n'est toujours pas battu aujourd'hui. Elle était la fille de Wilhelm Henie, champion du monde de cyclisme sur piste en 1894.

Biographie
Sonja Henie en couverture d'un magazine, en 1937.

Née à Christiania, Sonja Henie est la fille de Wilhelm Henie, coureur cycliste et Selma Lochman-Nielsen Henie (1888–1961). Se montrant très tôt douée pour les patins, son père l'envoie parfaire sa technique de danseuse classique à Londres1.

Sonja remporte le championnat norvégien de patinage artistique dès l'âge de 10 ans. Elle remporte l'or aux Jeux olympiques d'hiver de 1928, 1932 et 1936 au cours duquel elle fit le salut nazi, ce qui soulève une polémique au retour dans son pays2. Elle a déjà pris part aux Jeux olympiques d'hiver de 1924, terminant huitième sur huit concurrentes, à l'âge de onze ans. Durant cette performance, elle patine plusieurs fois vers le côté de la patinoire pour demander assistance à son entraîneur.

Aux Jeux suivants, elle n'a certainement plus besoin d'une telle aide. Elle gagne son premier de dix championnats du monde consécutifs en 1927, à l'âge de quatorze ans, et sa première médaille olympique l'année suivante, à quinze ans. Elle gagne également six championnats européens consécutifs, de 1931 à 19363.

Elle est la première à porter une jupe courte en compétition, à chausser des patins de couleur blanche, et à chorégraphier ses mouvements de danse pour chorégraphier ses éléments. Elle est également une joueuse de tennis accomplie4.

Après les Jeux olympiques d'hiver de 1936 à Garmisch-Partenkirchen, elle se retire du monde amateur et commence une carrière professionnelle en tant que patineuse et actrice. Elle se produit principalement aux États-Unis, dans la revue "Hollywood Ice" d'Arthur Wirtz, mais fait des galas triomphaux en Norvège en 1953 et 1955. En 1939, elle publie son autobiographie, réimprimée dans une version révisée en 1954. En 1941, elle devient citoyenne américaine. Elle se retire du monde artistique en 1958 avec le film Hello, London. Elle devient une des femmes les plus riches du monde de son temps[réf. nécessaire].
Le centre d'art Henie-Onstad à Høvikodden.

Henie se marie à trois reprises, avec Dan Toppin, Winthrop Gardner, et finalement avec Niels Onstad. Ensemble, ils accumulent une large collection d'art moderne qui a servi à former la base pour le Centre d'art Henie-Onstad à Høvikodden, près d'Oslo.

Considérée comme la plus grande patineuse artistique de tous les temps[réf. nécessaire], elle est surnommée « la Reine de la glace », ou encore « la Pavlova de la glace »5.La salle de réception du Chicago Stadium portait le nom la célèbre patineuse6..
Sonja Henie avec Karl Schäfer en 1932.

Henie meurt de leucémie en 1969, à bord d'un vol Paris-Oslo. Elle est enterrée (avec son mari) au sommet de la colline surplombant le Centre d'art Henie-Onstad.
Filmographie

1927 : Seven Days for Elizabeth
1929 : Se Norge (documentaire)
1936 : Tourbillon blanc (One in a Million)
1937 : Le Prince X (Thin Ice), de Sidney Lanfield : Lili Heiser
1937 : Ali Baba Goes to Town (Cameo)
1938 : L'escale du bonheur (Happy Landing)
1938 : Le mannequin du collège (My Lucky Star)
1939 : La Fille du nord (Second Fiddle), de Sidney Lanfield : Trudi Hovland
1939 : Everything Happens at Night
1941 : Tu seras mon mari (Sun Valley Serenade)
1942 : Mariage sur la glace (Iceland)
1943 : Fleur d'hiver (Wintertime)
1945 : La Fée blanche (It's a Pleasure)
1948 : La Comtesse de Monte-Cristo (en) (The Countess of Monte Cristo)
1958 : Hello London

Anecdotes

En 1938, à l'âge de 25 ans, elle devient la plus jeune personne à être faite chevalier de première classe par l'ordre royal norvégien de Saint-Olav.

Son portrait orne la dérive du Boeing 737-300 de la compagnie aérienne Norwegian, immatriculé LN-KKJ7,8. Le premier Boeing 787 Dreamliner de la compagnie aérienne Norwegian (immatriculé EI-LNA) porte également cette livrée spéciale.
Notes et références

↑ (en) Sonja Henie, Wings on my feet, Prentice-Hall, 1940, p. 59
↑ (en) Michael Kirby, Figure Skating to Fancy Skating. Memoirs of the Life of Sonja Henie, Pentland Press, 2000, p. 81
↑ "Le Monde illustré" du 2 février 1935 [archive] disponible sur Gallica
↑ Daniel Bermond, Pierre de Coubertin, Perrin, 2008, p. 281
↑ (en) Beverley Smith, Figure Skating. A Celebration, McClelland & Stewart, 1999, p. 23
↑ [(en) Chicago Tribune du 1er avril 1984 [archive] (page consultée le 6 septembre 2016)]
↑ Photos: Boeing 737-36N Aircraft Pictures | Airliners.net [archive]
↑ Aviation Photos: LN-KKJ [archive]

Voir aussi
Articles connexes

Patinage artistique
Patinoire Sonja-Henie

Liens externes

Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque royale des Pays-Bas • Id RKDartists • WorldCat
(en) Sonja Henie [archive] sur l’Internet Movie Database

Les Jeux olympiques d'hiver sont un événement sportif international organisé tous les quatre ans. La première célébration des Jeux d'hiver a lieu dans la station française de Chamonix en 1924. Les premiers sports sont le ski de fond, le patinage artistique et de vitesse, le hockey sur glace, le combiné nordique, le saut à ski, le bobsleigh, le curling et la patrouille militaire. Les Jeux olympiques d'hiver ont lieu tous les quatre ans de 1924 à 1936. Ils sont ensuite interrompus par la Seconde Guerre mondiale et ont à nouveau lieu tous les quatre ans dès 1948. Les Jeux d'hiver sont organisés la même année que les Jeux d'été jusqu'en 1992. L'organe de direction des Jeux olympiques, le Comité international olympique (CIO), décide à cette date de placer les Jeux olympiques d'hiver et d'été en alternance sur les années paires d'un cycle de quatre ans.

Les Jeux d'hiver évoluent depuis leur création. De nouvelles épreuves sont ajoutées et certaines d'entre elles, telles que le ski alpin, la luge, le patinage de vitesse sur piste courte, le ski acrobatique et le snowboard, gagnent une place permanente dans le programme olympique. D'autres, comme le ski de vitesse, le bandy et le ski joëring sont des sports de démonstration lors d'une édition des Jeux, mais ne deviennent pas des sports olympiques officiels. L'essor de la télévision comme le média global de télécommunication améliore le profil des Jeux. Elle crée un flux de revenus via la vente de droits de diffusion et de publicité qui deviennent lucratifs pour le CIO. Cela permet aux entreprises extérieures, comme les chaînes de télévision et les sponsors, d'exercer une influence. Dans l'histoire des Jeux, le CIO doit répondre à plusieurs critiques tels que les scandales internes, l’utilisation de produits dopants par les athlètes ainsi que le boycott politique de la compétition. Pendant la Guerre froide, des nations utilisent les Jeux d'hiver pour montrer la supériorité revendiquée de leurs systèmes politiques.

Depuis 1924, les Jeux d'hiver ont été tenus sur trois continents, mais jamais dans l'hémisphère sud. Les États-Unis les accueillent quatre fois, la France trois fois tandis que l'Autriche, le Canada, l'Italie, le Japon, la Norvège et la Suisse les organisent à deux reprises. En 2014, Sotchi est la première ville russe à accueillir les Jeux d'hiver et en 2018, Pyeongchang, en Corée du Sud, sera la troisième ville asiatique à les organiser.

La Norvège qui totalise, après Sotchi 2014, 331 médailles dont 118 en or, occupe le premier rang des nations aux Jeux d'hiver, tandis que ses athlètes Ole Einar Bjørndalen (biathlon) et Marit Bjørgen (ski de fond) en sont avec respectivement 13 et 10 médailles, les sportifs comptant le plus de podiums.

Minouska.KounakDenat



Villes hôtes
Jeux Année Hôte Dates Nations Athlètes Sports Épreuves Référence
Total Hommes Femmes
I 1924 Drapeau : France Chamonix, France 25 janvier – 5 février 16 258 247 11 6 16 8
II 1928 Drapeau : Suisse Saint-Moritz, Suisse 11–19 février 25 464 438 26 6 14 13
III 1932 Drapeau des États-Unis Lake Placid, États-Unis 4–15 février 17 252 231 21 5 14 14
IV 1936 Drapeau de l'Allemagne Garmisch-Partenkirchen, Allemagne 6–16 février 28 646 566 80 6 17 17
1940 Initialement attribué à Sapporo au Japon, ils sont annulés à cause de la Seconde Guerre mondiale180.
1944 Initialement attribué à Cortina d'Ampezzo en Italie, ils sont annulés à cause de la Seconde Guerre mondiale181.
V 1948 Drapeau : Suisse Saint-Moritz, Suisse 30 janvier – 8 février 28 669 592 77 4 22 21
VI 1952 Drapeau : Norvège Oslo, Norvège 14–25 février 30 694 585 109 4 22 23
VII 1956 Drapeau : Italie Cortina d'Ampezzo, Italie 26 janvier – 5 février 32 821 687 134 4 24 30
VIII 1960 Drapeau : États-Unis Squaw Valley, États-Unis 18–28 février 30 665 521 144 4 27 182
IX 1964 Drapeau : Autriche Innsbruck, Autriche 29 janvier – 9 février 36 1 091 892 199 6 34 35
X 1968 Drapeau : France Grenoble, France 6–18 février 37 1 158 947 211 6 35 37
XI 1972 Drapeau : Japon Sapporo, Japon 3–13 février 35 1 006 801 205 6 35 183
XII 1976 Drapeau : Autriche Innsbruck, Autriche 4–15 février 37 1 123 892 231 6 37 47
XIII 1980 Drapeau : États-Unis Lake Placid, États-Unis 13–24 février 37 1 072 840 232 6 38 184
XIV 1984 Drapeau : République fédérative socialiste de Yougoslavie Sarajevo, Yougoslavie 8–19 février 49 1 272 998 274 6 39 53
XV 1988 Drapeau : Canada Calgary, Canada 13–28 février 57 1 423 1 122 301 6 46 54
XVI 1992 Drapeau : France Albertville, France 8–23 février 64 1 801 1 313 488 7 57 56
XVII 1994 Drapeau : Norvège Lillehammer, Norvège 12–27 février 67 1 737 1 215 522 6 61 59
XVIII 1998 Drapeau : Japon Nagano, Japon 7–22 février 72 2 176 1 389 787 7 68 65
XIX 2002 Drapeau : États-Unis Salt Lake City, États-Unis 8–24 février 77 2 399 1 513 886 7 78 68
XX 2006 Drapeau : Italie Turin, Italie 10–26 février 80 2 508 1 548 960 7 84 72
XXI 2010 Drapeau : Canada Vancouver, Canada 12–28 février 82 2 566 1 522 1 044 7 86 185
XXII 2014 Drapeau : Russie Sotchi, Russie 7–23 février 88 2 873 1 714 1 159 7 98 186
XXIII 2018 Drapeau : Corée du Sud Pyeongchang, Corée du Sud 9–25 février compétition future 187
XXIV 2022 Drapeau : République populaire de Chine Pékin, Chine 4–20 février compétition future

Note : Contrairement aux Jeux olympiques d'été, les Jeux olympiques d'hiver de 1940 et les Jeux olympiques d'hiver de 1944 annulés ne sont pas inclus dans le décompte officiel en chiffres romains des Jeux d'hiver. Tandis que la liste officielle des Jeux d'été compte les olympiades, la liste des Jeux d'hiver ne compte que les Jeux eux-mêmes.

La première compétition multi-sports internationale de sports d'hiver est celle des Jeux nordiques, qui ont lieu en Suède en 1901. À l'origine organisés par le général Viktor Gustaf Balck, les Jeux nordiques ont aussi lieu en 1903 et en 1905, puis tous les quatre ans jusqu'en 19261. Balck est un des membres fondateurs du comité international olympique (CIO) et un ami proche du rénovateur des Jeux olympiques Pierre de Coubertin. Il demande que des sports d'hiver, notamment le patinage artistique, soient ajoutés au programme olympique, mais cela échoue jusqu'aux Jeux olympiques d'été de 1908 à Londres au Royaume-Uni1. Quatre épreuves de patinage artistique y sont disputées et Ulrich Salchow (10 fois champion du monde) et Madge Syers remportent les titres individuels2,3.

Trois ans plus tard, le comte italien Eugenio Brunetta d'Usseaux propose que le CIO organise une semaine de sports d'hiver, incluse dans les Jeux olympiques d'été de 1912 à Stockholm en Suède. Les organisateurs s'opposent à cette idée car ils désirent protéger l'intégrité des Jeux nordiques et sont préoccupés par le manque d'installations pour les sports d'hiver4,5,6. L'idée est ressuscitée pour les Jeux de 1916, qui devaient se tenir à Berlin en Allemagne. Une semaine de sports d'hiver incluant du patinage de vitesse, du patinage artistique, du hockey sur glace et du ski nordique est prévue, mais les Jeux de 1916 sont annulés après le déclenchement de la Première Guerre mondiale5.

Les premiers Jeux après la guerre ont lieu à Anvers en Belgique et comprennent du patinage artistique et un tournoi de hockey sur glace5. Lors du congrès du CIO ayant lieu l'année suivante, et avec la contribution au débat du prix Nobel de la Paix Philip J. Noel-Baker7, il est décidé que la nation organisatrice des Jeux olympiques d'été de 1924, la France, serait l'hôte d'une « semaine internationale des sports d'hiver » séparée, sous le patronage du CIO. Chamonix est choisi pour accueillir cette « semaine » (en réalité 11 jours) d'épreuves. Ces Jeux s'avèrent être un succès, puisque plus de 250 athlètes de 16 nations participent à 16 épreuves et sont suivis par plus de 10 000 spectateurs8. Les athlètes finlandais et norvégiens remportent 28 médailles, ce qui représente plus que l'ensemble des autres nations participantes9. En 1925, le CIO décide de créer des Jeux olympiques d'hiver séparés et la semaine internationale des sports d'hiver de 1924 est rétroactivement désignée comme les premiers Jeux d'hiver5,8.

Saint-Moritz en Suisse est choisi par le CIO pour accueillir les seconds Jeux olympiques d'hiver en 192810. Les conditions météorologiques variables défient les organisateurs. La cérémonie d'ouverture a lieu dans un blizzard, tandis que les températures élevées sont à déplorer pendant toute la durée des Jeux11. À cause de la météo, l'épreuve du 10 000 mètres en patinage de vitesse doit être abandonnée et officiellement annulée12. Le temps n'est pas le seul aspect remarquable des Jeux de 1928, puisque la norvégienne Sonja Henie marque l'histoire en remportant la compétition de patinage artistique à l'âge de 15 ans. Elle devient la plus jeune championne olympique de l'histoire, une distinction qu'elle conservera pendant 74 ans13.

Les Jeux olympiques suivants sont les premiers à être organisés à l'extérieur de l'Europe. 17 nations et 252 athlètes y participent14. Il y a moins de participants qu'en 1928 à cause de la longueur du voyage de l'Europe à Lake Placid, aux États-Unis, et de son coût élevé pour la plupart des concurrents, qui a peu d'argent au milieu de la Grande Dépression. Les athlètes concourent dans quatorze épreuves réparties en quatre sports14. Il n'y a presque pas de chute de neige durant les deux mois précédant les Jeux jusqu'à la mi-janvier, quand la neige tombe assez pour organiser toutes les épreuves le mois suivant15. Sonja Henie défend son titre olympique tandis qu'Edward Eagan, champion olympique de boxe en 1920, remporte l'or dans l'épreuve masculine de bobsleigh pour devenir le premier et l'unique olympien à ce jour à avoir remporté des médailles d'or dans les Jeux olympiques d'hiver et d'été14.

Les villes allemandes de Garmisch et Partenkirchen s'unissent pour organiser l'édition de 1936, qui a eu lieu du 6 au 16 février16. C'est la dernière fois que les Jeux d'été et d'hiver ont lieu la même année dans le même pays. Le ski alpin fait ses débuts olympiques, mais les professeurs de ski sont privés de compétition, car ils sont considérés comme des professionnels17. À cause de cette décision, les skieurs suisses et autrichiens refusent de participer aux Jeux17.
Seconde Guerre mondiale

La Seconde Guerre mondiale interrompt la célébration des Jeux olympiques d'hiver. Les Jeux de 1940 sont attribués à Sapporo au Japon, mais la décision est annulée en 1938 à cause de l'invasion japonaise de la Chine. Les Jeux sont déplacés à Garmisch-Partenkirchen, mais l'invasion allemande de la Pologne en 1939, qui précipite le début de la Seconde Guerre mondiale en Europe, force l'annulation des Jeux de 194018. En raison de la guerre en cours à ce moment-là, les Jeux de 1944, initialement prévus à Cortina d'Ampezzo en Italie, sont aussi annulés19.
De 1948 à 1960

Saint-Moritz est sélectionné pour accueillir les premiers Jeux de l'après-guerre en 1948. La neutralité de la Suisse protège la ville durant la Seconde Guerre mondiale et la plupart des sites sont en place depuis les Jeux de 1928, ce qui fait de Saint-Moritz un choix logique pour devenir la première ville à organiser les Jeux à deux reprises20. Vingt-huit pays concourent en Suisse, mais les athlètes allemands et japonais ne sont pas invités21. Les Jeux sont entachés par la controverse et le vol. Deux équipes américaines de hockey sur glace viennent aux Jeux, affirmant chacune être l'équipe nationale olympique légitime. Le drapeau olympique présenté aux Jeux olympiques d'été de 1920 à Anvers est volé comme son remplaçant. Il y a une parité sans précédent lors de ces Jeux puisque 10 pays remportent des médailles d'or, ce qui est un record22.

La ville d'Oslo, en Norvège, est invitée à organiser les Jeux olympiques d'hiver de 1952. La flamme olympique est allumée dans le foyer du pionnier du ski Sondre Norheim et le relais de la torche est effectué par 94 participants entièrement sur skis23,24. Le bandy, sport populaire dans les pays nordiques, est présenté en tant que sport de démonstration ; même si seules la Norvège, la Suède et la Finlande envoient des équipes. Les athlètes norvégiens remportent 17 médailles, ce qui dépasse toutes les autres nations25. Ils sont menés par Hjalmar Andersen, qui remporte trois médailles d'or en quatre épreuves dans la compétition de patinage de vitesse26.

N'ayant pas pu accueillir les Jeux en 1944, la ville de Cortina d'Ampezzo est sélectionnée pour organiser les Jeux olympiques d'hiver de 1956. Lors de la cérémonie d'ouverture, le dernier relayeur de la torche, Guido Caroli, entre dans le stade olympique sur des patins à glace. Alors qu'il patine dans le stade, son patin se prend dans un câble et il tombe, éteignant presque la flamme. Il est quand même capable de se relever et d'allumer la vasque27. Ce sont les premiers Jeux d'hiver à être télévisés, même si les droits de télévision ne sont vendus qu'à partir des Jeux olympiques d'hiver de 1960 à Squaw Valley28. Les Jeux de Cortina sont utilisés pour tester la faisabilité de la retransmission télévisée des grands évènements sportifs29. L'Union soviétique fait ses débuts olympiques et a un impact immédiat sur les Jeux, puisqu'elle gagne plus de médailles que les autres nations30. Le skieur alpin Chiharu Igaya remporte la première médaille aux Jeux d'hiver pour le Japon et l'Asie en se plaçant à la seconde place du slalom31.

Le CIO attribue les Jeux de 1960 à Squaw Valley, aux États-Unis. Étant donné le sous-développement de la station, il y a une ruée pour construire des infrastructures et des installations sportives dont une patinoire, une piste pour le patinage de vitesse et un tremplin de saut à ski32,33. Les cérémonies d'ouverture et de clôture sont produites par Walt Disney34. Les Jeux de Squaw Valley ont un certain nombre de premières notables : ce sont les premiers Jeux à avoir un village olympique dédié ; c'est la première fois qu'un ordinateur est utilisé (avec la permission d'IBM) pour compiler les résultats ; et c'est la première fois qu'il y a des épreuves féminines de patinage de vitesse. Les épreuves de bobsleigh sont absentes pour la première et unique fois de l'histoire des Jeux d'hiver, car le comité d'organisation juge trop élevé le coût de construction d'une piste de bobsleigh34.
De 1964 à 1980
Une arène vide avec la surface en glace et le tableau des scores
Le Herb Brooks Arena, site du « miracle sur glace », photo prise en 2007.

La ville autrichienne d'Innsbruck est l'hôte des Jeux d'hiver en 1964. Même s'il s'agit d'une traditionnelle station de sports d'hiver, le beau temps cause une absence de neige durant les Jeux et l'armée autrichienne est demandée pour transporter de la neige et de la glace vers les sites sportifs34. La Soviétique Lidia Skoblikova marque l'histoire en remportant les quatre épreuves de patinage de vitesse. Son total de six médailles d'or pendant sa carrière établit un record pour les athlètes des Jeux d'hiver34. La luge est pour la première fois présente en 1964, bien que ce sport reçoive une mauvaise publicité quand un concurrent décède lors d'une course d'entraînement pré-olympique35,36.

Ayant lieu dans la ville française de Grenoble, les Jeux olympiques d'hiver de 1968 sont les premiers Jeux olympiques à être diffusés en couleur à travers le monde depuis le Stade olympique de Grenoble. 37 nations et 1 158 athlètes concourent dans 35 épreuves37. Après l'Autrichien Toni Sailer en 195638, le Français Jean-Claude Killy devient le deuxième à remporter toutes les épreuves masculines de ski alpin d'une édition des Jeux. Le comité d'organisation vend les droits de télévision pour 2 millions de dollars, soit plus du double que pour les Jeux d'Innsbruck39. Les sites, répartis sur de longues distances, nécessitent trois villages des athlètes. Les organisateurs prétendent que c'est obligatoire pour s'adapter aux progrès technologiques. Les critiques contestent ceci en alléguant que cette disposition est nécessaire pour fournir les meilleurs sites possibles aux chaînes de télévision, au détriment des athlètes39. Ces jeux sont également l'occasion de voir l'utilisation des premiers tests de féminité sur des athètles olympiques40, ainsi que l'apparition de la première mascotte non officielle de l'histoire des Jeux olympiques, Schuss le skieur41.

Les Jeux d'hiver de 1972, qui ont lieu à Sapporo au Japon, sont les premiers à être organisés en dehors de l'Amérique du Nord et de l'Europe. La question du professionnalisme est devenue litigieuse durant les Jeux de Sapporo. Trois jours avant les Jeux, le président du CIO Avery Brundage menace d'interdire à un certain nombre de skieurs alpins de participer parce qu'ils ont pris part à un camp de ski à Mammoth Mountain aux États-Unis. Brundage estime en effet que les skieurs ont profité financièrement de leur statut d'athlète et n'étaient donc plus amateurs42. Finalement, seul l'Autrichien Karl Schranz, qui gagne plus d'argent que tous les autres skieurs, n'est pas autorisé à concourir43. Le Canada n'envoie pas d'équipes aux tournois de hockey sur glace en 1972 et en 1976 pour protester contre l'interdiction d'utiliser des joueurs de leurs ligues professionnelles, alors que les Soviétiques sont autorisés à le faire44. Le skieur Francisco Ochoa devient le seul espagnol à remporter une médaille d'or aux Jeux d'hiver en triomphant dans le slalom45.

Les Jeux olympiques d'hiver de 1976 sont décernés à Denver aux États-Unis, mais en 1972, les électeurs de la ville adoptent un référendum pour refuser d'accueillir les Jeux46. La ville d'Innsbruck, qui avait conservé les infrastructures des Jeux de 1964, est choisie pour remplacer Denver47. Deux flammes olympiques sont allumées, car c'est la seconde fois que la ville autrichienne accueille les Jeux47. Les Jeux de 1976 comprennent la première piste de bobsleigh et de luge combinée près d'Igls45. L'Union soviétique remporte sa quatrième médaille d'or consécutive en hockey sur glace47. C'est aussi lors de ces Jeux qu’apparaît la première mascotte officielle aux Jeux d'hiver : le bonhomme de neige Schneemann48.

En 1980, les Jeux retournent à Lake Placid, qui a déjà accueilli ceux de 1932. Le premier boycott aux Jeux d'hiver survient lors des Jeux de 1980 quand Taïwan refuse de participer après qu'un décret du CIO ait obligé le pays à changer son nom et son hymne national49. Le CIO tente de s'adapter à la Chine, qui souhaite participer en utilisant le même nom et le même hymne que Taïwan49. Le patineur de vitesse américain Eric Heiden bat un record du monde ou olympique lors de chacune des cinq épreuves auxquelles il participe50. Hanni Wenzel remporte le slalom et le slalom géant et son pays, le Liechtenstein, devient la plus petite nation à avoir un ou une médaillé d'or olympique14. Lors du « Miracle sur glace », l'équipe américaine de hockey sur glace bat les favoris soviétiques et remporte par la suite la médaille d'or51.
De 1984 à 1998

Les villes de Sapporo, au Japon, et de Göteborg, en Suède, sont favorites pour accueillir les Jeux olympiques d'hiver de 1984. C'est donc une surprise quand celle de Sarajevo, en Yougoslavie, est sélectionnée pour être l'hôte des Jeux52. Ces Jeux sont bien organisés et ne montrent aucune indication de la guerre qui allait bientôt embraser le pays53. Un total de 49 nations et 1 272 athlètes participe à 39 épreuves. La nation hôte, la Yougoslavie, remporte sa première médaille olympique aux Jeux d'hiver quand le skieur alpin Jure Franko gagne l'argent dans le slalom géant. L'autre point fort sportif de ces Jeux est la danse libre des danseurs sur glace britanniques Jayne Torvill et Christopher Dean. Leur interprétation du Boléro de Ravel permet au couple de remporter la médaille d'or après avoir obtenu à l'unanimité des scores parfaits pour l'impression artistique53.

En 1988, la ville canadienne de Calgary organise les premiers Jeux d'hiver qui s'étendent sur 16 jours54. De nouvelles épreuves sont ajoutées en saut à ski et en patinage de vitesse, tandis que les futurs sports olympiques que sont le curling, le patinage de vitesse sur piste courte et le ski acrobatique font leurs apparitions en tant que sports de démonstration. Pour la première fois, les épreuves de patinage de vitesse ont lieu à l'intérieur, dans le Olympic Oval. La patineuse néerlandaise Yvonne van Gennip remporte trois médailles d'or et établit deux records du monde en battant l'équipe est-allemande, favorite dans chaque course55. Son total de médailles est égalé par le sauteur à ski finlandais Matti Nykänen, qui remporte les trois épreuves de son sport. Alberto Tomba, skieur italien, fait ses débuts olympiques en remportant le slalom géant et le slalom. L'Est-allemande Christa Rothenburger gagne l'épreuve du 1 000 mètres féminin en patinage de vitesse. Sept mois plus tard, elle remporte une médaille d'argent en cyclisme sur piste lors des Jeux d'été à Séoul pour devenir la première et unique athlète à remporter des médailles lors des Jeux d'hiver et des Jeux d'été la même année54.
Alberto Tomba avec un bonnet et des vêtement de ski
Alberto Tomba, vainqueur de cinq médailles olympiques à Calgary, Albertville et Lillehammer.

Les Jeux de 1992 sont les derniers à avoir lieu la même année que les Jeux d'été56. Ils sont organisés à Albertville, en France, bien que seulement 18 épreuves sur 57 aient lieu dans la ville en elle-même. Les autres épreuves sont réparties dans le reste de la Savoie56. Les changements politiques de l'époque se reflètent dans les équipes olympiques qui participent aux Jeux en France : ce sont les premiers à avoir lieu depuis la chute du communisme et le démantèlement du mur de Berlin et l'Allemagne participe comme une nation unie pour la première fois depuis les Jeux de 1964. Aussi, deux des anciennes républiques yougoslaves que sont la Croatie et la Slovénie font leurs débuts comme nations indépendantes, tandis que la plupart des anciennes républiques soviétiques participe encore dans une seule équipe désignée comme l'équipe unifiée, mais les Pays baltes participent comme nation indépendante pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale57. À 16 ans, le sauteur à ski finlandais Toni Nieminen marque l'histoire en devenant le plus jeune champion olympique masculin lors des Jeux d'hiver58. La skieuse néo-zélandaise Annelise Coberger devient la première médaillée de l'hémisphère sud aux Jeux d'hiver en remportant une médaille d'argent dans le slalom féminin.

En 1986, le CIO décide de séparer les Jeux d'été et d'hiver et les place en alternance durant les années paires. Ce changement entre en vigueur lors des Jeux de 1994, organisés à Lillehammer en Norvège, qui deviennent les premiers Jeux d'hiver à avoir lieu séparément des Jeux d'été59. Après la division de la Tchécoslovaquie en 1993, la République tchèque et la Slovaquie font leurs débuts olympiques60. La compétition féminine de patinage artistique retient l'attention des médias quand la patineuse américaine Nancy Kerrigan est blessée le 6 janvier 1994 lors d'une agression organisée par l'ex-mari de son adversaire Tonya Harding61. Les deux patineuses participent aux Jeux mais la médaille d'or est remportée par Oksana Baiul. Elle devient la première championne olympique ukrainienne62,63. Le patineur de vitesse norvégien Johann Olav Koss remporte trois médailles d'or et établit deux records olympiques et un record du monde64.

Les Jeux olympiques d'hiver de 1998 ont lieu dans la ville japonaise de Nagano et sont les premiers Jeux à accueillir plus de 2 000 athlètes65. Le tournoi masculin de hockey sur glace est ouvert aux professionnels pour la première fois. Le Canada et les États-Unis, avec leurs nombreux joueurs de la LNH, sont les favoris65. Pour la première fois de son histoire, la République tchèque domine la compétition et le pays remporte sa première médaille d'or aux Jeux d'hiver65. Le hockey sur glace féminin fait ses débuts et les États-Unis remportent la médaille d'or66. Le norvégien Bjørn Dæhlie remporte trois médailles d'or en ski de fond. Il devient l'athlète le plus décoré de l'histoire des Jeux d'hiver avec douze médailles, dont huit en or65. Le skieur alpin autrichien Hermann Maier chute pendant la descente et remporte ensuite le super G et le slalom géant65. Une vague de records du monde est battue en patinage de vitesse grâce à l'introduction des patins clap67.
De 2002 à aujourd'hui
Une armature en acier entrelacé avec une flamme allumée au sommet.
La flamme olympique durant la cérémonie d'ouverture des Jeux de 2002 à Salt Lake City.

Les 19e Jeux olympiques d'hiver ont lieu à Salt Lake City aux États-Unis et accueillent 2 399 athlètes de 77 nations qui participent à 78 épreuves réparties en 7 sports68. L'Allemand Georg Hackl remporte une médaille d'argent en luge, devenant le premier athlète dans l'histoire olympique à remporter des médailles dans la même épreuve individuelle lors de cinq éditions consécutives des Jeux68. Le Canada réalise un doublé sans précédent en remportant les médailles d'or des compétitions masculines et féminines en hockey sur glace68. Ce pays se brouille avec la Russie lors d'une controverse qui implique le jugement de la compétition de patinage artistique en couple. La paire russe composée de Yelena Berezhnaya et Anton Sikharulidze concourt contre les Canadiens Jamie Salé et David Pelletier pour la médaille d'or. Les Canadiens semblent avoir suffisamment bien patiné pour gagner la compétition, mais les Russes remportent l'or. Les juges votent selon les zones de la Guerre froide : ceux des anciens pays communistes préfèrent la paire russe et ceux des nations démocratiques votent pour les Canadiens. La seule exception est la juge française Marie-Reine Le Gougne qui décerne l'or aux Russes. Une enquête révèle qu'elle a subi des pressions pour donner l'or à la paire russe quelle que soit la façon dont ils patinent ; en retour, la juge russe donnerait des notes favorables aux participants français dans la compétition de danse sur glace69. Le CIO décide de décerner aux deux paires la médaille d'or lors d'une seconde cérémonie de médaille qui a eu lieu plus tard dans les Jeux70. L'Australien Steven Bradbury devient le premier médaillé d'or de l'hémisphère sud en remportant l'épreuve du 1 000 mètres en patinage de vitesse sur piste courte71.

La ville italienne de Turin organise les Jeux olympiques d'hiver de 2006. C'est la seconde fois que l'Italie organise les Jeux olympiques d'hiver, après ceux de 1956. Les athlètes sud-coréens remportent 10 médailles dont 6 en or dans les épreuves de patinage de vitesse sur piste courte. Jin Sun-yu gagne trois médailles d'or tandis que son coéquipier Ahn Hyun-soo obtient trois médailles d'or et une de bronze72. Dans le sprint féminin par équipe en ski de fond, la Canadienne Sara Renner casse un de ses bâtons, et en la voyant affronter cette situation, l'entraîneur norvégien Bjørnar Håkensmoen décide de lui en prêter un. Grâce à cette aide, elle peut aider son équipe à gagner une médaille d'argent dans cette épreuve au détriment de l'équipe norvégienne, qui termine à la quatrième place72,73. L'Allemande Claudia Pechstein devient la première patineuse de vitesse à remporter neuf médailles dans sa carrière72. En février 2009, Pechstein est testée positive pour une « manipulation du sang » et reçoit une suspension de deux ans, dont elle fait appel. Le tribunal arbitral du sport confirme cette suspension, mais un tribunal suisse juge qu'elle peut concourir pour une place dans l'équipe olympique allemande de 201074. Cette décision est portée devant le tribunal fédéral suisse, qui infirme la décision du tribunal de première instance et l'empêche de participer à Vancouver75.
Un mémorial pour Nodar Kumaritashvili à Whistler, photographié le 20 mars 2010.

En 2003, le CIO décerne les Jeux olympiques d'hiver de 2010 à Vancouver, permettant ainsi au Canada d'accueillir ses seconds Jeux olympiques d'hiver après ceux de 1988. Avec une population de plus de 2,5 millions de personnes, c'est la plus grande agglomération à organiser les Jeux d'hiver76. Plus de 80 pays et 2 500 athlètes participent à 86 épreuves77. Le décès du lugeur géorgien Nodar Kumaritashvili lors d'un entraînement le jour de la cérémonie d'ouverture endeuille les Jeux. Son décès force les officiels du Centre des sports de glisse de Whistler à changer la piste pour la rendre plus sûre78. La Norvégienne Marit Bjørgen remporte cinq médailles au cours des six épreuves féminines de ski de fond. Elle finit les Jeux avec trois médailles d'or, une d'argent et une de bronze79. Les Jeux de Vancouver sont marqués par les mauvaises performances des athlètes russes. De leurs premiers Jeux d'hiver en 1956 aux Jeux de 2006, une délégation soviétique ou russe n'avait jamais été en dehors du top cinq du tableau des médailles. En 2010, ils finissent à la sixième place du classement du total des médailles et à la onzième place de celui des médailles d'or. Le président Dmitri Medvedev appelle à la démission des responsables sportifs de haut niveau immédiatement après les Jeux80. Le succès des pays asiatiques est en contraste frappant avec les mauvais résultats des athlètes russes. Vancouver marque un point culminant des médailles remportées par ces pays. En 1992, ils remportent quinze médailles, dont trois en or. À Vancouver, le nombre de médailles décernées aux athlètes asiatiques passe à trente-et-un, dont onze en or. La montée des nations asiatiques dans les sports des Jeux d'hiver est due en partie au développement des programmes de sports d'hiver et à l'intérêt pour ces sports dans des pays comme la Corée du Sud, le Japon ou la Chine81,82.

Le choix de la ville hôte des Jeux olympiques d'hiver de 2014 est fait le 4 juillet 2007. Sotchi, en Russie, est élue devant les deux autres finalistes : Salzbourg en Autriche et Pyeongchang en Corée du Sud. C'est la première fois que la Russie organise les Jeux olympiques d'hiver83. Ces Jeux sont les plus chers de l'histoire, été et hiver confondus : ils coûtent environ 50 milliards de dollars américains, soit huit fois plus que ceux de Vancouver quatre ans plus tôt. La majorité des sites et des infrastructures doivent en effet être construits à l'occasion des Jeux, la région étant très peu développée auparavant84. Le village olympique et le stade olympique sont situés sur la côte de la mer Noire alors que tous les sites de montagne sont à 50 kilomètres de Sotchi, dans la région montagneuse connue sous le nom de Krasnaïa Poliana83. Au niveau sportif, les Jeux de Sotchi sont marqués par la domination historique des Pays-Bas en patinage de vitesse. Les patineurs néerlandais remportent en effet 23 médailles sur 36 possibles, un record, et réalisent quatre triplés85. Le biathlète norvégien Ole Einar Bjørndalen, double médaillé d'or à Sotchi, porte son total à treize médailles olympiques dont huit d'or. Il devient ainsi l'athlète le plus médaillé de l'histoire des Jeux d'hiver en dépassant les douze médailles de son compatriote fondeur Bjørn Dæhlie86. Ahn Hyun-soo, appelé Viktor Ahn depuis qu'il représente la Russie après avoir été mis à l'écart par la fédération sud-coréenne, répète sa performance de 2006. Il remporte à nouveau quatre médailles dont trois d'or lors des épreuves de patinage de vitesse sur piste courte87.
Dans le futur

Le 6 juillet 2011, le CIO choisit la ville de Pyeongchang en Corée du Sud pour accueillir les Jeux olympiques d'hiver de 201888,89. Le 31 juillet 2015, l'organisation des Jeux d'hiver de 2022 est attribuée à Pékin qui devient la première ville à accueillir les Jeux d'été et les Jeux d'hiver90.
Controverses

Sportifs les plus médaillés Rang Athlète Pays Sport Or Argent Bronze Total
1 Ole Einar Bjørndalen Drapeau de la Norvège Norvège Biathlon/Ski de fond 8 4 1 13
2 Bjørn Dæhlie Drapeau de la Norvège Norvège Ski de fond 8 4 0 12
3 Marit Bjørgen Drapeau de la Norvège Norvège Ski de fond 6 3 1 10
4 Raisa Smetanina Drapeau de l'URSS Union soviétique
Drapeau : Équipe unifiée Équipe unifiée de l’ex-URSS 4 5 1 10
5 Stefania Belmondo Drapeau de l'Italie Italie 2 3 5 10
6 Lyubov Yegorova Drapeau : Équipe unifiée Équipe unifiée de l’ex-URSS
Drapeau de la Russie Russie 6 3 0 9
7 Claudia Pechstein Drapeau de l'Allemagne Allemagne Patinage de vitesse 5 2 2 9
8 Sixten Jernberg Drapeau de la Suède Suède Ski de fond 4 3 2 9
9 Uschi Disl Drapeau de l'Allemagne Allemagne Biathlon 2 4 3 9
10 Ricco Groß Drapeau de l'Allemagne Allemagne 4 3 1 8
11 Sven Fischer Drapeau de l'Allemagne Allemagne 4 2 2 8
Kjetil André Aamodt Drapeau de la Norvège Norvège Ski alpin 4 2 2 8
Galina Kulakova Drapeau de l'URSS Union soviétique Ski de fond 4 2 2 8
13 Gunda Niemann Drapeau de l'Allemagne de l'Est Allemagne de l'Est
Drapeau de l'Allemagne Allemagne Patinage de vitesse 3 4 1 8
Karin Enke-Kania Drapeau de l'Allemagne de l'Est Allemagne de l'Est 3 4 1 8
15 Apolo Anton Ohno Drapeau des États-Unis États-Unis Patinage de vitesse sur piste courte 2 2 4 8

Minouska.KounakDenat



Vue d'Autriche, la Zugspitze a 27 cm de moins qu'en Allemagne. En effet, l'Autriche prend encore comme référence le niveau de Trieste alors que l'Allemagne cale ses mesures sur le niveau d'Amsterdam.

LE MONT BLANC ALLEMAND QUE LES ITALIENS POINTÉS DU DOIGT.
ÉCRIT DE YANIS.

La Zugspitze est un sommet situé dans la chaîne des Alpes, dans le massif du Wetterstein, dans les Alpes bavaroises. C'est le point culminant de l'Allemagne, avec 2 962 mètres d'altitude. La Zugspitze se situe sur la frontière autrichienne, mais le point culminant est en Allemagne1. Elle fait partie du district de Garmisch-Partenkirchen.

La Zugspitze est située dans une région de sports d'hiver et dispose d’un petit glacier, le Schneeferner, qui s’est rétréci pendant les dernières années à cause du réchauffement climatique. Site hautement touristique, ce sommet est notamment accessible par le chemin de fer de la Zugspitze et par des téléphériques, tant du côté allemand que du côté autrichien, ce dernier construit en 1926 par la société de téléphériques allemande Adolf Bleichert & Co.2 Du sommet, la vue s'étend sur quatre pays : vers Munich en Allemagne, le Grossvenediger en Autriche, le pic de la Bernina en Suisse et les Dolomites en Italie. Les températures moyennes se montent à −11,2 °C en janvier et 2,0 °C en juillet. La couverture de neige atteint en moyenne 385 cm en mars.

Toponymie

Zugspitze signifie littéralement « pointe du train ». Il s'agit vraisemblablement d'une référence au fait que de nombreux trains d'avalanches se déclenchent depuis cette zone[réf. nécessaire]. Plusieurs noms de lieu de la région comportent ce nom Zug (« train »), pour des raisons similaires. Jusqu'au XIXe siècle, on utilisait plutôt la dénomination Zugspitz.
La première ascension
Zugspitzplatt et Zugspitze vus de la Hohe Munde
Le sommet vu du flanc occidental tyrolien
Vue de la plateforme sommitale en direction du sud-ouest

C'est le lieutenant topographe Josef Naus, en mission pour le Bureau royal de topographie de Bavière (Königlich Bairisches Topographisches Bureau), accompagné de l'aide-géomètre Maier et du guide de montagne Joh. Georg Deutschl qui a officiellement atteint le premier le sommet le 27 août 1820. Mais une ascension antérieure par des habitants de la région est possible, qui serait restée anonyme.

La première ascension hivernale a été réalisée le 7 janvier 1882 par F. Kilger, H. et J. Zametzer et H. Schwaiger. Quelle que soit la voie empruntée, le dénivelé de 2 200 mètres réserve l'ascension pédestre de la Zugspitze aux montagnards entraînés.
Station météorologique d'altitude

À l'automne 1898, Adolf Wenz a planifié la construction d'un observatoire météo sur la Zugspitze. Cet observatoire était le résultat d'une coopération entre l'Institut météorologique de Munich et les clubs alpins autrichien et allemand (Deutschen und Österreichischen Alpenvereins (DuÖAV)). Les travaux débutèrent en 1899 et l'observatoire a été inauguré le 19 juillet 1900 par le gouvernement royal de Bavière. Le météorologue, alpiniste et plus tard chercheur en Antarctique Josef Enzensperger y passa l'hiver 1900 comme premier observateur sur la nouvelle station d'observation du temps.

À part une courte interruption après la fin de la Seconde Guerre mondiale, des équipes permanentes d'observation se relaient dans cet observatoire. Non loin de là, l'Autriche entretient une station d'observation automatique.
Altitude exacte

Pendant longtemps, l'altitude de la Zugspitze a varié entre 2 960 et 2 970 mètres selon les sources. La valeur de 2 962,06 mètres est désormais officiellement attestée par le Bureau de mesure du Land de Bavière (Bayerischen Landesvermessungsamt).

Vue d'Autriche, la Zugspitze a 27 cm de moins qu'en Allemagne. En effet, l'Autriche prend encore comme référence le niveau de Trieste alors que l'Allemagne cale ses mesures sur le niveau d'Amsterdam.
Ascension pour les touristes

Le sommet peut être atteint soit par le chemin de fer à crémaillère partant de Garmisch-Partenkirchen, soit en téléphérique au départ du hameau d'Eibsee, un des cinq quartiers de la commune de Grainau. Du côté autrichien l'ascension est possible grâce au téléphérique au départ d'Obermoos sur la commune d'Ehrwald.
Notes et références

↑ Zugspitze [archive], http://geoportal.bayern.de [archive].
↑ (en) Peter von Bleichert, Bleichert's Wire Ropeways, Amazon Digital Services LLC, 2014 (ISBN 1523230754) (ASIN B00DJZ6QSI)

Liens externes

(de) Page d'accueil de la Compagnie bavaroise de la Zugspitze (Bayerischen Zugspitzbahn (téléphérique) [archive]
(de) Page d'accueil de la Compagnie tyrolienne de la Zugspitze (Tiroler Zugspitzbahn) [archive]
L'histoire des remontées et le téléphérique Tiroler Zugspitzbahn [archive]
(de) Jubiläumsgrat Zugspitze [archive]
(de) Höllental Klettersteig auf die Zugspitze [archive]
(de) La Zugspitze sur le site Steinmandl.de [archive]
(de) Image d'une randonnée sur la Reintal [archive]
(de) Jubiläumsgrat - eine Winterbegehung [archive]
(de) Description de l'ascension [archive] avec courbe de profil
(de) Station de recherche sur l'environnement Schneefernerhaus [archive] sur la Zugspitzplatt

NASA's Mars rover Curiosity has begun the steep ascent of an iron-oxide-bearing ridge
that's grabbed scientists' attention since before the car-sized rover's 2012 landing.

"We're on the climb now, driving up a route where we can access the layers we've studied
from below," said Abigail Fraeman, a Curiosity science-team member
at NASA's Jet Propulsion Laboratory in Pasadena, California.

"Vera Rubin Ridge" stands prominently on the northwestern flank of Mount Sharp,
resisting erosion better than the less-steep portions of the mountain below and above it.
The ridge, also called "Hematite Ridge," was informally named earlier this year in honor
of pioneering astrophysicist Vera Rubin.

"As we skirted around the base of the ridge this summer, we had the opportunity to observe
the large vertical exposure of rock layers that make up the bottom part of the ridge,"
said Fraeman, who organized the rover's ridge campaign. "But even though steep cliffs
are great for exposing the stratifications, they're not so good for driving up."

The ascent to the top of the ridge from a transition in rock-layer appearance at the bottom
of it will gain about 213 feet (65 meters) of elevation -- about 20 stories.
The climb requires a series of drives totaling a little more than a third of a mile (570 meters).
Before starting this ascent in early September, Curiosity had gained a total of about 980 feet (about 300 meters)
in elevation in drives totaling 10.76 miles (17.32 kilometers) from its landing site to the base of the ridge.

Curiosity's telephoto observations of the ridge from just beneath it show finer layering,
with extensive bright veins of varying widths cutting through the layers.

"Now we'll have a chance to examine the layers up close as the rover climbs," Fraeman said.

Curiosity Project Scientist Ashwin Vasavada of JPL said, "Using data from orbiters and our own
approach imaging, the team has chosen places to pause for more extensive studies on the way up,
such as where the rock layers show changes in appearance or composition.
But the campaign plan will evolve as we examine the rocks in detail. As always,
it's a mix of planning and discovery."

In orbital spectrometer observations, the iron-oxide mineral hematite shows up more
strongly at the ridge top than elsewhere on lower Mount Sharp, including locations
where Curiosity has already found hematite. Researchers seek to gain better understanding
about why the ridge resists erosion, what concentrated its hematite, whether those factors
are related, and what the rocks of the ridge can reveal
about ancient Martian environmental conditions.

"The team is excited to be exploring Vera Rubin Ridge, as this hematite ridge has been
a go-to target for Curiosity ever since Gale Crater was selected as the landing site,
" said Michael Meyer, lead scientist of NASA's Mars Exploration Program
at the agency's Washington headquarters.

During the first year after its landing near the base of Mount Sharp,
the Curiosity mission accomplished a major goal by determining that billions
of years ago, a Martian lake offered conditions that would have been favorable
for microbial life. Curiosity has since traversed through a diversity of environments
where both water and wind have left their imprint. Vera Rubin Ridge and layers
above it that contain clay and sulfate minerals provide tempting opportunities
to learn even more about the history and habitability of ancient Mars.

For more about Curiosity, visit:

https://mars.jpl.nasa.gov/msl

News Media Contact
Guy Webster
Jet Propulsion Laboratory, Pasadena, Calif.
818-354-6278
guy.webster@jpl.nasa.gov

Laurie Cantillo / Dwayne Brown
NASA Headquarters, Washington
202-358-1077 / 202-358-1726
laura.l.cantillo@nasa.gov / dwayne.c.brown@nasa.gov

2017-241


yanis la chouette

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Minouska.KounakDenat



Josef Enzensperger (né le 8 février 1873 à Rosenheim, mort le 2 février 1903 dans les îles Kerguelen)
était un météorologue et alpiniste allemand.

Biographie

À l'âge de 14 ans, Enzensperger a déménagé avec sa famille à Sonthofen en Bavière. C'est là qu'il a passé sa jeunesse et s'est initié à l'alpinisme. Enzensperger a commencé des études de droit à l'université de Munich. C'est plus tard qu'il s'est réorienté vers les sciences et en particulier la météorologie.

Parallèlement à son travail scientifique, Enzensperger a réussi plusieurs premières ascensions : par exemple en 1892 l'Öfelekopf (dans le massif du Wetterstein) et en 1894 le Kleine Halt dans le Kaisergebirge. Enzensperger a été un des fondateurs de l'Akademischer Alpenverein München (AAVM) en 1892.

À 27 ans, en 1900, Enzensperger a été le premier à passer l'hiver comme observateur dans la station météorologique d'altitude de la Zugspitze. L'année suivante, il a rejoint l'expédition d'Erich von Drygalski qui partait pour l'Antarctique. Dans le cadre de cette expédition, il a entrepris de passer l'hiver 1902-1903 avec quatre autres chercheurs dans une station scientifique des Îles Kerguelen située dans la baie de l'Observatoire. Josef Enzensperger est mort du béribéri en février 19031.

À l'occasion du centième anniversaire de sa mort, la Royal Geographical Society a érigé en 2003 une stèle commémorative à proximité de la station allemande de l'époque (49°24’ sud 69°53’ est). Le Bras Enzensperger porte son nom aux Kerguelen (49°45' de latitude sud, 69°8' longitude est).
Bibliographie

(de) Horst Höfler, Josef Enzensperger - Météologue et alpiniste, Munich, Berg, 1990
(de) Josef Enzensperger, Ein Bergsteigerleben - Alpine Aufsätze und Vorträge,
Reisebriefe und Kerguelen-Tagebuch, publié par l'Akademische Alpenverein de Munich, Alpenfreund-Verlag AG, Munich 1924

Lien externe

(de) Récit de son séjour et de sa mort dans les Îles Kerguelen, journal de la famille Luyken (1955) [archive]

Références

↑ Paul Courbon et Jean-François Le Mouël, Mission archéologique internationale en Baie de l’Observatoire -
Iles Kerguelen, 2006-2007, TAAF, mai 2009 (lire en ligne [archive]), p. 25

Minouska.KounakDenat



La Royal Geographical Society (Société géographique royale) est une société savante britannique, fondée en 1830 sous le nom de Société londonienne de géographie pour l'avancement des sciences géographiques, sous le parrainage de Guillaume IV. Elle absorba l' Association for Promoting the Discovery of the Interior Parts of Africa (fondée par Sir Joseph Banks en 1788), le Raleigh Club et la Palestine Association. Elle reçut une charte royale de la reine Victoria en 1859.

Sommaire

1 Histoire
2 Gouvernance et présidents antérieurs
2.1 Conseil
2.2 Comités
2.3 Membres
3 Dans la fiction
4 Liens externes

Histoire

Parmi les membres fondateurs, on trouve Sir John Barrow, Sir John Franklin et Sir Francis Beaufort. Ils ont été les soutiens ou associés à de nombreux explorateurs et expéditions britanniques de leur époque dont :

Charles Darwin
David Livingstone
Scott of the Antarctic
Richard Francis Burton
John Hanning Speke
Henry Morton Stanley
Ernest Shackleton
Wilhelm Junker
Robert Moffat
Joseph Thomson

Le siège de la Royal Geographical Society à Londres, conçu par Richard Norman Shaw

Aujourd'hui la Société Géographique Royale est un centre mondial leader dans l'enseignement de la géographie. Elle soutient des programmes d'éducation et d'enseignement, la recherche et les expéditions scientifiques, promeut auprès du grand public la compréhension et le plaisir de la géographie. La Société est membre du Science Council. Elle a fusionné avec l'Institute of British Geographers d'où son nom complet actuel de Royal Geographical Society (with the Institute of British Geographers). Ses bureaux se trouvent dans le quartier de Kensington, à Londres.
Gouvernance et présidents antérieurs
Conseil

La Société est gouvernée par un conseil d'administration dont est issu le président de la Société. Le conseil compte 25 administrateurs dont 22 élus par les membres pour un mandat de trois ans. En outre, des membres honoraires (qui incluent le duc de Kent comme président honoraire) assistent au conseil.
Comités

La Société a cinq comités spécialisés dont elle reçoit des conseils :

Comité d'Éducation
Comité de Recherche
Comité d'Expédition et Étude sur le terrain
Comité de Ressources d'Information
Comité de Finance

Membres

Le statut de membre de la Société est conféré aux personnes de plus de 21 ans qui ont servi au préalable la société durant cinq ans et sont impliquées dans le domaine de la géographie (recherche, publication, profession, etc.). Les candidats doivent être proposées par les membres titulaires. Les membres sont autorisés à adjoindre l’acronyme « FRGS » (pour Fellow of the Royal Geographical Society) à leur nom.
Dans la fiction

The Lost City of Z (2016), film de James Gray.


Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

la Royal Geographical Society, sur Wikimedia Commons

(en) Royal Geographical Society [archive]
(en) Royal Geographical Society Picture Library [archive]
(en) Harish Kapadia [archive]

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Président de la Royal Geographical Society
XIXe siècle Frederick John Robinson · George Murray · John Barrow · William Richard Hamilton · George Bellas Greenough · Roderick Murchison · Charles Abbot · William John Hamilton · William Henry Smyth · Roderick Murchison · Francis Egerton · Frederick William Beechey · Roderick Murchison · Bingham Baring · Roderick Murchison · Henry Rawlinson · Henry Bartle Frere · Henry Rawlinson · Rutherford Alcock · Thomas Baring · Henry Bruce · John Campbell · Richard Strachey · Mountstuart Elphinstone Grant Duff · Clements Markham
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XXIe siècle Ronald Urwick Cooke · Neil Cossons · Gordon Conway · Michael Palin · Judith Rees

Minouska.KounakDenat



Les Jeux olympiques d'été sont une compétition multisports mondiale supervisés par le Comité international olympique et se déroulant tous les quatre ans. Depuis 1996, ils sont décalés de deux ans par rapport aux Jeux olympiques d'hiver qui n'existent que depuis 1924. Lors de la création des Jeux pour sports d'hiver, les Jeux d'été et ceux d'hiver avaient lieu la même année, avant le décalage de deux ans des JO d'hiver en 1994.

Les Jeux olympiques d'Athènes en 1896 proposaient initialement 42 disciplines et réunissaient moins de 250 athlètes au total. Les Jeux olympiques d'été de 2016, qui se sont tenus à Rio de Janeiro, ont accueilli 11 402 athlètes issus de 206 nations et concourant dans 306 disciplines.

Les États-Unis occupent depuis de nombreuses années la première place au palmarès des nations, totalisant après les Jeux de Londres, 2 399 médailles dont 757 en or, tandis que le nageur américain Michael Phelps est le recordman de médailles (28) et de titres (23) aux Jeux olympiques, été et hiver compris.

Sport Multisports : athlétisme · aviron · badminton · basket-ball · boxe · canoë-kayak · cyclisme · équitation · escrime · football · gymnastique · haltérophilie · handball · hockey sur gazon · judo · lutte · natation · natation synchronisée · pentathlon moderne · plongeon · taekwondo · tennis · golf · tennis de table · tir · tir à l'arc · triathlon · voile · volley-ball · water-polo
Création 1896
Organisateur(s) Comité international olympique
Éditions 28 (3 annulées)
Périodicité quatre années

Navigation

1896 · 1900 · 1904 · 1908 · 1912 · 1916 · 1920 · 1924 · 1928 · 1932 · 1936 · 1940 · 1944 · 1948 · 1952 · 1956 · 1960 · 1964 · 1968 · 1972 · 1976 · 1980 · 1984 · 1988 · 1992 · 1996 · 2000 · 2004 · 2008 · 2012 · 2016 · 2020 · 2024 · 2028

Règles de qualification

Les règles de qualification de chaque sport olympique sont fixées par les fédérations internationales qui régissent les compétitions internationales dudit sport.

Pour les sports individuels, les athlètes sont souvent qualifiés après avoir réalisé certaines performances dans une compétition internationale, ou en étant suffisamment bien classés dans le classement (si classement il y a) de la fédération concernée. Les Comités nationaux olympiques peuvent proposer un nombre limité d'athlètes pour chaque discipline (3 en général), et décident des athlètes à présenter si le quota de qualifiés maximum a été dépassé. On voit ainsi dans un certain nombre de disciplines des athlètes issus de pays en voie de développement ayant un niveau relativement faible.

Les nations qualifient leurs équipes pour les sports d'équipe en passant par des tournois continentaux de qualifications, qui offrent selon le continent un certain nombre de places. L'équipe du pays hôte est généralement qualifiée d'office.

Villes hôtes
Olympiade Année Pays hôte Date Nations Athlètes Sports Épreuves
Total Hommes Femmes
I 1896 State Flag of Greece (1863-1924 and 1935-1970).svg Athènes (1), Grèce (1) 6–15 avril 14 241 241 0 9 43
II 1900 Drapeau de la France Paris (1), France (1) 14 mai – 28 octobre 24 997 975 22 18 95
III 1904 Flag of the United States (1896-1908).svg St. Louis, États-Unis (1) 1er juillet – 23 novembre 12 651 645 6 17 91
IV 1908 Drapeau du Royaume-Uni Londres (1), Royaume-Uni (1) 27 avril – 31 octobre 22 2 008 1 971 37 22 110
V 1912 Drapeau de la Suède Stockholm, Suède 12 mai – 27 juillet 28 2 407 2 359 48 14 102
VI 1916 Jeux attribués à Berlin, Allemagne. Annulés à cause de la Première Guerre mondiale.
VII 1920 Drapeau de la Belgique Anvers, Belgique 20 avril – 12 septembre 29 2 626 2 561 65 22 154
VIII 1924 Drapeau de la France Paris (2), France (2) 4 mai – 27 juillet 44 3 089 2 954 135 17 126
IX 1928 Drapeau des Pays-Bas Amsterdam, Pays-Bas 17 mai – 12 août 46 2 883 2 606 277 14 109
X 1932 Drapeau des États-Unis Los Angeles (1), États-Unis (2) 30 juillet – 14 août 37 1 332 1 206 126 14 117
XI 1936 Drapeau de l'Allemagne nazie Berlin, Allemagne (1) 1–16 août 49 3 963 3 632 331 19 129
XII 1940 Jeux attribués à Tokyo, Japon. Annulés à cause de la Seconde Guerre mondiale.
XIII 1944 Jeux attribués à Londres, Royaume-Uni. Annulés à cause de la Seconde Guerre mondiale.
XIV 1948 Drapeau du Royaume-Uni Londres (2), Royaume-Uni (2) 29 juillet – 14 août 59 4 104 3 714 390 17 136
XV 1952 Drapeau de la Finlande Helsinki, Finlande 19 juillet – 3 août 69 4 955 4 436 519 17 149
XVI 1956 Drapeau de l'Australie Melbourne, Australie (1) 22 novembre – 9 décembre 72 3 314 2 938 376 17 145
XVII 1960 Drapeau de l'Italie Rome, Italie 25 août – 11 septembre 83 5 338 4 727 611 17 150
XVIII 1964 Drapeau du Japon Tokyo (1), Japon (1) 10–24 octobre 93 5 151 4 473 678 19 163
XIX 1968 Drapeau du Mexique Mexico, Mexique 12–27 octobre 112 5 516 4 735 781 18 172
XX 1972 Drapeau de l'Allemagne Munich, Allemagne de l'Ouest (2) 26 août – 11 septembre 121 7 134 6 075 1 059 21 195
XXI 1976 Drapeau du Canada Montréal, Canada 17 juillet – 1er août 92 6 084 4 824 1 260 21 198
XXII 1980 Drapeau de l'URSS Moscou, Union soviétique 19 juillet – 3 août 80 5 179 4 064 1 115 21 203
XXIII 1984 Drapeau des États-Unis Los Angeles (2), États-Unis (3) 28 juillet – 12 août 140 6 829 5 263 1 566 21 221
XXIV 1988 Drapeau de la Corée du Sud Séoul, Corée du Sud 17 septembre – 2 octobre 160 8 391 6 197 2 194 23 237
XXV 1992 Drapeau de l'Espagne Barcelone, Espagne 25 juillet – 9 août 169 9 356 6 652 2 704 25 257
XXVI 1996 Drapeau des États-Unis Atlanta, États-Unis (4) 19 juillet – 4 août 197 10 318 6 806 3 512 26 271
XXVII 2000 Drapeau de l'Australie Sydney, Australie (2) 15 septembre – 1er octobre 199 10 651 6 582 4 069 28 300
XXVIII 2004 Drapeau de la Grèce Athènes (2), Grèce (2) 13–29 août 201 10 625 6 296 4 329 28 301
XXIX 2008 Drapeau de la République populaire de Chine Pékin, Chine 8–24 août 204 10 942 6 305 4 637 28 302
XXX 2012 Drapeau du Royaume-Uni Londres (3), Royaume-Uni (3) 27 juillet – 12 août 204 10 565 5 892 4 676 26 302
XXXI 2016 Drapeau du Brésil Rio de Janeiro, Brésil 5–21 août 206 11 402 NC NC 28 306
XXXII 2020 Drapeau du Japon Tokyo (2), Japon (2) 24 juillet - 9 août événement à venir
XXXIII 2024 Drapeau de la France Paris (3), France (3) 2 août - 18 août événement à venir
XXXIV 2028 Drapeau des États-Unis Los Angeles (3), États-Unis (5) Dates à définir événement à venir

Le 25 novembre 1892, alors que la fédération omnisports française fête son cinquième anniversaire dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne à Paris, Pierre de Coubertin appelle à la rénovation des Jeux olympiques.

Deux ans plus tard, le 23 juin 1894, se tint à la Sorbonne le « Congrès pour le rétablissement des Jeux olympiques ». Devant l’absence de réactions à son appel à la rénovation des Jeux olympiques deux ans plus tôt, Pierre de Coubertin parvient alors à convaincre l'Angleterre, les États-Unis, mais aussi la Jamaïque, la Nouvelle-Zélande ou la Suède notamment. Plus de 2 000 personnes représentant douze nations assistent finalement au congrès, qui vote à l’unanimité la rénovation des Jeux olympiques. Une autre décision importante prise à l’occasion de ce congrès est la condamnation des règlements sportifs de certaines fédérations (anglaises notamment) excluant les ouvriers et les artisans au nom d’un élitisme social qui allait à l’encontre des idéaux égalitaires français.

Cinq pays — Australie, France, Grande-Bretagne, Grèce et Suisse — ont envoyé des équipes à chaque jeux olympique. Le seul pays à avoir obtenu au moins une médaille d'or à chaque Jeux est la Grande-Bretagne, entre une médaille d'or en 1904, 1952 et 1996 et cinquante-six médailles d'or en 1908.

En général seules les nations reconnues sont représentées, mais quelques pays dont la légitimité est contestée sont autorisés à participer. Le CIO a demandé par exemple à la République de Chine (Taiwan), à ne pas confondre avec la République populaire de Chine, de participer sous le nom « Chinese Taipei » avec un drapeau qui n'est pas celui de la République de Chine afin d'éviter que la République populaire de Chine se sente offensée.

LE PRIX NOBEL DE LA PAIX...

ECRIT DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
OU
TAY
La chouette effraie


yanis la chouette

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Date d'inscription : 24/02/2017

Minouska.KounakDenat



Paavo Nurmi est l'athlète ayant cumulé le plus grand nombre de médailles aux Jeux olympiques. Au nombre de médailles individuelles, Ray Ewry (8 médailles) devance Carl Lewis (7 médailles). L'américaine Allyson Felix détient le record de médailles remportées par une athlète féminine (9).
Athlètes les plus médaillés aux Jeux olympiques3 Athlète Pays Or Argent Bronze Total
Paavo Nurmi Drapeau de la Finlande Finlande 9 3 0 12
Carl Lewis Drapeau des États-Unis États-Unis 9 1 0 10
Ray Ewry Drapeau des États-Unis États-Unis 8 0 0 8
Usain Bolt Drapeau de la Jamaïque Jamaïque 8 0 0 8
Allyson Felix Drapeau des États-Unis États-Unis 6 3 0 9
Ville Ritola Drapeau de la Finlande Finlande 5 3 0 8
Evelyn Ashford Drapeau des États-Unis États-Unis 4 1 0 5
Hannes Kolehmainen Drapeau de la Finlande Finlande 4 1 0 5
Mel Sheppard Drapeau des États-Unis États-Unis 4 1 0 5
Emil Zátopek Drapeau de la Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie 4 1 0 5
Fanny Blankers-Koen Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 4 0 0 4
Betty Cuthbert Drapeau de l'Australie Australie 4 0 0 4
Harrison Dillard Drapeau des États-Unis États-Unis 4 0 0 4
Michael Johnson Drapeau des États-Unis États-Unis 4 0 0 4
Robert Korzeniowski Drapeau de la Pologne Pologne 4 0 0 4
Alvin Kraenzlein Drapeau des États-Unis États-Unis 4 0 0 4
Al Oerter Drapeau des États-Unis États-Unis 4 0 0 4
Jesse Owens Drapeau des États-Unis États-Unis 4 0 0 4
Lasse Virén Drapeau de la Finlande Finlande 4 0 0 4
Barbel Wockel Drapeau de l'Allemagne de l'Est Allemagne de l'Est 4 0 0 4

Plus grand nombre de médailles d’or individuelles

8 : Drapeau : États-Unis Ray Ewry (hauteur sans élan en 1900, 1904, 1908 ; longueur sans élan en 1900, 1904, 1908 ; triple saut sans élan en 1900, 1904).
7 : Drapeau : États-Unis Carl Lewis (100 m en 1984 et 1988 ; 200 m en 1984 ; longueur en 1984, 1988, 1992 et 1996).
6 : Drapeau : Finlande Paavo Nurmi (1 500 m en 1924 ; 5 000 m en 1924 : 10 000 m en 1920 et 1928 ; cross-country en 1920 et 1924).
6 : Drapeau : Jamaïque Usain Bolt (100 m en 2008, 2012 et 2016 ; 200 m en 2008, 2012 et 2016).
4 : Drapeau : États-Unis Alvin Kraenzlein (60 m haies, 110 m haies, 200 m haies et longueur en 1900).
4 : Drapeau : Finlande Hannes Kolehmainen (5 000 m, 10 000 m et cross-country en 1912 ; marathon en 1920).
4 : Drapeau : Tchécoslovaquie Emil Zátopek (10 000 m en 1948 ; 5 000 m, 10 000 m et marathon en 1952).
4 : Drapeau : États-Unis Al Oerter (lancer du disque en 1956, 1960, 1964 et 1968).
4 : Drapeau : Finlande Lasse Viren (5 000 m en 1972 et 1976 ; 10 000 m en 1972 et 1976).
4 : Drapeau : Pologne Robert Korzeniowski (20 km marche en 2000 ; 50 km marche en 1996, 2000 et 2004).
4 : Drapeau : États-Unis Allyson Felix (200 m en 2004, 2008 et 2012 ; 400 m en 2016).
4 : Drapeau : Jamaïque Veronica Campbell-Brown (100 m en 2004 et 2012 ; 200 m en 2004 et 2008).

RAPPORT DE
CARL LEWIS
SOUS L’ÉGIDE DE Y'BECCA...
CARL LEWIS FUT CELUI QUI A BATTU LE RECORD DE JESSE OWENS SUR LA LONGUEUR
ET RÉALISA BIEN AUTRES EXPLOITS.
PARADOXALEMENT; IL EST UNE FORME DE POULIDOR DE L’ATHLÉTISME.
HOMMAGE LUI EST RENDU...
ECRIT DE Y'BECCA
SOUS
L’ÉGIDE DU CITOYEN TIGNARD YANIS

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