TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS
5 min il y a 5 minutes
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Au chant VI de l’Énéide, Virgile dit:
Dédale (en grec ancien Δαίδαλος/Daídalos) est un homme de la mythologie grecque. Il est connu pour être un inventeur, un sculpteur, un architecte, un forgeron dont le talent était exceptionnel: la scie et le compas
de Perdrix.
Y'BECCA.
TAY
Antoine van Dyck (prononcé en néerlandais : [vɑn ˈdɛˑɪ̯k]), né le 22 mars 1599 à Anvers et mort le 9 décembre 1641 à Blackfriars, près de Londres, est un peintre et graveur baroque flamand, surtout portraitiste, qui a été le principal peintre de cour en Angleterre, après avoir connu un grand succès en Italie et en Flandre.
Il est notamment réputé pour les portraits qu'il réalisa du roi Charles Ier d'Angleterre, de sa famille et de la cour, peints avec une élégance décontractée qui influencera notablement les portraitistes anglais pendant près d'un siècle et demi.
Il peignait également des sujets religieux et mythologiques, et était aussi un maître de la gravure à l'eau-forte.
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56 min il y a 56 minutes
#MinervaEventi. #GiovanniSartori: «Grazie per aver accolto la mia biblioteca. Spero che serva ad “uomini vedenti” che sanno leggere». In diretta da #BibliotecaSenato, convegno in sua memoria → http://webtv.senato.it/webtv_live?canale=webtv2 …
Séjour en Italie
Toutefois, après quatre mois de séjour à Londres, il retourne en Flandres avant de partir, fin 1621, pour l'Italie où il s'installe pendant six ans, étudiant les maîtres italiens tels que Titien et Véronèse, tout en commençant sa carrière de portraitiste à succès. Bien qu'il se soit rendu à Palerme en Sicile, et dans d'autres villes italiennes, il est surtout resté à Gênes où il décora les palais somptueux des nobles génois de tableaux religieux et de portraits dans lesquels il mettait toujours en valeur la position sociale importante de ses modèles. Il a alors développé un style de portrait de plain-pied, en s'appuyant sur le style de Paul Véronèse, du Titien ainsi que de toiles que Rubens réalisa lorsqu'il vécut lui-même à Gênes.
En 1627, il retourna à Anvers pendant cinq ans où il peignit une grande quantité de chefs-d’œuvre. Personnage charmant, van Dyck savait charmer ses commanditaires et, comme Rubens, il était capable de se mêler aux milieux aristocratiques ce qui lui facilitait l'obtention de nouvelles commandes. Il réalisa des portraits plus affables et élégants encore que ceux de ses maîtres flamands, comme le portrait taille réelle d'un groupe de vingt-quatre conseillers municipaux de Bruxelles qui orna la chambre du conseil mais qui fut détruit en 16958. En outre, au cours de cette période, il commença également à produire de nombreuses œuvres religieuses, notamment de grands retables, et il se lança aussi dans la gravure.
Sa réputation parvint aux oreilles de Charles Ier d’Angleterre qui le rappela.
Œuvres imprimées
Article détaillé : Icones Principum Virorum.
Pieter Brueghel le Jeune, gravure de van Dyck, The Frick Collection
C'est sans doute après être revenu à Anvers de retour d'Italie que van Dyck a commencé son Iconographie, un ouvrage rassemblant des portraits d'éminents contemporains (hommes d'état, savants, artistes). Pour ce projet, Van Dyck a produit de nombreux dessins. Dix-huit portraits ont été gravé à l'eau-forte par Van-Dyck lui-même, tandis que la majorité des planches sont de la main de graveurs professionnels qui ont interprété les dessins du maître. Les planches de la main de Van-Dyck semblent avoir été mises dans le commerce qu'après sa mort, et les tirages des premiers états sont très rares18. Il a continué à compléter la série au moins jusqu'à son départ pour l'Angleterre, mais c'est sans doute à Londres qu'il fit réaliser celle d'Inigo Jones.
L'Iconologie fut un grand succès, mais c'est la seule fois que Van Dyck s'aventura dans la gravure car la réalisation de portraits peint payait sans doute mieux et qu'il était en outre très demandé. La grande qualité de l'ensemble est reconnue des historiens de l'art « La gravure de portraits existait à peine avant lui, et elle est soudainement apparue dans son travail au plus haut point qu'elle a jamais atteint dans l'art »19.
À sa mort, il existait quatre-vingt planches réalisées par d'autres, dont cinquante deux faites par des artistes, outre les dix-huit réalisées par van Dyck lui-même. Ces planches furent achetées par un éditeur et ont été utilisées pendant des siècles de sorte qu'elles finissaient par s'user ce qui impliquait d'en refaire périodiquement, ce qui explique que, à la fin du XVIIIe siècle, il y avait plus de deux cents planches de portraits qui ont d'ailleurs été rachetées par le musée du Louvre18.
L'iconographie de van Dyck fut assez influente comme modèle commercial de la reproduction de gravures. Sa collection de planches de dessins, maintenant oubliée, fut très populaire jusqu'à l'avènement de la photographie. Le style des gravures van Dyck, avec des lignes ouvertes et des points, contrastait remarquablement de celui d'autres grands graveurs de portraits de l'époque, comme Rembrandt, et eut un faible impact stylistique jusqu'à la fin du XIXe siècle, où il influença des artistes telles que James Whistler. L'historien d'art Hyatt Mayor écrivit à ce sujet :
« Les graveurs ont par conséquent étudié van Dyck car ils peuvent espérer se rapprocher de sa brillante authenticité, alors que personne ne peut espérer approcher la complexité des portraits de Rembrandt. »
JE RÉPONDS QUE TOUTE MATIÈRE POSSÈDE UN DOUBLE MAIS SON EMPREINTE DEMEURE UNIQUE: CES PROPOS SONT VALABLE POUR REMBRANDT ET VAN DYCK. NOTRE REGARD ET NOTRE OBSCURANTISME FASCINENT UNE TOILE COMME UNE FOI SE MUE DANS LA PENSÉE. CES MOTS QUI PORTENT LE POÈTE ET L'IMAGINAIRE DES COULEURS DANS CETTE RÉALITÉ QUE LE VIDE N'EST PAS LE RIEN.
TAY
L’eau-forte est un procédé de gravure en taille-douce sur une plaque métallique à l’aide d’un mordant1 chimique (un acide). L’artiste utilisant l’eau-forte est appelé aquafortiste. À l’origine, l’eau-forte était le nom donné à l’acide nitrique. « Cette appellation elle-même est celle de l’acide nitrique étendu d’eau : l’aqua-fortis des anciens alchimistes »2. Aujourd’hui, l’acide nitrique est remplacé par des mordants moins toxiques, tels le perchlorure de fer.
L’eau-forte est un procédé de taille indirecte (par morsure du métal par un acide), par opposition à la taille directe (à l’aide d’outils, tels burin ou pointe sèche). « En un sens général, l’eau-forte, qui est à la fois le procédé, la gravure sur métal et l’estampe obtenue par cette gravure, s’oppose aux autres procédés de taille-douce (ou gravure en creux), exécutés aux outils (burin, pointe sèche, manière noire). »
Parmi les différents procédés d’eaux-fortes, on trouve l’aquatinte, la gravure au lavis ou la manière de crayon. Toutes désignent une technique de gravure où l’image est creusée sur une plaque de métal à l’aide d’un acide. Elles diffèrent en revanche par les outils ou vernis à graver utilisés. Le principe est simple : sur la plaque de métal préalablement recouverte d’un vernis à graver, l’artiste dessine son motif à la pointe métallique. La plaque est ensuite placée dans un bain d’acide qui « mord » les zones à découvert et laisse intactes les parties protégées. Après nettoyage du vernis, la plaque est encrée et mise sous presse.
« Eau forte » désignait originellement l'acide nitrique, alors employé par les graveurs dans la réalisation des plaques de cuivre gravées, ou plutôt oxydées par cette substance. Par la suite, la technique, de même que les œuvres produites par cette technique, sont appelées du même nom. Aujourd'hui, le terme d'eau-forte ne désigne plus que la technique de gravure et les œuvres produites.
Elle est rapidement employée dès le Moyen Âge par les orfèvres arabes, en Espagne et à Damas. Dès le début du XVe siècle, Daniel Hopfer, armurier, aurait été celui qui a appliqué cette technique dans le domaine de l’image imprimée.
Femme baignant ses pieds (1513), considérée comme la première eau-forte datée de l'histoire4.
De grands graveurs, comme Urs Graf (1485-1527, actif à Zurich et à Bâle) dès 1513, et Albrecht Dürer (Nuremberg, 1471-1528), en 1515, sont parmi les premiers à exploiter cette technique pour ses caractéristiques propres.
« À partir des années 1530, elle trouve sa véritable voie avec Francesco Mazzola (Parme, 1503-Casal Maggiore, 1540) dit Parmigianino ou Le Parmesan, qui s’empare de cette technique et en use avec un brio extraordinaire2. » L’eau-forte devient très rapidement le moyen d’expression favori des « peintres-graveurs ».
C'est grâce à Antonio da Trento que la technique fut utilisée par l’école de Fontainebleau[réf. nécessaire].
À l’origine, l’outil employé est une simple pointe, qui permet des effets graphiques proches de ceux de la plume. Cependant, cette technique connaît une importante transformation au début du XVIIe siècle, grâce à trois innovations majeures dues à Jacques Callot (Nancy, 1592-1635), graveur lorrain formé en Italie. Celui-ci découvre la possibilité d’utiliser l’« échoppe », outil proche du burin, présentant un profil triangulaire, qui permet des effets de variation dans la grosseur du trait et, donc, l’usage des pleins et des déliés. Les possibilités graphiques s’en trouvent multipliées. Il abandonne également le vernis mou, utilisé jusque-là, qui ne permettait pas au graveur de poser la main sur la plaque. Il lui substitue un vernis dur, utilisé par les luthiers, qui donne ainsi une facilité d’exécution réellement analogue à celle du dessin. De plus, il met au point un procédé de morsure dite « à bains multiples », c'est-à-dire qu’il a l’idée de protéger certaines parties de la plaque après une première morsure, avant de la plonger à nouveau dans le bain corrosif. Cela lui permet de jouer sur l’épaisseur et la profondeur des tailles et de varier ainsi la ligne avec une grande précision.
Il ouvre ainsi la voie à un nouveau terrain d’expérimentation : Abraham Bosse (Tours, 1602-Paris, 1676), grâce à l’emploi d’un vernis plus mou, permet à l’eau-forte de rivaliser avec le travail des burinistes. Celui-ci est tout d’abord l’auteur du Traité des manières de graver en taille douce sur l’airain par le moyen des eaux fortes et des vernis durs et mols, publié en 1645, premier manuel pratique et théorique sur l’eau-forte. Il tente par ce biais de faire admettre la gravure comme art majeur, au même titre que la peinture, la sculpture ou l’architecture. Quelques années plus tard, en 1648, lorsque l’Académie royale de peinture et de sculpture est créée en France, il est le premier graveur à y être accepté et à y dispenser des cours au même titre que l’enseignement du dessin, de l’anatomie et de la théorie de l'art. Sous son impulsion, l’Édit de Saint-Jean de Luz, en 1660, consacre la gravure comme art libre. L’eau-forte et toutes les autres techniques de l’estampe sont désormais considérées comme un art à part entière, propre à rivaliser avec la peinture de chevalet et les autres arts figuratifs.
Rembrandt (Leyde, 1606-Amsterdam, 1669) exploite la technique de l’eau-forte au maximum de ses possibilités, en adoptant la technique des bains multiples. Il s’intéresse au processus d’impression en testant divers types de papiers, d’encre et de techniques d’encrage. Au XVIIe siècle, Claude Gellée, Ruysdael et Van Ostade utilisent l’eau-forte pour leurs gravures de paysages. Au siècle suivant, Gabriel de Saint-Aubin pousse la technique au paroxysme de ses moyens. Le Piranèse, dans ses Prisons, utilise l’eau-forte pour renforcer l’atmosphère étrange des bâtiments. N’oublions pas Watteau, Boucher et Lorenzo Tiepolo.
Au XVIe siècle, Hercules Seghers, des Pays-Bas, grave surtout des paysages montagneux désolés. Anne Claude Philippe de Tubières, comte de Caylus, au XVIIe siècle, en France, est un archéologue et un graveur de talent, membre honoraire de l’Académie royale de peinture et de sculpture. En Espagne, au XVIIIe siècle, Goya offre la première réalisation d'une série d'estampes de caricatures avec Los Caprichos.
Aux XIXe et XXe siècles, de grands noms de la peinture se sont adonnés aux plaisirs de l’eau-forte : Pissarro, Degas, Paul Renouard, Besnard, Matisse, Picasso et Gabriel Belgeonne.
Gravure de peintre par excellence, l’eau-forte a contribué à donner à l’estampe ses lettres de noblesse.
Technique
Matrice préparée à l’eau-forte par Albrecht Dürer au XVIe siècle.
Dans ce procédé de gravure en taille-douce (comme la gravure au burin ou à la pointe sèche), le motif est gravé en creux et l'encre va au fond des tailles.
La plaque de métal, généralement du cuivre, plus résistante aux nombreuses impressions, ou de zinc, plus malléable, est recouverte sur la face qui sera gravée, d’un vernis à graver (dur ou mou) résistant à la solution utilisée pour mordre et recouverte sur son dos, soit également d'un vernis, soit d'un film protecteur également résistant à cette solution.
Le graveur exécute son dessin à l’aide de différents outils, avec lesquels il retire le vernis aux endroits qui contiendront l'encre lors de l'impression. Le vernis doit être retiré en fines striures afin d'éviter les « crevés », des grandes zones sans vernis qui ne pourront pas retenir efficacement l'encre, lors de l'encrage de la plaque.
La plaque est ensuite plongée dans la solution mordante, adaptée au métal, comme un acide, de façon à creuser les zones dégagées. Le bain utilisé est plus ou moins dilué et le temps de morsure plus ou moins long, selon la profondeur de taille que l’on veut obtenir. On peut également jouer sur le choix du « mordant », afin d’obtenir des attaques plus ou moins franches, voire parvenir à certains effets : l’utilisation de fleur de soufre en suspension permet par exemple d’obtenir, par une attaque diffuse et peu profonde (punctiforme), des effets de brume.
Le vernis est ensuite retiré avec un solvant de type white spirit et la plaque encrée. L'encre doit être étalée sur l'ensemble de la plaque, et bien pénétrer dans les fentes. L’excès d'encre est soigneusement retiré en frottant délicatement et parallèlement à la plaque avec de la tarlatane, afin de laisser de l'encre dans les entailles, mais de dégager celle présente sur les surfaces planes, non creusées, de la plaque. Certains utilisent également du papier journal, puis du papier de soie. La plaque est recouverte d'une feuille de papier gravure préalablement humidifiée, recouverte de langes et passée sous presse. Les rouleaux de la presse à taille-douce vont appuyer fermement sur la feuille et permettre ainsi le transfert de l’encre. Le résultat final est inversé par rapport à l’image gravée sur la plaque.
Le procédé à l'eau-forte n’est donc pas seulement mécanique, mais aussi chimique. Le geste le rapproche de la technique du dessin, ce qui n’est pas le cas des techniques sèches. L’eau-forte a l’avantage d’être bien plus facile à mettre en œuvre que le burin, qui nécessite une formation longue. Surtout, elle permet une plus grande rapidité d’exécution.
La plaque peut être également retravaillée au burin ou à la pointe sèche, mêlant ainsi plusieurs techniques.
En cas de repentir, le graveur peut repolir sa plaque, ou la gratter, à l’aide du grattoir, du brunissoir ou d’abrasifs (acide).
Notes et références
↑ Substance attaquant le métal.
↑ a, b et c André Béguin, Dictionnaire technique de l’estampe, op. cit.
↑ « Technique de gravure à l'eau forte », vidéo explicative sur le site henry-biabaud.guidarts.com [archive].
↑ Hors texte 26, dans E. S. Lumsden, The Art of Etching, Courier Corporation, 2012, p. 169.
Bibliographie
A. Béguin, Dictionnaire technique de l'estampe, Bruxelles (1977), 2e édition 1998, 346 p. (ISBN 978-2903319021).
A. Bosse, Traité des manières de gravure en taille-douce, Paris, 1645.
M. Lalane, Traité de la gravure à l’eau-forte, Paris, 1866.
Maria Cristina Paoluzzi, La Gravure, Solar, 2004, 191 p. (ISBN 978-2263037290).
S. Renouard de Bussière, « Les subtilités de Rembrandt aquafortiste », Dossier de l’art, no 129, 2006, p. 40-51.
K. Robert, Traité pratique de la gravure à l’eau-forte, Paris, 1928.
R. Savoie, L’Eau-forte en couleurs, Montréal, 1972.
Michel Terrapon, L’Eau-forte, Genève, Bonvent, coll. « Les métiers de l’art », 1975.
Articles connexes
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La chouette effraie