Maria do Carmo Miranda Da Cunha, dite Carmen Miranda, est une actrice et chanteuse portugaise1, née le 9 février 1909 à Marco de Canaveses (Portugal) et morte le 5 août 1955 à Beverly Hills (Californie).
The Weeknd - I Feel It Coming ft. Daft Punk.
https://www.youtube.com/watch?v=qFLhGq0060w
Surnommée « la bombe brésilienne », elle fit preuve d'un indiscutable tempérament comique et participa à beaucoup de comédies musicales, latino-américaines dans les années 1940, à la 20th Century Fox. En 1945, elle était la femme la mieux payée des États-Unis2.
Bien que saluée comme une artiste de talent, sa popularité a décliné jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Son talent de chanteuse et d'interprète, cependant, a souvent été éclipsé par le caractère exotique de leurs présentations. À une époque où Hollywood militait pour empêcher les nations d'Amérique latine de s'aligner avec l'Axe, Carmen Miranda est devenue l'incarnation d'un exotisme générique de l'Amérique latine adopté par l'Amérique du Nord mais rejeté à cause de son authenticité et de sa condescendance par les Brésiliens3.
Considérée comme précurseuse du « tropicalisme », mouvement culturel brésilien des années 1960, Carmen Miranda a été la première star latino-américaine à poser ses empreintes devant le Grauman's Chinese Theatre en 1941.
En 20 ans de carrière, Miranda a enregistré 279 chansons au Brésil et 34 aux États-Unis pour un total de 313. Un musée a été construit plus tard à Rio de Janeiro, en son honneur. En 1995, elle a fait l'objet du documentaire Carmen Miranda: Bananas is my Business, réalisé par Helena Solberg. Elle a été classée par le magazine Rolling Stone comme la 15e plus grande voix de la musique brésilienne, une icône et un symbole international du pays à l'étranger.
Daft Punk - Lose Yourself to Dance (Official Version).
https://www.youtube.com/watch?v=NF-kLy44Hls
Si la popularité de Miranda aux États-Unis continue d'augmenter, elle perd la faveur de certains Brésiliens. Le 10 juillet 1940, elle retourne au Brésil où, bien qu'accueillie par de nombreux fans, la presse brésilienne commence à critiquer sa soumission au mercantilisme américain et l'image négative du Brésil qu'elle projette. La bonne société juge son image « trop négroïde » et un journal parle, à propos de son répertoire, de « sambas pour noirs de mauvais goût ». D'autres lui reprochent d'incarner le stéréotype de la « bimbo latina », belle et intéressée, depuis son arrivée aux États-Unis. Lors de sa première interview au New York World-Telegram, Miranda, dont la connaissance de l'anglais était alors limitée, avait en effet déclaré : « I say money, money, money. I say twenty words in English. I say money, money, money and I say hot dog! ».
Les films de Miranda sont accusés de caractériser l'Amérique centrale et du Sud d'une manière culturellement homogène, au travers du prisme des préjugés américains, et non pas dans leur diversité réelle. Ainsi Sous le ciel d'Argentine apparaît comme une fusion de cultures en provenance du Mexique, Cuba et le Brésil et est interdit en Argentine au motif qu'il dépeint « à tort la vie à Buenos Aires ».
Des sentiments similaires sont ressentis à Cuba lors de la sortie de Week-end à la Havane (1941). Les critiques estiment que la danse de Miranda n'a rien de cubaine et que son interprétation n'est qu'une hybridation de la culture brésilienne et d'autres cultures latines.
Le 15 juillet 1940, elle apparaît lors d'un concert de charité organisé par la première dame Darcy Vargas, devant les membres de la haute société. Elle salue le public en anglais, mais est accueillie par un silence. Lorsque Miranda commence à chanter une chanson d'un de ses numéros, The South American Way, le public se met à la huer. Elle tente de terminer son numéro, mais renonce et quitte la scène. L'incident la blesse profondément. Le lendemain, la presse brésilienne lui reproche d'être « trop américanisée ». Quelques semaines plus tard, elle répond à la critique par la chanson Disseram Que Voltei Americanizada. Elle ne reviendra pas au Brésil avant quatorze ans.
Daft Punk - Instant Crush (Video) ft. Julian Casablancas.
https://www.youtube.com/watch?v=a5uQMwRMHcs
Yanis Tignard La séduction est un concept... L'innocence est elle un concept, je parle de la vraie, celle qui n'a pas d'image, de mots ou même de vraisemblance. on désigne aussi comme concept toute idée, le plus souvent commerciale, plus ou moins novatrice. la décoration, tout comme l'idée commerciale de base, d'un commerce franchisé, le design et la fonction d'un objet, sont parfois désignés comme des concepts. Parlons de vous, on vous a transformé en concept pour vous intégrée ou vous récupérer... Mais la jeune Fille qui est né, peut s'amuser avec les mots tout en conservant une empreinte digitale propre... Oui, ceux qui vivent du concept vous dirons que Oui mais il demeure des Diogénes, des Marginals qui n'accordent foi qu'en leur épicurisme sans se soucier de la moindre image qu'ils peuvent donner. Par contre, le meurtre, oui, est un concept.... Un concept est un contenu de pensée, parfois considéré comme une idée abstraite, donc séparée de la réalité d'une chose, d'une situation, d'un phénomène. Un concept se distingue aussi bien de la chose désignée par ce concept, que du mot ou de l'énoncé verbal, qui est le signifiant de ce concept.
MOSAÏQUE DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
The Weeknd - I Feel It Coming ft. Daft Punk.
https://www.youtube.com/watch?v=qFLhGq0060w
Surnommée « la bombe brésilienne », elle fit preuve d'un indiscutable tempérament comique et participa à beaucoup de comédies musicales, latino-américaines dans les années 1940, à la 20th Century Fox. En 1945, elle était la femme la mieux payée des États-Unis2.
Bien que saluée comme une artiste de talent, sa popularité a décliné jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Son talent de chanteuse et d'interprète, cependant, a souvent été éclipsé par le caractère exotique de leurs présentations. À une époque où Hollywood militait pour empêcher les nations d'Amérique latine de s'aligner avec l'Axe, Carmen Miranda est devenue l'incarnation d'un exotisme générique de l'Amérique latine adopté par l'Amérique du Nord mais rejeté à cause de son authenticité et de sa condescendance par les Brésiliens3.
Considérée comme précurseuse du « tropicalisme », mouvement culturel brésilien des années 1960, Carmen Miranda a été la première star latino-américaine à poser ses empreintes devant le Grauman's Chinese Theatre en 1941.
En 20 ans de carrière, Miranda a enregistré 279 chansons au Brésil et 34 aux États-Unis pour un total de 313. Un musée a été construit plus tard à Rio de Janeiro, en son honneur. En 1995, elle a fait l'objet du documentaire Carmen Miranda: Bananas is my Business, réalisé par Helena Solberg. Elle a été classée par le magazine Rolling Stone comme la 15e plus grande voix de la musique brésilienne, une icône et un symbole international du pays à l'étranger.
Daft Punk - Lose Yourself to Dance (Official Version).
https://www.youtube.com/watch?v=NF-kLy44Hls
Si la popularité de Miranda aux États-Unis continue d'augmenter, elle perd la faveur de certains Brésiliens. Le 10 juillet 1940, elle retourne au Brésil où, bien qu'accueillie par de nombreux fans, la presse brésilienne commence à critiquer sa soumission au mercantilisme américain et l'image négative du Brésil qu'elle projette. La bonne société juge son image « trop négroïde » et un journal parle, à propos de son répertoire, de « sambas pour noirs de mauvais goût ». D'autres lui reprochent d'incarner le stéréotype de la « bimbo latina », belle et intéressée, depuis son arrivée aux États-Unis. Lors de sa première interview au New York World-Telegram, Miranda, dont la connaissance de l'anglais était alors limitée, avait en effet déclaré : « I say money, money, money. I say twenty words in English. I say money, money, money and I say hot dog! ».
Les films de Miranda sont accusés de caractériser l'Amérique centrale et du Sud d'une manière culturellement homogène, au travers du prisme des préjugés américains, et non pas dans leur diversité réelle. Ainsi Sous le ciel d'Argentine apparaît comme une fusion de cultures en provenance du Mexique, Cuba et le Brésil et est interdit en Argentine au motif qu'il dépeint « à tort la vie à Buenos Aires ».
Des sentiments similaires sont ressentis à Cuba lors de la sortie de Week-end à la Havane (1941). Les critiques estiment que la danse de Miranda n'a rien de cubaine et que son interprétation n'est qu'une hybridation de la culture brésilienne et d'autres cultures latines.
Le 15 juillet 1940, elle apparaît lors d'un concert de charité organisé par la première dame Darcy Vargas, devant les membres de la haute société. Elle salue le public en anglais, mais est accueillie par un silence. Lorsque Miranda commence à chanter une chanson d'un de ses numéros, The South American Way, le public se met à la huer. Elle tente de terminer son numéro, mais renonce et quitte la scène. L'incident la blesse profondément. Le lendemain, la presse brésilienne lui reproche d'être « trop américanisée ». Quelques semaines plus tard, elle répond à la critique par la chanson Disseram Que Voltei Americanizada. Elle ne reviendra pas au Brésil avant quatorze ans.
Daft Punk - Instant Crush (Video) ft. Julian Casablancas.
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Yanis Tignard La séduction est un concept... L'innocence est elle un concept, je parle de la vraie, celle qui n'a pas d'image, de mots ou même de vraisemblance. on désigne aussi comme concept toute idée, le plus souvent commerciale, plus ou moins novatrice. la décoration, tout comme l'idée commerciale de base, d'un commerce franchisé, le design et la fonction d'un objet, sont parfois désignés comme des concepts. Parlons de vous, on vous a transformé en concept pour vous intégrée ou vous récupérer... Mais la jeune Fille qui est né, peut s'amuser avec les mots tout en conservant une empreinte digitale propre... Oui, ceux qui vivent du concept vous dirons que Oui mais il demeure des Diogénes, des Marginals qui n'accordent foi qu'en leur épicurisme sans se soucier de la moindre image qu'ils peuvent donner. Par contre, le meurtre, oui, est un concept.... Un concept est un contenu de pensée, parfois considéré comme une idée abstraite, donc séparée de la réalité d'une chose, d'une situation, d'un phénomène. Un concept se distingue aussi bien de la chose désignée par ce concept, que du mot ou de l'énoncé verbal, qui est le signifiant de ce concept.
MOSAÏQUE DU
CITOYEN TIGNARD YANIS