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Grec κενοτάϕιον : kenos et taphos ou Cycle de Jugar

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yanis la chouette



Un cénotaphe — du grec κενοτάϕιον : kenos (vide) et taphos (tombeau) — est un monument funéraire qui ne contient pas de corps contrairement au mausolée, élevé à la mémoire d'une personne ou d'un groupe de personnes, et dont la forme rappelle celle d'un tombeau. Le Monument aux morts que l'on peut voir dans la plupart des villes et des villages est une forme de cénotaphe.

Les critères de convergence (ou « critères de Maastricht » ) sont des critères établis en 1991-1993 par le Traité de Maastricht et fondés sur des indicateurs économiques que doivent respecter les pays membres de l’Union européenne candidats à l’entrée dans l’Union économique et monétaire européenne, la zone euro. Une fois entrés, les pays membres doivent continuer à respecter ces critères, sous peine d’avertissements puis de sanctions. Le respect de ces critères est jugé nécessaire à la réussite du Pacte de stabilité et de croissance, pour éviter les phénomènes de « passager clandestin » que les zones monétaires favorisent.

Ces critères furent établis lors du traité de Maastricht, signés par les membres de l'Union européenne le 7 février 1992, dans le cadre de la mise en place de l'Union économique et monétaire européenne.

Objectifs

Ces critères sont jugés indispensables, dans le cadre d'une Union économique et monétaire, pour maintenir le comportement rigoureux des pays membres concernant la dette publique et éviter les comportements de passager clandestin : une zone monétaire dont l'endettement total paraît soutenable sur le long terme bénéficiera (et donc chacun de ses membres) de taux d'intérêt faibles. Or, une union monétaire incite chaque pays pris individuellement à s'endetter, en bénéficiant des taux faibles dus au comportement vertueux des autres membres, et à en faire porter le poids sur l'ensemble de ses partenaires.
Critères
Situation à la fin de l'année 2016 :

Pays respectant les critères de Maastricht.
Pays respectant les critères sur un point seulement.
Pays avec dette et déficit public modérés.
Pays avec déficit public modéré.
Pays avec dette et déficit public forts.
Pays avec déficit et dette très fort, pays en difficulté.

Les quatre critères sont définis dans l'article 121 du traité instituant la Communauté européenne1.

Ils imposent la maîtrise de l'inflation, de la dette publique et du déficit public, la stabilité du taux de change et la convergence des taux d'intérêt.

L'appréciation du non-respect de ces critères a été assouplie en mars 20052 sous la pression de l'Allemagne (engagée dans la procédure de déficit excessif) et de la France (proche de l'être)3, sous la justification de tenir compte de la situation économique et des réformes structurelles engagées. Un dépassement « exceptionnel et temporaire » est désormais autorisé2.

Les critères de convergences stipulent une zone à ne pas dépasser :

Stabilité des prix : Le taux d'inflation annuel d'un État membre donné ne doit pas dépasser de plus de 1,5 % la moyenne de ceux des trois États membres présentant les taux d'inflation annuels les plus basN 1
Situation des finances publiques :
déficit public (État + ODAC + Collectivités locales + sécurité sociale) inférieur à 3 % du PIBN 2
Dette publique (ensemble des emprunts contractés par l'État et l'ensemble des administrations publiques, dont les organismes de sécurité sociale) inférieure à 60 % du PIBN 2
Taux de change : Dévaluation exclue (mesure obsolète pour les pays de la zone euro).
Taux d'intérêt à long terme : ne doivent pas dépasser de plus de 2 % la moyenne de ceux des trois États membres présentant les taux d'inflation annuels les plus basN 3.

Notes

↑ Les trois parmi ceux qui ne présentent pas un taux d'inflation annuel nettement au-dessus de la moyenne de la zone euro et fortement affecté par des facteurs exceptionnels (exemple : la Grèce, la Bulgarie et Chypre en 2014, dépassant de 2,2, 1,8 et 1,4 % respectivement la moyenne de la zone euro).
↑ a et b Ces critères peuvent ne pas être exactement vérifiés si l'écart est faible et en cours de résorption.
↑ Les trois parmi ceux qui ne présentent pas un taux d'inflation annuel nettement au-dessus de la moyenne de la zone euro et fortement affecté par des facteurs exceptionnels, et en excluant du calcul de la moyenne de ces trois États ceux dont les taux d'intérêt à long terme sont nettement au-dessus de la moyenne de la zone euro et qui n'ont pas d'accès complet aux marchés financiers, par exemple par l'incapacité d'émettre des obligations à 10 ans (exemple : l'Irlande en 2012, dépassant de 4,71 % la moyenne de la zone euro et sans accès complet aux marchés financiers).

Références

↑ Site officiel UE. [archive]
↑ a et b Assouplissements des critères de Maastricht : Compte rendu du Conseil de l’UE [archive], page 21, sur le site de l’Union européenne.
↑ Chronologie du pacte de stabilité [archive], sur le site de La Documentation française.

Compléments
Articles connexes

Déficit public
Inflation
Pacte de stabilité et de croissance
Taux de change
Taux d'intérêt
Traité de Maastricht (1991-1993)
Union économique et monétaire européenne
Union européenne
Zone euro
Semestre européen

Liens externes
Consultez la bibliographie sur l'Union européenne

Les critères de convergence [archive], sur le site officiel de l'Union européenne.
Les critères de convergence [archive], sur le site officiel de la Banque de France, 2009.
Chronologie des critères de convergence [archive], La Documentation française.

Dans la théorie économique, un « cycle économique » est une période hypothétique, d'une durée déterminée, qui correspond plus ou moins exactement au retour d'un même phénomène économique. L'économiste français Clément Juglar est l'un des premiers (1862) à mettre le concept en évidence au terme d'une étude comparative de l'évolution des « affaires » sur plusieurs pays (France, Angleterre, États-Unis).
Les théories économiques dominantes évoquent fréquemment quatre cycles, plus ou moins coexistants selon les théories, et chacun d'une récurrence différente :

le cycle Kitchin (3 à 4 ans) ;
le cycle Juglar (8 à 10 ans) ;
le cycle Kuznets (15 à 25 ans) ;
le cycle Kondratieff (40 à 60 ans).

L'hypothèse et l'étude de ces cycles répond à une volonté prospective de comprendre et prévenir les crises économiques ou d'en minimiser les effets ou de se prémunir de certains effets.
Au XIXe siècle, la répétition de telles crises (entraînant à grande échelle faillites et licenciements, chute de l'investissement, blocage du crédit et des échanges internationaux, et privant les États de ressources fiscales) ainsi que la proximité de leur scénario conduisent à des études systématiques, comme celle de Clément Juglar. La crise de 1929, brutale et durable, conduira à une explosion des recherches sur les causes de ces phénomènes répétitifs.

Les économistes travaillant sur les cycles n'ont pas tous considéré qu'ils mettaient au jour des phénomènes relevant d'un déterminisme de type mécanique (tels par exemple les marées liées au mouvement de la lune), mais ils pensaient que des effets similaires pouvaient découler de causes similaires : ils émirent l'hypothèse que les crises générales pouvaient être dues à des mécanismes sous-jacents endogènes. L'objectif était notamment d'isoler les mécanismes pro-cycliques ou contra-cycliques dans les attitudes, règlements et politiques menées.

Après la Seconde Guerre mondiale, le succès des thèses de John Maynard Keynes — qui privilégie la réflexion et l'intervention active — fait passer au second rang l'étude analytique des cycles. Celle-ci est revenue sur le devant de la scène dans les années 1970, notamment avec la théorie des cycles réels développée par les nouveaux économistes classiques.

Le cycle court d'une dizaine d'années (ou de Juglar)
Article détaillé : Cycle Juglar.

La survenue régulière de crises générales tous les huit à dix ans est observé depuis environ 200 ans. Les auteurs de ces théories postulent qu'elles auraient été déjà présentes bien avant, mais le caractère presque totalement agricole des économies en rendait l'explication différente.

Pour la France la séquence est la suivante : 1810, 1818, 1825, 1830, 1837, 1847, 1857, 1867, 1882, 1891, 1907, guerre de 1914, 1921, 1931-32, guerre de 1940, 1952, 1963, 1974, 1983, 1993, 2002, 2008.

Pour les États-Unis, Hansen dans Business cycles and national income évoque les pics de dépression suivants : 1876, 1885, 1896 1908, 1921, 1932, 1938.

Pour l'après-guerre les grands creux sont aux États-Unis : 1952, 1958, 1972, 1982, 1992, 2001, 2008-2010.

À partir du début du XXe siècle, la périodicité est ajustée avec celle de l'Europe. En général la crise commence aux États-Unis et se propage dans les 18 mois suivants à l'Europe.

On trouve de nombreuses références au cycle dans les textes du XIXe siècle. Willard Philips écrivait1, en 1828 : « Comme les affaires vont connaître flux et reflux, le plus rapidement une crise qui s'approche pourra être détectée, moindres seront les souffrances de la population ». Dans « le Manifeste communiste » de Marx et Engels, on évoque le retour périodique des crises commerciales qui met en cause à chaque fois de façon plus menaçante l'ensemble de la société bourgeoise » Pour Marx, la périodicité d'une dizaine d'années correspond au cycle de renouvellement du capital fixe. John Stuart Mill dans ses Principes d'économie politique de 1848 parle aussi des « crises commerciales » et leur caractère « presque périodique ».

Clément Juglar postule le premier l'existence d'un cycle court, en répondant à une question mise au concours public par l'Académie des sciences morales et politiques. Son livre, Les crises commerciales et leur retour périodique en France en Angleterre et aux États-Unis (1862) fait date. Il a étudié en détail les premières crises du XIXe siècle et notamment celles de 1810, 1818, 1825, 1830, 1837, 1847, 1857, 1867, 1882, 1891. Exploitant les courbes des prix et l'évolution du crédit, l'auteur montre que la crise décennale est due principalement aux dérèglements périodiques du crédit. Il met les banques au centre de l'explication des crises dites alors « commerciales ». Pour lui, la spéculation et le crédit tendent les ressorts économiques à l'extrême. La période d'euphorie finale provoque des anticipations excessives qui ne trouvent pas de réalité. Le renversement commence. Le crédit s'arrête. L'investissement également. Les entreprises se retrouvent avec des capitaux sans rentabilité et des excès de stocks. La production ralentit. Le chômage augmente. Les prix baissent, entraînant des anticipations négatives qui aggravent la crise. Certaines banques trop engagées font faillite. Puis la situation est assainie. La reprise se produit progressivement. L'optimisme revient et l'investissement reprend puis s'accélère.

L'analyse de C. Juglar se fait dans un contexte de grande flexibilité des prix et dans un cadre monétaire d'étalon bi-métallique or et argent, ce qui explique que ses deux principaux indicateurs étaient la courbe des prix et celle des taux d'intérêt. Appliquant une grande rigueur formelle à ses analyses, il pensait pouvoir prévoir les crises de façon presque certaine.

Un autre économiste, l'anglais W. Stanley Jevons a aussi cherché à expliquer cette périodicité décennale. Contrairement à Juglar, en 1866, il pensait2 que les récessions étaient corrélées à l'apparition des taches solaires. Cette constatation a laissé perplexes les économistes qui ne l'ont pas reprise. Un économiste comme Costas Azariadis est ainsi célèbre pour avoir construit des modèles de prophéties auto-réalisatrices, dont l'équilibre est ironiquement désigné par l'expression "équilibre à taches solaires". Dans ces modèles, la croyance de tous les agents en une causalité d'un phénomène externe à l'économie conduit à sa réalisation effective du simple fait de la coordination des anticipations des agents.

Clément Juglar a ensuite été confronté à des prévisions ratées, qui ont porté atteinte à son crédit. L'orthodoxie financière dominante à la fin du XIXe siècle n'était pas prête à admettre que la profession bancaire, en pleine expansion, puisse être soupçonnée le moins du monde d'une responsabilité dans l'horreur des récessions !

La crise de 1921 remet d'actualité l'étude du « cycle de dix ans », car précédée en 1907 d'une crise bancaire et boursière particulièrement dure. Wesley Mitchell en 1927 publie ; Business Cycles the problem and its setting. Il définit le cycle comme une fluctuation de l' agrégat global d'activité économique (on dirait le PIB aujourd'hui). En 1927, A.C Pigou, le père du fameux effet Pigou3, voit plus les variations économiques comme des réponses à des chocs qui ébranlent l'économie et provoquent son déséquilibre. Toute la question est la récurrence de ces chocs : sont ils exogènes ou en partie endogènes ?

Après la crise de 1929, l'analyse des forces cycliques reprend avec vigueur. J. A. Schumpeter publie en 1939 Business Cycles, une étude du cycle simplifiée en quatre phases ; « prosperity, recession, depression, recovery ». Son idée est que l'investissement commande le cycle et qu'il est largement dépendant de facteurs d'entraînement psychologiques qui peuvent pousser à l'euphorie pendant les périodes de succès et inversement à la morosité lors d'un retournement. La récession serait le fruit naturel de l'expansion rapide qui la précède. Il reprend une part notable de l'apport du Russe Togan-Baranowsky qui déjà avait lié les phases d'expansion et de repli aux mouvements de l'investissement.

C'est le livre majeur de J.M. Keynes qui renouvelle toute la théorie de la crise économique, analysé comme une rupture de la demande globale. L'étude du cycle proprement dit sera après guerre le fait des économistes keynésien qui partent des fluctuations de la demande globale et des moyens de la contrôler, notamment Alvin Hansen4.

On entre ensuite dans une période économétrique, qui est aussi celle de la réflexion économique et la production de modèles macro-économiques et prospectifs.

Puisque l'activité peut être pilotée et la demande globale contrôlée, le cycle peut être atténué. Il est vrai que les grandes récessions quasi-décennales qui voyaient l'activité se contracter de 20 à 30 % disparaissent après guerre au profit de ralentissements de bien moindre envergure. Les théories du cycle quittent progressivement les préoccupations de la recherche économique.
Le FMI par la voix de son économiste en chef, Kenneth Rogoff, annonce même en 1999 la quasi fin des crises. Elles seraient de moins en moins graves. Peu après la bourse s'effondrait et la crise de 2001-2002 commençait.
En vérité, la crise de 1974 a été sévère dans le monde entier, celle de 1982, sévère aux États-Unis et en Grande-Bretagne, celle de 1992-1993 sévère partout et celle de 2001-2002 fut significative. Elles débouchent aujourd'hui (2008-2010) sur une crise encore plus sévère dont on craint qu'elle soit de la même magnitude que celle dite « de 1929 ».

Le cycle court de 8-10 ans s'impose à nouveau en haut des préoccupations et n'a pas encore livré tous ses secrets.
Les cycles longs (ou de Kondratieff)
Article détaillé : Cycle Kondratieff.

L'existence de crises économiques plus dures et plus longues que d'autres a fait évoquer un possible cycle long de l'économie, c'est-à-dire de mécanismes répétitifs reproduisant les mêmes effets. Comme pour les crises périodiques de 6-10 ans, ce n'est pas tant le fait qu'il y a ait des récessions qui est contesté mais leur caractère réellement cyclique qui pourrait permettre via des dispositifs statistiques et prospectifs avancés d'en prévoir la survenue. Le problème est compliqué par le fait qu'un cycle de 40-60 ans offre historiquement moins de séquences à observer et que la transformation des économies rend précaires la comparabilité des artefacts. Une tentation est de s'attaquer aux chiffres qu'on connaît bien et de leur donner une importance phénoménologique peut être excessive. Ce fut par exemple le cas des prix dont l'évolution est connue depuis longtemps, pour Juglar. Ce sera également le cas pour le statisticien Kondratieff. Ce dernier aura un destin tragique : il sera fusillé par ordre de Staline pour avoir laissé croire que la crise du capitalisme n'était pas « finale » et qu'après la crise pouvait naître une nouvelle période de prospérité. La postérité des travaux de Kondratieff sera également difficile. Tous ceux qui ont cherché à prévoir l'avenir avec des modèles dérivés de ses idées seront démentis par la réalité. On retrouve l'échec statistique de Clément Juglar.

L'intérêt pour les forces à long terme déterminant la prospérité, dans la foulée de Schumpeter, qui s'était développé dans les années soixante (institut Rand aux États-Unis, Futuribles en France) s'est aussi beaucoup émoussé dans l'esprit « court-termiste » qui s'est emparé des économies à partir de 1971 et de l'instauration des changes flottants. Il est vrai que la durée de vie d'un produit est de quelques années seulement et que l'accélération des technologies rend la prévision à moyen et long terme particulièrement difficile et spéculative. La mondialisation rend le champ statistique également beaucoup plus complexe.
Les cycles mineurs (ou de Kitchin)
Article détaillé : Cycle Kitchin.

Kitchin a repris les travaux de Juglar et a cru discerner un cycle intermédiaire dont la cause serait le cycle des stocks ; on déstocke trop en période de crise et on surstocke en période d'optimisme. Le mouvement des stocks interagit avec celui des taux d'intérêt et des prix. Souvent repris sous forme de l' « analyse de la chaudière » ou des décalages de temps (« time lags »), on retrouve ce mécanisme dans de nombreux cours d'économie qui sans aller jusqu'à justifier la rigueur cyclique postulée par Juglar et Kitchin admettent des phénomènes récurrents5. Une métaphore est la circulation sur autoroute qui montre qu'un coup de frein en amont et quelques réactions en chaine peuvent provoquer un fort ralentissement, voire un arrêt, en aval, donnant son profil de « stop and go » à la circulation routière dès qu'il y a un peu de trafic. L'analogie de la chaudière est également expressive ; on met du bois dans la chaudière tant qu'il ne fait pas chaud. On dépasse la température visée. Du coup on cesse d'alimenter la chaudière. Au bout d'un moment le froid revient et le cycle se réamorce.

À la fin des années 1990, la montée de l'économie de service, de l'Économie de l'immatériel puis d'une économie largement immatérielle a conduit certains à annoncer « la fin du cycle » et l'avènement d'une « croissance perpétuelle » pendant le boom des valeurs informatiques et télématiques : il n'y avait plus de stock, donc plus de cycle…
Les cycles de Kuznets
Article détaillé : Cycle Kuznets.

Simon Kuznets a commencé sa carrière d'économiste avec sa thèse (universitaire) sur le cycle, publiée en 19306. Il considérait qu'une véritable observation économique implique un appareil statistique et des indicateurs fiables. Il a défini des cycles de 14-20 ans, qui ne convaincront pas réellement. Il travaillera avec Arthur Burns au sein du National Bureau of Economic Research pour affiner la comptabilité nationale. Il obtiendra un prix Nobel d'économie. Ses travaux sur le cycle de moyenne durée n'ont été ni confirmés par les faits ni repris par les économistes.
Autres explications aux théories du cycle
Le cycle des saisons

C'est un cycle astronomique qui, combiné aux aléas météorologiques a un effet direct sur l'élevage, les moissons, les vendanges et autres récoltes depuis toujours, ainsi que sur les activités dites saisonnières, comme le tourisme, depuis qu'elles se sont développées. L'interprétation correcte des séries mensuelles implique leur « dé-saisonalisation ».
Les cycles sectoriels

Les grandes industries reconnaissent pratiquement toutes un caractère cyclique à leur production.

L'industrie aéronautique reconnaît un cycle propre. L'emballement de la demande de vols aériens conduit à la construction massive d'avion avec un certain retard. Il y a trop d'avions au moment où la demande faiblit. Les commandes s'arrêtent ou freinent brutalement.
Les ventes automobiles dépendent notamment du lancement des nouveaux modèles. Le rythme de vie d'un modèle rythme les rentrées d'argent. La tendance à relancer les modèles tous en même temps provoque un cycle récurrent. Depuis peu, les « Balladurettes » et autres « Juppettes », ou primes à la casse des voitures anciennes, jouent un rôle majeur dans le cycle français de la fabrication automobile.
Le bâtiment est également une activité cyclique. Les poussées de construction succèdent à des phases de ralentissement plus ou moins prolongées, les spéculations immobilières, foncières et bancaire y ayant leur part.

La composition des cycles sectoriels donnerait le cycle global avec, de temps à autre, une « vague scélérate », la dépression, qui serait le fruit de l'amplification de multiples récessions simultanées.
Les cycles sociopsychologiques

Maurice Allais a théorisé le cycle du crédit et de la spéculation comme notamment corrélés à un « cycle de l'oubli ».
La capacité d'oubli des humains les rend à nouveau crédules et prêts à une confiance exagérée ; un exemple de mathématiques extrêmes appliquées à un domaine particulièrement incertain.
Les grands cycles historiques

Fernand Braudel a cru détecter l'existence de grandes cycles historiques de prospérité et de dépression, dans l'ensemble de l'histoire du Moyen Âge. Il s'agit plus d'une analyse factuelle qu'une réelle tentative de trouver des ressorts périodiques répétitifs communs aux phases d'expansion et de récession.
Les cycles politiques et fiscaux

Le caractère périodique des changements politiques auraient des conséquences économiques. Par exemple, en France les collectivités (dont les régions et les municipalités) tendraient à augmenter les impôts les deux premières années des mandats pour ensuite les stabiliser.
Quand les affaires vont bien, le caractère progressif des impôts génèrent des ressources fiscales plus que proportionnelles qui sont aussitôt dépensées, confortant la phase d'expansion. Lorsque les affaires vont moins bien les recettes se replient mais pas les dépenses. Les déficits s'accroissent, qu'il faut bien ensuite résorber. La mini-récession de 1996 en France est généralement associée au choc fiscal des impositions massives d'Alain Juppé.
Le caractère plus ou moins procyclique de la législation

La question a pris une importance nouvelle avec la mise en cause de la législation comptable des opérations bancaires et financières. Les normes IAS et les règles de Bâle II, en forçant les institutions financières à valoriser leurs actifs à leur valeur quotidienne estimée, sont mis en cause dans le déclenchement de la crise des CDO puis du blocage du marché inter bancaire. Lors que les enchères sur les CDO se sont bloqués il a fallu les déprécier quasi totalement provoquant des conséquences en chaîne dans les bilans des banques. Mettre en place un comptabilité qui ne serait pas violemment « procyclique » est une des tâches que s'est donné le G20.

Auparavant de nombreux cycles fiscaux ont été détectés. Le plus amusant est le « cycle de l'esquimau glacé » provoqué par le contrôle des prix. Ne pouvant pas faire croître le prix du produit à leur guise, les fabricants changeaient le produit : une taille plus grande avec un prix augmenté plus que proportionnellement permettait de contourner les blocages. La limite était évidemment la taille de la bouche du client. On repassait alors à un modèle plus petit et « moins cher », etc.
Les cycles boursiers

Tout au long de l'Histoire des bourses de valeurs, les bulles spéculatives ont enrichi les épargnants, avant d'être suivies de krachs qui les ruinaient, ce qui a eu tendance à amplifier fortement les cycles économiques7, dès le XIXe siècle.

Le caractère oscillant de la bourse a suscité une littérature sur les méthodes permettant d'en prévoir les hauts et les bas. L'analyse graphique (chartist en anglais) prétend détecter les inflexions significatives. Les quelques succès rencontrés l'ont été lorsque la tendance était bien établie. Les renversements de tendance ont en général été manqués. Par ailleurs, le choix de l'échelle et des points remarquables d'un graphique (surtout le choix du point de départ d'une tendance) ont une influence sur le résultat de l'analyse. Chaque année, le Wall Street Journal compare les performances d'un portefeuille d'action établi de façon aléatoire, par un singe tirant des fléchettes, à celles du choix des analystes financiers les mieux payés. Le premier l'emporte à chaque fois.
Notes et références

↑ Willard Philips ; Manuel d'économie politique, 1828
↑ Journal of the statistical society of London, en 1866
↑ Arthur Cecil Pigou ; Industrial Fluctuations, 1927
↑ Alvin Hansen ; Business Cycles and National Income
↑ Voir, par exemple Korotayev, Andrey V., & Tsirel, Sergey V. A Spectral Analysis of World GDP Dynamics: Kondratieff Waves, Kuznets Swings, Juglar and Kitchin Cycles in Global Economic Development, and the 2008–2009 Economic Crisis [archive]. Structure and Dynamics. 2010. Vol.4. #1. p. 3-57.
↑ Secular Movements in Production and Prices, Houghton-Mifflin, Boston and New York
↑ Documentation économique sur les cycles économiques et boursiers réalisée par Nizar Fassi, Cycles économiques, Banques centrales et notions de crises, vol. 1, Rachatducredit.com, 2016, 28 p. (lire en ligne [archive]), p. 1

Voir aussi
Articles connexes

Histoire des bourses de valeurs
Conjoncture (économie)
Politique conjoncturelle
Croissance économique
Crise économique
Crise financière de 2007-2010
Prospective
Théorie de Dow
Fluctuations cycliques

Highway to Hell
https://www.youtube.com/watch?v=gEPmA3USJdI

Sous la statue de Dante, posée sur un grand piédestal, figure l'inscription en lettres dorées :

ONORATE L'ALTISSIMO POETA

Sur le panneau avant de marbre veiné figure une dédicace :

DANTE ALIGHIERIO
TUSCI
HONORARIUM - TVMVLVM
A MAIORIBVS-TER-FRVSTRA-DECRETVM
ANNO-M-DCCC-XXIX.
FELICITER-EXCITARVNT

MIEUX à AVALER LA PILULE
Cycle économique
Cycle Kitchin (3–4 ans) · Cycle Juglar (8–10 ans) · Cycle Kuznets (15–25 ans) · Cycle de Kondratiev (40–60 ans)

RAPPORT DE
Y'becca

_________________
Kounak le chat....

yanis la chouette



Cycle de Kondratiev

Un cycle de Kondratiev est un cycle économique de l'ordre de 40 à 60 ans aussi appelé cycle de longue durée. Mis en évidence dès 1926 par l'économiste Nikolai Kondratiev dans son ouvrage Les vagues longues de la conjoncture, il présente deux phases distinctes : une phase ascendante (phase A) et une phase descendante (phase B)

Concept originel

Selon Kondratiev, la phase ascendante s’accompagne progressivement d’un excès d’investissement réalisé par les entreprises pour faire face à la concurrence, ce qui provoque une hausse des prix, les entrepreneurs répercutant leurs coûts de production sur les produits, et des taux d'intérêt qui augmentent face à une forte demande de la monnaie. Il s'ensuit donc un déclin de l’activité économique durant lequel les prix baissent, dû à un excès de l'offre et à une baisse de la demande, ainsi que les taux d'intérêts, la baisse de la consommation et des investissements entraîne une baisse de la demande de monnaie, ce qui permet une purge du système et prépare le terrain pour une nouvelle phase de croissance2.

Pour chacun des cycles, il identifie trois phases :

la période d’expansion (20 ans) = phase A pour Simiand,
le plateau ou récession primaire (10 ans),
la période de dépression (20 ans) = phase B.

Selon lui, les mouvements de l’économie ont trois caractéristiques : ils affectent l’ensemble des activités économiques, ils affectent tous les pays et l’indicateur pour identifier ces mouvements est le prix. (phase A = période de hausse des prix, phase B = période de baisse des prix).

Dans ses travaux, il voit trois cycles longs :

1er cycle : 1790 - 1849 : phase A qui dure jusque 1814, phase B de 1814 à 1849,
2e cycle : 1849 - 1896 : phase A dure jusque 1873 = augmentation de la production et faibles taux d’intérêts. Phase B de 1873 à 1896 = Grande Dépression (déflation et dépression),
3e cycle : 1896 - ... : phase A dure jusque 1920, phase B de 1920 à ... .

Il ne verra pas la fin du cycle qui porte son nom du fait de sa déportation en camp de concentration destiné au travail forcé.
Ajout de Schumpeter
Kondratieff Wave.svg

Peu satisfait par cette explication, Joseph Schumpeter propose une autre théorie pour expliquer l'alternance des phases A et B. Il relie les fluctuations de l'économie à l’apparition d’innovations majeures qui surviennent par « grappes » donc au progrès technique. Ainsi, selon lui, la phase A correspond à la période de diffusion et d'amortissement des nouvelles innovations. Durant cette période, la demande de biens est forte, ce qui permet une augmentation générale de la production et assure donc la croissance économique. Peu à peu, lorsque les agents économiques sont équipés en nouveaux produits, la demande baisse, alors que la concurrence entre les entreprises est de plus en plus rude. On parvient alors au point de retournement du cycle. La phase B correspond à l’élimination des stocks, à la fermeture des entreprises et des filières les moins rentables, ce que Schumpeter appelle le phénomène de « destruction créatrice » et à la préparation d’une nouvelle vague d’innovations.
Exemples

Différentes phases recensées sur la base de leurs innovations :

les machines à vapeur ;
les trains et les rails, voir en particulier l'histoire des chemins de fer ;
les automobiles, voir en particulier l'histoire de l'automobile ;
l'électricité, voir en particulier l'histoire de l'électricité ;
les avions, voir en particulier l'histoire de l'aviation ;
les appareils électroniques ;
les technologies de l'information et de la communication.

Modifications récentes de la théorie de Kondratiev
La contestation des cycles longs économiques par les cycles longs politiques

La théorie des cycles longs a tendance à produire de nombreux débats durant les périodes dites de "récession économique", alors que durant les périodes de croissance longue l'intensité des débats diminue plutôt. Depuis les années 1970 et surtout 1980, les débats ont repris alors qu'ils s'étaient relativement estompés entre 1945 et 1970. Il est discutable de savoir si la période depuis 1967 (Halte à la croissance ?), 1971 (fin de la convertibilité-or du dollar), 1973 (premier choc pétrolier) est une période de récession longue. L'économie américaine a connu de forts gains de productivité ainsi qu'une période de croissance économique d'une longueur jusqu'ici inconnue, à partir des années 1980. Quant à l'Asie, elle a commencé à décoller depuis ce moment. Mais l'Europe a effectivement expérimenté des problèmes de chômage de masse et de ralentissement de la croissance très importants depuis les années 1970. Or, la théorie des cycles longs a alors connu une embellie mais dans de toutes autres directions que jusqu'ici 3. Il s'agit de cycles longs politiques et non seulement économiques. Il ne s'agit pas seulement de cycles longs des opinions politiques, mais de cycles engageant le monde entier via leur dimension géopolitique. Ainsi, Modelski (1983) et Goldstein (1988) font une interprétation de Kondratiev. Selon eux, existent parallèlement aux cycles longs économiques de Kondratiev des cycles hégémoniques plus longs ; un cycle hégémonique dure deux cycles de Kondratiev successifs (120 ans) selon Modelski ou deux à trois cycles (150 ans) selon Goldstein.
Approches néo-schumpéteriennes contre les explications données par la théorie du système mondial

En réalité, en Europe proprement dite, la théorie des cycles longs hégémoniques d'après Modelski et Goldstein a eu longtemps moins de succès dans les Universités qu'un débat partant toujours davantage des cycles longs économiques d'une durée approximative de 50 ans, que des cycles longs politiques de plus de 100 ans. Elle a opposé depuis les années 1970' et surtout 1980', les auteurs néo-schumpétériens d'un côté, les défenseurs de la théorie du système mondial de l'autre. Il est vrai que ces derniers acceptent l'idée de cycles longs politiques plus longs que les cycles longs économiques de Kondratiev. Parmi les néo-schumpétériens, Kleinknecht fait des vérifications économétriques de la théorie de Kondratiev, pays par pays, et aboutit à la conclusion qu'on peut considérer cette théorie comme largement vérifiée empiriquement. D'un autre côté, des tenants de la théorie du système mondial constatent que cette théorie n'oppose pas seulement pays développés d'un côté, pays en développement de l'autre côté, mais aussi que dans les pays développés eux-mêmes à travers la mise en place de systèmes de construction des qualifications adaptés, le cycle long et le système mondial propagent tout naturellement les inégalités de revenus et de dotations en facteurs, entre régions voisines, en fonction de la division internationale du travail. Gerhard Mensch peut servir en partie de lien entre ces théories. D'une part il défend l'idée des néo-schumpétériens d'une explication des cycles longs par l'innovation. Mais d'autre part, puisqu'il explique que les innovations, grâce à des systèmes de crédit adaptés à une conscience de l'évolution collective, peuvent exister en période d'expansion aussi bien qu'en période de récession, il justifie le fait que des innovations peuvent être prises en charge par le secteur public. Mais ceci peut également s'expliquer par la nature de l'innovation, en effet, celles-ci représentant des coûts fixes pour la firme - notamment en R&D -, impliquant ainsi un processus de destruction créatrice expliquant le phénomène d'innovation en phase B de cycle Kondratiev observé par Mensch.
Investigations méthodologiques

Admettons que les constats établis aux premiers temps de la théorie des cycles longs économiques (début du XXe siècle et même un peu avant), montrent des points d'appuis pour construire des systèmes statistiques en vue de vérifier la théorie. Quels sont ces points d'appuis? D'une part les secteurs économiques différents véhiculeraient des différentiels de productivité. C'est grâce à la connaissance de ces différentiels que l'on pourrait comprendre comment le crédit se diffuse d'un secteur de l'économie à l'autre afin de nourrir la croissance. Mais, si on raisonne non pas du point de vue sectoriel mais du point de vue national, on n'aura pas cette subtilité. Or, c'est cette subtilité qui permet de construire des systèmes économétriques afin de résoudre la question posée. Si on ne peut comprendre le phénomène de la croissance sur le long terme seulement au niveau national, mais qu'il faut passer au niveau mondial pour avancer vers la solution, comment procéder au niveau mondial du point de vue de la méthode? Il faudrait, pour espérer y parvenir, résoudre à nouveau une question de méthode. En effet, les premières théories des cycles longs ont étudié plutôt la question des variations de prix pour chaque pays, et ont posé des méthodes afin d'intégrer la question des quantités ou des revenus. En fait, au niveau mondial, il est presque impossible de comparer directement les prix, mais on n'aborde pas non plus directement la question des quantités, on passe par le produit (plutôt que par la quantité agrégée). Or, il est difficile en une seule phrase de dire exactement quel produit amène l'économie mondiale. Comme les agents économiques doivent quand-même prendre des décisions en temps réel, on peut sans doute considérer que le système monétaire - bien davantage que l'économie réelle - doit absorber les fluctuations de toutes sortes de l'économie afin d'assurer le système économique, ceci au niveau mondial. Statistiquement, si on devait reconstruire une méthode afin d'examiner une théorie des cycles longs non pas adaptée à la période de l'après-guerre et Bretton Woods, mais à celle de la mondialisation, comment faire? Comment assurer les évolutions économiques et sociales afin de prendre en compte à la fois l'aspect général de l'économie, au niveau national ou régional (Union Européenne, États-Unis, etc.) où le droit et l'économie n'entrent pas en contradiction par principe, et au niveau des secteurs d'activité où, par contre, s'expriment des différentiels de productivité importants qui génèrent des effets d'évictions importants aussi, et des inégalités de revenus entre pays et régions. Pour y parvenir tout en tenant compte des anticipations, il faut un troisième terme. On peut considérer que ce troisième terme pourrait être constitué par le système social... ainsi que par l'évolution sociale mondiale. Maintenant, le vrai problème de méthode est que dans une économie très financiarisée, le social n'est peut-être pas l'horizon final pour les décideurs, mais seulement un point sous-jacent de l'évolution collective, qui leur sert à construire de nouveaux contrats en vue de réaliser du profit. Il faudrait créer des systèmes de régressions statistiques en utilisant le social comme support de régression, tout en résolvant le problème de méthode: à tout moment, comment ajuster l'aspect général de l'économie (où l'économie et le droit ne sont pas en conflit), et l'aspect des secteurs, des organisations et des stratégies privées, qui créent de constants conflits d’intérêts.
Une approche francophone des cycles longs

En fait, l'École Française a depuis longtemps développé une approche originale. À mi-chemin entre le système économique et le système politique, il y a le système monétaire. C'est pourquoi les cycles longs peuvent être considérés en fait comme des cycles longs monétaires. En particulier Marjolin, Imbert, Dupriez, Jourdon ont illustré cette approche.
Références

↑ Kondratieff Waves in the World System Perspective. Kondratieff Waves. Dimensions and Perspectives at the Dawn of the 21st Century [archive] / Ed. by Leonid E. Grinin, Tessaleno C. Devezas, and Andrey V. Korotayev. Volgograd: Uchitel, 2012. P. 23–64.
↑ Voir, par exemple Korotayev, Andrey V., & Tsirel, Sergey V.(2010). A Spectral Analysis of World GDP Dynamics: Kondratieff Waves, Kuznets Swings, Juglar and Kitchin Cycles in Global Economic Development, and the 2008–2009 Economic Crisis [archive]. Structure and Dynamics, 4(1).
↑ Parmi une liste potentielle de références volumineuse, citons en particulier. Goldstein Joshua (1988): Long Cycles: Prosperity and War in the Modern Age. New Haven; London: Yale University Press. Modelski George (1983): Long Cycles of World Leadership, in Contending Approaches to World System Analysis. Beverly Hills, CA: Sage Publications. Modelski George (1987): Long Cycles in World Politics, Seattle: University of Virginia Press.

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Cycle Kuznets

Un cycle Kuznets est un cycle économique de l'ordre de 15 à 25 ans. Il est le fruit des travaux de Simon Kuznets. Cet économiste commence sa carrière par la publication en 1930 d'une thèse universitaire portant sur le cycle : Secular Movements in Production and Prices1. Kuznets considère qu'une véritable observation économique suppose un appareil statistique et des indicateurs fiables.

Pour autant les cycles de 14-20 ans qu'il met en avant ne font pas l'unanimité : ses travaux sur le cycle de moyenne durée n'ont été ni confirmés par les faits, ni repris par les économistes.

Cependant, les recherches récentes employant l'analyse spectrale semblent confirmer la présence de cycles Kuznets dans la dynamique du PIB mondial2.
Références

↑ Houghton-Mifflin, Boston and New York
↑ Voir, par exemple Diebolt C., Doliger C. New International Evidence on the Cyclical Behaviour of Output : Kuznets Swings Reconsidered. Quality & Quantity. International Journal of Methodology. Vol.42. #6. P.719–737; Korotayev, Andrey V., & Tsirel, Sergey V. A Spectral Analysis of World GDP Dynamics: Kondratieff Waves, Kuznets Swings, Juglar and Kitchin Cycles in Global Economic Development, and the 2008–2009 Economic Crisis [archive]. Structure and Dynamics. 2010. Vol.4. #1. P.3-57.

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Cycle Kitchin

Un cycle Kitchin est un cycle économique (intervalle de temps d'une durée déterminée qui correspond plus ou moins exactement au retour d'un même phénomène) de l'ordre de 3 à 4 ans. Il est inventé en 19231, par Joseph Kitchin qui déduit ces «cycles courts» à partir d'une étude de la fluctuation des prix de gros entre 1890 et 1922 aux États-Unis.

Le «cycle Kitchin» est considéré comme un cycle court, qui ne connait pas à proprement parler de phase de crise mais se caractérise par une détérioration du phénomène d'expansion tel que perçu dans le cycle Juglar. On considère, par simplification, qu'il y a deux cycles Kitchin dans un cycle Juglar et dix cycles Kitchin dans un Cycle de Kondratiev.

Les recherches récentes employant l'analyse spectrale confirment la présence de cycles Kitchin dans la dynamique du PIB mondial2.
Références

↑ (en) Joseph Kitchin, « Cycles and Trends in Economic Factors », Review of Economics and Statistics, vol. 5, no 1,‎ 1923, p. 10–16 (lire en ligne [archive])
↑ Voir, par exemple Korotayev, Andrey V., & Tsirel, Sergey V.(2010). A Spectral Analysis of World GDP Dynamics: Kondratieff Waves, Kuznets Swings, Juglar and Kitchin Cycles in Global Economic Development, and the 2008–2009 Economic Crisis [archive]. Structure and Dynamics. 2010. Vol.4. #1. P.3-57.

AC/DC - Hells Bells (from Live At Donington
https://www.youtube.com/watch?v=qFJFonWfBBM

« Dantis poetae sepulcrum ».

L'intérieur, revêtu de marbre et de stucs, comporte un sarcophage de l'époque romaine sur lequel figure l'épitaphe en vers :

« Iura monarchie superos Phlaegetonta lacusque
lustrando cecini fata volverunt quousque
sed quia pars cessit melioribus hospita castris
actoremque suum petiit felicior astris
hic claudor Dantes patriis extorris ab oris
quem genuit parvi Florentia mater amoris »

— Bernardo Canaccio, 1366


« Les droits de la monarchie, les cieux et les eaux de Phlégéthon1
en visitant je chantais jusqu'à l'arrivée de mes destins mortels.
Mais vu que mon âme alla demeurer en de meilleurs endroits
et que encore plus béate rejoint parmi les étoiles son créateur,
ici est enfermé, (moi) Dante, exilé de la terre patrie,
qui généra Florence, mère peu aimante. »

Au-dessus du sépulcre, resté identique depuis le XVe siècle, se trouve un bas-relief de 1483, œuvre de Pietro Lombardo, représentant Dante pensif devant un pupitre. Aux pieds du sarcophage se trouve une guirlande en bronze offerte en 1921 par les survivants de la Première Guerre mondiale.

Au plafond brûle une lampe votive du XVIIIe siècle, alimentée en huile d'olive provenant des collines toscanes et offerte annuellement par la commune de Florence le 14 septembre, jour anniversaire de la mort du poète.

Sur la paroi de droite, une stèle en marbre catalogue les différentes restaurations de la tombe et sa décoration en marbre de 1921.

Sur les pendentifs de la voûte devaient être représentés Virgile, Brunetto Latini, Cangrande della Scala et Guido Novello da Polenta, mais la décoration est restée inachevée.

À l'extérieur du monument, sur la droite, une grille mène à l'enceinte Braccioforte qui fait partie du couvent franciscain, où se déroulèrent les funérailles de Dante et où il avait été initialement enterré.

Le tombeau est classé monument national, et la proche Zona dantesca est protégée et classée « zone de respect ».

En 2006-2007 la tombe a été restaurée et la façade complètement repeinte.

TEL UN ACROPOLE, VOILA LE CHEMINEMENT DE NOTRE REGARD SUR DIEU,
LE DIABLE DOIT RIRE DE L'HOMME ET DES
Épiclèses, attributs et sanctuaires

Épithètes : Polydegmon (Πολυδέγμων / Poludégmôn, « celui qui reçoit de nombreux hôtes »), Ploutôn (Πλούτων / Ploútôn, « celui qui enrichit »), Eubouleutes (Εὐϐουλευτής / Eubouleutếs, « le Bon Conseiller »), Aïdôneus (Ἅιδωνευς, « Celui que l'on ne voit pas »), Klymenos (Κλυμένος / Kluménos, « le Renommé »), Pylartes (Πυλάρτης / Pulártês, « aux portes solidement closes »), Stygeros (Στυγερός / Stugerós, « l'Horrible »), Zeus Catachthonios (Ζεὺς Καταχθόνιος / Zeùs Katakhthónios) ou Zeus Chthonios (Ζεὺς Χθόνιος / Zeùs Khthónios).
Son animal favori : le serpent.
Son végétal favori : le cyprès.
Ses attributs : Cerbère, la kunée, la corne d'abondance, la lance à deux fourches et le char tiré par deux créatures mi-hommes, mi-chevaux (les centaures).
Sanctuaires : Samothrace (sous le nom d'Axiokersos, époux de Perséphone-Axiokersa), Élis et Éleusis.

RAPPORT DE
LA CIGOGNE VERTE, CICONIA VERITIS OU LA LUNE
AVEC
LE CITOYEN TIGNARD YANIS

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Kounak le chat....

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