Le Rien, la Nudité, Y'becca, La Laïcité
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"nomades de la mer" (Sea Gypsies ), มอแกน et Y'becca

2 participants

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Admin


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Le mot en thaï est มอแกน, qui donne souvent lieu à la déformation "Morgan" que l'on retrouve, surtout dans les textes publiés par les ONG.

Les « nomades de la mer » (« Sea Gypsies » dans la littérature de langue anglaise) sont différentes populations d'Asie du Sud-Est :

Les Bajau des côtes d'Indonésie, de Malaisie Orientale (Bornéo) et des Philippines. On inclut parfois dans les Bajau des populations de même mode de vie mais de langue makassar et bugis de Sulawesi du Sud.
Les Moken ou Selung du sud de la Birmanie et de la Thaïlande.
Les Orang Laut, « gens de la mer » de Malaisie et d'Indonésie.
Les Urak Lawoi' de Thailande.

Langue
Les langues des Bajau appartiennent au groupe dit Sulu-Bornéo de la branche malayo-polynésienne des langues austronésiennes.

Celles des autres groupes Moken, Orang Laut, Urak lawoi', font partie du groupe des langues malaïques des langues malayo-polynésiennes.

Annexes
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Patrick Blanche, Nomades de la mer : Vezos, Bajaus, Mokens, Ibis Press, Paris, 2008, 186 p. (ISBN 978-2-910728-80-9)
Jacques Ivanoff, « Les femmes Moken : entre terre et mer », in Anthropologie maritime, 1992, no 4, p. 139-151
Filmographie[modifier | modifier le code]
Les Mawkens de Thaïlande, d'Alain Bourrillon et Jean-Pierre Zirn, 1978.
La Mer [archive], d'Ebbo Demant, 2006 (diffusé sur Arte).
Mokens, les fils de la tortue, de Pascal Sutra Fourcade, 2006.
Articles connexes
Orang Laut d'Indonésie et de Malaisie
Liens externes[modifier | modifier le code]
Sur les autres projets Wikimedia :
Moken (peuple), sur Wikimedia Commons
Les nomades de la mer en Thaïlande [archive] (UNESCO)
Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Bibliothèque nationale de France (données) • Bibliothèque du Congrès
Notes et références
↑ Ivanoff, J. (2004): Les Naufragés de l’Histoire. Les jalons épiques de l’identité moken. Eds. Les Indes Savantes, Paris, 593 p.
↑ O. Ferrari (2007):Aires protégées, parcs nationaux et populations dans le sud-ouest de la Thaïlande. http://www.uicn.fr/IMG/pdf/Aires_protegees_insulaires_de_Thailande.pdf [archive].
↑ Boutry, M. et Ferrari, O. (2009): Des catastrophes naturelles au désastre humain. Carnet de l'Irasec n. 10. Disponible en ligne à: http://www.irasec.com/index.php?option=com_irasec&task=publication_detail&publicationid=290 [archive]

Histoire
Autrefois, les Orang Laut étaient pirates. Ils ont également joué un rôle important dans l'essor de la cité-État de Sriwijaya dans le sud de Sumatra, et des sultanats de Malacca et de Johor en Malaisie.

Les Orang Laut, en malais « gens de la mer », aussi appelés Loncong ou Sekak sont une population d'Indonésie vivant sur des bateaux et menant un mode de vie nomade. Au nombre de 424 en 2000, ils habitent le littoral oriental de l'île de Sumatra, à l'embouchure des fleuves Indragiri et Kampat, dans les îles voisines et sur les côtes des îles de Bangka et Belitung.

Leur langue, le sekak, est une forme de malais.

Avec les Bajau d'Indonésie, de Malaisie et des Philippines, les Moken de Birmanie et de Thaïlande et les Urak Lawoi' de Thaïlande, les Orang Laut font partie d'un ensemble plus vaste appelés « nomades de la mer » (Sea Gypsies dans la littérature de langue anglaise).


ALIANSI MASYARAKAT ADAT NUSANTARA
http://www.aman.or.id/index2.php

https://le-rien-la-nudite.forumactif.com

yanis la chouette



Louis Tremblay, l’Esope chrétien

Avec un rayon de soleil
Matinal et vermeil,
Un œil se disputait. « Quoi ! chétive lumière,
Lui disait-il, tu veux que ma paupière
Soit soumise à ta loi,
Et que moi,
Moi le chef-d’œuvre des chefs-d’œuvre,
Comme un vassal, comme un manœuvre,
Je n’agisse en tout que par toi?
Toi, c’est vrai, force immense et lumineuse et vive
Mais matière, en définitive…

C’est beaucoup que d’être œil, répliquait le rayon ;
Bien plus, je liens qu’un œil est chose si profonde
Où tant de merveilleux éclate, surabonde,
Qu’elle est un abrégé dé la création.
—Un œil qui regarde, qui s’ouvre,
Mais c’est une âme qui se met,
Comme une reine le ferait,
À la fenêtre de son Louvre ! —
Quoi qu’il en soit, voici mon argument;
Œil, saisis bien ce court raisonnement :
Aussitôt, formant une ellipse,
En un moment Notre rayon s’éclipse…
Et notre œil aussitôt put voir
(Il avait beau s’ouvrir d’une façon énorme )
Qu’il ne voyait plus rien, sinon un vague informe,
Sans dessin, sans couleur, et noir
Comme le fond d’un éteignoir.

— Lumière que le ciel à notre âme dispense,
La révélation est un rayon aussi;
Et la raison, c’est l’œil de notre intelligence.
Or, expérimentez et méditez ceci;
Les principes en sont éternels, inflexibles…
La loi qui régit l’œil et le rayon visibles
Est la même loi pour ceux-ci.

« L’Oeil et le Rayon »

Le monde visible n’est qu’une apparence du monde réel.
(Saint Paul.)

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