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Les Moken de Birmanie et Les Moklen du littoral

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Admin


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Les Moken de Birmanie (îles Mergui) et de Thaïlande (îles Surin) sont un peuple nomade maritime d'Asie du Sud-Est.
Les Moken ne sont pas tous reconnus comme citoyens thaïlandais. Ceci les exclut du système éducatif, et leur interdit de posséder des terres. Ils pratiquent l'animisme et leurs chamanes possèdent une riche pharmacopée traditionnelle.

Avec les Orang Laut ("gens de la mer") d'Indonésie, les Urak Lawoi' et les Moklen de Thailande et les Bajau d'Indonésie, de Malaisie et des Philippines, les Moken font partie d'un ensemble plus vaste qu'on appelle "nomades de la mer" (Sea Gypsies dans la littérature de langue anglaise).

Région de peuplement
Les Mokens se désignent eux-mêmes par ce nom, dont l'origine est attribuée à des faits épiques conservés dans leur littérature orale1. Les autres ethnonymes qu'on leur accorde en Thaïlande (Chao Ley - hommes de la mer, en Thaï - Thai Mai - nouveaux Thaïs) ne sont employés par eux qu'en certaines cinconstances, mais sont amplement utilisés par les Thaïs et étrangers pour toutes les populations austronésiennes qui vivent sur les côtes et les îles de la mer d'Andaman, sur la côte ouest de la Thaïlande, les provinces de Satun, Trang, Krabi, Phuket, Province de Phang Nga et Ranong, jusqu'aux îles Mergui en Birmanie. En Thaïlande, les Moken se trouvent surtout sur l'île de Surin, mais aussi dans la province de Ranong, à la frontière avec la Birmanie. Le mode de vie des Moken des deux pays est de plus en plus différent. En Thaïlande, ils sont enfermés dans des parcs nationaux, ce qui ne leur laisse aucune latitude pour pratiquer leurs activités traditionnelles, certaines d'entre elles étant fondamentales2. En Birmanie, paradoxalement ils jouissent de plus de liberté.

Les Birmans les appellent Selung, Salone ou Chalome. En Thaïlande, on les appelle Chao Ley ("le peuple de la mer") ou Chao Nam ("le peuple de l'eau"). Ces termes sont également utilisés pour désigner les Urak Lawoi'. Le mot en thaï est มอแกน, qui donne souvent lieu à la déformation "Morgan" que l'on retrouve, surtout dans les textes publiés par les ONG3.

Langue
La langue moken forme, avec celle des Moklen, les langues moken-moklen, un groupe de la branche malayo-polynésienne occidentale des langues austronésiennes.

Bibliographie
Patrick Blanche, Nomades de la mer : Vezos, Bajaus, Mokens, Ibis Press, Paris, 2008, 186 p. (ISBN 978-2-910728-80-9)
Jacques Ivanoff, « Les femmes Moken : entre terre et mer », in Anthropologie maritime, 1992, no 4, p. 139-151
Filmographie[modifier | modifier le code]
Les Mawkens de Thaïlande, d'Alain Bourrillon et Jean-Pierre Zirn, 1978.
La Mer [archive], d'Ebbo Demant, 2006 (diffusé sur Arte).
Mokens, les fils de la tortue, de Pascal Sutra Fourcade, 2006.
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ET

Les Moklen, encore appelés Chau Pok, sont une population du littoral occidental du sud de la Thaïlande, entre Ko Phra Thong et Phuket. Leur mode de vie semi-sédentaire les différencie des Moken, qui sont nomades.

Les Moklen étaient environ 4 000 en 2000.

Religion
Les Moklen sont officiellement Bouddhistes, pratiquant néanmoins leur religion traditionnelle basée sur le culte aux ancêtres et aux génies tutélaires. Leur nomadisme est d'ailleurs basé sur les nombreuses cérémonies qui ont lieu tout au long de l'année1,2. Après le tsunami de 2004, de nombreuses églises missionnaires ont tenté de les reconvertir au christianisme, sans véritable succès, tandis qu'ils ont été choisis comme cible par des centaines de projets de développement, qui n'ont toutefois pas eu raison de leur identité ni de leur nomadisme3

Langue
La langue moklen forme, avec celle des Moken, les langues moken-moklen, un groupe dans la branche malayo-polynésienne occidentale des langues austronésiennes. Elle présente une forte influence du thaï et des langues môn-khmer.

Notes et références
↑ J. Ivanoff (2004): Les Naufragés de l’Histoire. Les jalons épiques de l’identité moken. Eds. Les Indes Savantes, Paris, 593 p.
↑ O. Ferrari (2007):« La Mobilité dans l’apparente immobilité. Modalités et structure du nomadisme Moklen », 3e congrès du Réseau Asie, publié en ligne (http://www.reseau-asie.com/cgi-bin/prog/pform.cgi?langue=fr&Mcenter=colloque&TypeListe=showdoc&email=&password=&ID_document=449 [archive])
↑ M. Boutry et O. Ferrari (2009): Des catastrophes naturelles au désastre humain. Conséquences et enjeux de l'aide humanitaire après le tsunami et le cyclone Nargis en Thaïlande et Birmanie. Carnet de l'IRASEC n. 10. Disponible à: http://www.irasec.com/index.php?option=com_irasec&task=publication_detail&publicationid=290 [archive]

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Le Prunier et le Poirier

Louis Tremblay, l’Esope chrétien

Balançant dans les airs sou fruit chétif et maigre,
Le corps droit et long, un prunier
Parlait ainsi d’une voix aigre
A son gros voisin un poirier :
« Tu fais une pauvre figure,
De t’accroupir ainsi sur le bord du chemin,
D’une telle façon qu’en étendant la main
Chaque passant pourrait prendre une poire mûre.
Regarde-moi dans ma hauteur ;
Au contraire, autant tu les penches.
Autant moi j’élève mes branches
Pour les mettre à l’abri de tout profanateur.
— Eh bien! dit le poirier, avant tout, ce que j’aime,
Moi, c’est de voir des gosiers altérés
Boire à mes fruits dorés…
Et plus je fais d’heureux, plus je le suis moi-même.»

— Cet arbre dont le fruit mûr et délicieux
S’offre à toutes les mains et charme tous les yeux,
C’est l’humble qui s’incline aux vœux de tout le inonde;
Mais avec les fruits secs dont son haut front abonde,
L’autre, c’est l’orgueilleux.

« Le Prunier et le Poirier »

Il n’y a pas de dévouement dans le cœur de celui qui ne sait pas s’abaisser.
(Saint Augustin, philosophe et théologien chrétien.)

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