Théorie de la connaissance
Obscurantisme A priori Concept Connaissance Conscience Contingence Croyance Dialectique Doute Empirisme Épistémologie Espace Idéalisme Imagination Innéisme Jugement Jugement analytique Jugement synthétique a priori Langage Logique Mémoire Métaphysique Nature Nécessité Nominalisme Pensée Phénoménologie Philosophie du langage Principe de causalité Principe de raison suffisante Psychologie cognitive Pyrrhonisme Raison Rationalisme Réalisme Réalité Savoir Scepticisme Science Sciences cognitives Sociologie de la connaissance Solipsisme Temps Transcendantal Universalisme Vérité Affirmation
Charité Amour Compation et Vengeance Pardon Amour Communauté biotique Liste de paradoxes Théologie de l'environnement Écothéologie Fragments d'une Poétique du Feu L'Air et les Songes Le Nouvel esprit scientifique
Idola tribus la calligraphie et l’art une éthique libertaire la médecine chinoise et le développement personnel la littérature
Communautarisme et universalisme • Droits de l'homme • Droits des animaux, bien-être animal et antispécisme • Éthique de la discussion • Féminisme et philosophie féministe • Laïcité, laïcité en France et sécularisation • Libéralisme et républicanisme
Technologies et bioéthique : Bioéthique • Clonage thérapeutique • Écologisme, décroissance et humanisme évolutif • Euthanasie • Interruption volontaire de grossesse • Principe de précaution Science et croyance Créationnisme et théories de l'évolution • Foi et raison • Impostures en philosophie • Problème corps-esprit • Relation entre science et religion
Concepts fondamentaux
Liste des concepts de la philosophie ÉpistémologieConcepts logiques Conscience Gnoséologie
Inconscient Pensée Concept Cognition Vérité Objectivité Langage Théorie Clôture épistémique
Conditions de l'expérience Perception Phénomène Espace Temps Matière Réalité Nature
Facultés cognitives Cognition Intuition Faculté Esprit Raison Entendement Croyance Jugement
Mémoire Imagination Biais cognitif
Types de connaissance
Connaissance Sciences humaines Connaissance scientifique Connaissance technique Connaissance métaphysique
Dialectique
Antonyme de la connaissance
Un antonyme est la désignation dans une langue d'un concept opposé à un autre
Ignorance, Méchanceté Absolutiste Perversité Cruauté Connerie Délation Mensonge Escroquerie manipuler Mensonge
Le Christ et Pilate - La vérité? Qu'est-ce que la vérité ?, toile de Nikolaï Gay.
--------------------------------------------------------------------------------------------
Un antonyme est la désignation dans une langue d'un concept opposé à un autre
exemple: lʼantonyme le plus courant de Dreck (saleté) est probablement Sauberkeit (propreté)
Traductions
[Enrouler ▲]±
Afrikaans : antoniem (af)
Allemand : Antonym (de), Gegenwort (de)
Anglais : antonym (en)
Asturien : antónimu (ast) masculin
Catalan : antònim (ca)
Chinois : 反义词 (zh) (反義詞) (fǎnyìcí)
Espagnol : antónimo (es)
Espéranto : antonimo (eo)
Estonien : antonüüm (et), vastandsõna (et)
Ido : antonimo (io)
Indonésien : antonim (id)
Interlingua : antonimiczny (ia)
Islandais : andheiti (is)
Italien : antonimo (it)
Japonais : 反対語 (ja) (はんたいご, hantaigo)
Néerlandais : antoniem (nl)
Portugais : antônimo (pt)
Russe : антоним (ru)
Swahili : karibia (sw)
---------------------------------------------
La vérité (du latin veritas, « vérité », dérivé de verus, « vrai »)1 est la correspondance entre une proposition et la réalité à laquelle cette proposition réfère. Cependant cette définition correspondantiste de la vérité n'est pas la seule, il existe de nombreuses définitions du mot et des controverses classiques autour des diverses théories de la vérité.
En mathématiques, une vérité première admise sans démonstration est un axiome. La logique mathématique est régie par des tables de vérité.
Le Christ et Pilate - La vérité? Qu'est-ce que la vérité ?, toile de Nikolaï Gay.
Vérité dans le droit
La question de la vérité est étroitement liée à celle de la justice. D'un point de vue judiciaire la vérité se conçoit comme « ce qui est vrai », à savoir ce dont on peut rapporter la preuve, il faut donc y admettre et identifier les limites. La recherche de la vérité historique ou en terme de crime ou homicide pose différentes questions relatives à la méthodologie historique :
prise en compte interdisciplinaire (étendue du champ d'investigation) ;
recherche des matériaux et sources ;
critique des matériaux et sources (fiabilité, mise en correspondance) ;
méthode d'interprétation de ces matériaux pour l'écriture de l'histoire.
Le Christ et Pilate - La vérité? Qu'est-ce que la vérité ?, toile de Nikolaï Gay.
ECRIT DE
TAY LA CHOUETTE EFFRAIE
OU
TIGNARD YANIS
L’héritage d’Aristote
Platon (à gauche) et Aristote (à droite). Aristote pointe le sol par le plat de sa main droite, ce qui symbolise sa croyance dans la connaissance par le biais de l'observation empirique et de l'expérience tout en tenant, dans l'autre main, une copie de son Éthique à Nicomaque. Platon pointe le doigt vers le ciel symbolisant sa croyance dans les idées (détail de la fresque L'École d'Athènes du peintre italien Raphaël).
Les sens respectifs des mots grecs άληθής (aléthés), « vrai », et άλήθεια (alétheia), « vérité »28 sont demeurés constants pendant toute l'époque classique et associés au domaine de la logique, de la géométrie et des sciences déductives en général. Aristote développe la logique comme moyen d’investigation du discours (logos, « parole », « discours », « fable », « bruit », « lettres »)29, utile aussi dans l’investigation du réel en ce qu’il permet d'organiser les connaissances.
Platon recourt aussi à ces matières comme outil pédagogique pour illustrer sa théorie des Idées censées contenir toute vérité intelligible. Il s'oppose fondamentalement aux sophistes, leur reprochant de manipuler le langage (le sophisme étant l'art de convaincre et de plaire) afin de promouvoir une conception fallacieuse de la vérité. Platon leur pose la question du « discours vrai »30.
La vérité est une science selon l’Éthique à Nicomaque d’Aristote31 d’après qui elle constitue « l'accord de nos jugements de perception ou de connaissance avec la réalité », c'est-à-dire une disposition qui permet l’affirmation et la négation. Ailleurs, Aristote avance également que « dire de ce qui est que cela est, et dire de ce qui n'est pas que cela n'est pas, c'est dire la vérité »32. Ces concepts de « vrai » et de « vérité » ont aussi été associés, du côté de l’école de Milet33 et plus tard à l'école péripatétique, aux sciences d'observation. Car dans ce contexte, il n'y a pas vraiment de méthode scientifique telle que nous la concevons depuis Galilée, avec les premières tentatives d'étude des phénomènes naturels (les « météores ») et des êtres vivants ; Aristote ne perdait jamais une occasion d'aller observer les poissons du lagon de Pyrrha dans l'île de Lesbos34.
Dans les deux cas, le caractère binaire Ce lien renvoie vers une page d'homonymie et normatif de ces notions ne fait pas mystère. Dans la Métaphysique, Aristote écrit : « dire que ce qui est n’est pas, ou que ce qui n'est pas est, est faux ; et dire que ce qui est, est, et que ce qui n'est pas n'est pas, est vrai » (Livre Γ, 1011b25)35. Cet énoncé d’Aristote est « la définition classique de la vérité et de l’erreur ». Des énoncés équivalents se retrouvent chez Platon, notamment dans le Cratyle (Cratyle 385b2, Le Sophiste 263b). Il se retrouve aussi chez Tarski dans les années 1930 avec la « sémantique de la vérité et de l’erreur »36.
Dans le second livre de l’Organon, De l'interprétation, Aristote analyse le langage et la formation des propositions logiques, c'est-à-dire les parties du discours susceptibles d'être vraies ou fausses. L'élément initial est bien la correspondance d'un énoncé avec un fait réel. Nous disons par exemple que l'énoncé « le chat est sur le tapis » est vrai parce que le chat est effectivement sur le tapis.
Aristote a systématisé et codifié des modes de raisonnement qui étaient souvent demeurés très vagues ou implicites chez ses devanciers37. La logique d'Aristote chercha d'abord à dégager les conditions nécessaires de la vérité, qui résident dans la forme. Ainsi, un énoncé tel que « le mur bleu est rouge » n'a besoin d'aucun référent extérieur pour être déclaré faux38. La logique fournit l’instrument de la pensée correcte, pas la matière39. En termes kantiens, elle est la condition formelle de la vérité, mais non pas matérielle40.
Aristote porte surtout son attention sur les syllogismes tels que « tout A est B », « quelque A est B », où le sujet A et le prédicat B remplacent des concepts ; « tout A est un B » signifie que le concept B est attribuable à tout objet auquel on peut attribuer le concept A41. Aristote était conscient que les syllogismes ne pouvaient rendre compte de toutes les applications de la logique42,43 mais ils lui permettaient de poser des règles claires pour former la négation des énoncés, et aussi pour distinguer les rôles respectifs des universelles du genre « tout x est ceci » et des singulières du genre « y est cela »44.
RAPPORT
DE
POLICE LA COATIE
Obscurantisme A priori Concept Connaissance Conscience Contingence Croyance Dialectique Doute Empirisme Épistémologie Espace Idéalisme Imagination Innéisme Jugement Jugement analytique Jugement synthétique a priori Langage Logique Mémoire Métaphysique Nature Nécessité Nominalisme Pensée Phénoménologie Philosophie du langage Principe de causalité Principe de raison suffisante Psychologie cognitive Pyrrhonisme Raison Rationalisme Réalisme Réalité Savoir Scepticisme Science Sciences cognitives Sociologie de la connaissance Solipsisme Temps Transcendantal Universalisme Vérité Affirmation
Charité Amour Compation et Vengeance Pardon Amour Communauté biotique Liste de paradoxes Théologie de l'environnement Écothéologie Fragments d'une Poétique du Feu L'Air et les Songes Le Nouvel esprit scientifique
Idola tribus la calligraphie et l’art une éthique libertaire la médecine chinoise et le développement personnel la littérature
Communautarisme et universalisme • Droits de l'homme • Droits des animaux, bien-être animal et antispécisme • Éthique de la discussion • Féminisme et philosophie féministe • Laïcité, laïcité en France et sécularisation • Libéralisme et républicanisme
Technologies et bioéthique : Bioéthique • Clonage thérapeutique • Écologisme, décroissance et humanisme évolutif • Euthanasie • Interruption volontaire de grossesse • Principe de précaution Science et croyance Créationnisme et théories de l'évolution • Foi et raison • Impostures en philosophie • Problème corps-esprit • Relation entre science et religion
Concepts fondamentaux
Liste des concepts de la philosophie ÉpistémologieConcepts logiques Conscience Gnoséologie
Inconscient Pensée Concept Cognition Vérité Objectivité Langage Théorie Clôture épistémique
Conditions de l'expérience Perception Phénomène Espace Temps Matière Réalité Nature
Facultés cognitives Cognition Intuition Faculté Esprit Raison Entendement Croyance Jugement
Mémoire Imagination Biais cognitif
Types de connaissance
Connaissance Sciences humaines Connaissance scientifique Connaissance technique Connaissance métaphysique
Dialectique
Antonyme de la connaissance
Un antonyme est la désignation dans une langue d'un concept opposé à un autre
Ignorance, Méchanceté Absolutiste Perversité Cruauté Connerie Délation Mensonge Escroquerie manipuler Mensonge
Le Christ et Pilate - La vérité? Qu'est-ce que la vérité ?, toile de Nikolaï Gay.
--------------------------------------------------------------------------------------------
Un antonyme est la désignation dans une langue d'un concept opposé à un autre
exemple: lʼantonyme le plus courant de Dreck (saleté) est probablement Sauberkeit (propreté)
Traductions
[Enrouler ▲]±
Afrikaans : antoniem (af)
Allemand : Antonym (de), Gegenwort (de)
Anglais : antonym (en)
Asturien : antónimu (ast) masculin
Catalan : antònim (ca)
Chinois : 反义词 (zh) (反義詞) (fǎnyìcí)
Espagnol : antónimo (es)
Espéranto : antonimo (eo)
Estonien : antonüüm (et), vastandsõna (et)
Ido : antonimo (io)
Indonésien : antonim (id)
Interlingua : antonimiczny (ia)
Islandais : andheiti (is)
Italien : antonimo (it)
Japonais : 反対語 (ja) (はんたいご, hantaigo)
Néerlandais : antoniem (nl)
Portugais : antônimo (pt)
Russe : антоним (ru)
Swahili : karibia (sw)
---------------------------------------------
La vérité (du latin veritas, « vérité », dérivé de verus, « vrai »)1 est la correspondance entre une proposition et la réalité à laquelle cette proposition réfère. Cependant cette définition correspondantiste de la vérité n'est pas la seule, il existe de nombreuses définitions du mot et des controverses classiques autour des diverses théories de la vérité.
En mathématiques, une vérité première admise sans démonstration est un axiome. La logique mathématique est régie par des tables de vérité.
Le Christ et Pilate - La vérité? Qu'est-ce que la vérité ?, toile de Nikolaï Gay.
Vérité dans le droit
La question de la vérité est étroitement liée à celle de la justice. D'un point de vue judiciaire la vérité se conçoit comme « ce qui est vrai », à savoir ce dont on peut rapporter la preuve, il faut donc y admettre et identifier les limites. La recherche de la vérité historique ou en terme de crime ou homicide pose différentes questions relatives à la méthodologie historique :
prise en compte interdisciplinaire (étendue du champ d'investigation) ;
recherche des matériaux et sources ;
critique des matériaux et sources (fiabilité, mise en correspondance) ;
méthode d'interprétation de ces matériaux pour l'écriture de l'histoire.
Le Christ et Pilate - La vérité? Qu'est-ce que la vérité ?, toile de Nikolaï Gay.
ECRIT DE
TAY LA CHOUETTE EFFRAIE
OU
TIGNARD YANIS
L’héritage d’Aristote
Platon (à gauche) et Aristote (à droite). Aristote pointe le sol par le plat de sa main droite, ce qui symbolise sa croyance dans la connaissance par le biais de l'observation empirique et de l'expérience tout en tenant, dans l'autre main, une copie de son Éthique à Nicomaque. Platon pointe le doigt vers le ciel symbolisant sa croyance dans les idées (détail de la fresque L'École d'Athènes du peintre italien Raphaël).
Les sens respectifs des mots grecs άληθής (aléthés), « vrai », et άλήθεια (alétheia), « vérité »28 sont demeurés constants pendant toute l'époque classique et associés au domaine de la logique, de la géométrie et des sciences déductives en général. Aristote développe la logique comme moyen d’investigation du discours (logos, « parole », « discours », « fable », « bruit », « lettres »)29, utile aussi dans l’investigation du réel en ce qu’il permet d'organiser les connaissances.
Platon recourt aussi à ces matières comme outil pédagogique pour illustrer sa théorie des Idées censées contenir toute vérité intelligible. Il s'oppose fondamentalement aux sophistes, leur reprochant de manipuler le langage (le sophisme étant l'art de convaincre et de plaire) afin de promouvoir une conception fallacieuse de la vérité. Platon leur pose la question du « discours vrai »30.
La vérité est une science selon l’Éthique à Nicomaque d’Aristote31 d’après qui elle constitue « l'accord de nos jugements de perception ou de connaissance avec la réalité », c'est-à-dire une disposition qui permet l’affirmation et la négation. Ailleurs, Aristote avance également que « dire de ce qui est que cela est, et dire de ce qui n'est pas que cela n'est pas, c'est dire la vérité »32. Ces concepts de « vrai » et de « vérité » ont aussi été associés, du côté de l’école de Milet33 et plus tard à l'école péripatétique, aux sciences d'observation. Car dans ce contexte, il n'y a pas vraiment de méthode scientifique telle que nous la concevons depuis Galilée, avec les premières tentatives d'étude des phénomènes naturels (les « météores ») et des êtres vivants ; Aristote ne perdait jamais une occasion d'aller observer les poissons du lagon de Pyrrha dans l'île de Lesbos34.
Dans les deux cas, le caractère binaire Ce lien renvoie vers une page d'homonymie et normatif de ces notions ne fait pas mystère. Dans la Métaphysique, Aristote écrit : « dire que ce qui est n’est pas, ou que ce qui n'est pas est, est faux ; et dire que ce qui est, est, et que ce qui n'est pas n'est pas, est vrai » (Livre Γ, 1011b25)35. Cet énoncé d’Aristote est « la définition classique de la vérité et de l’erreur ». Des énoncés équivalents se retrouvent chez Platon, notamment dans le Cratyle (Cratyle 385b2, Le Sophiste 263b). Il se retrouve aussi chez Tarski dans les années 1930 avec la « sémantique de la vérité et de l’erreur »36.
Dans le second livre de l’Organon, De l'interprétation, Aristote analyse le langage et la formation des propositions logiques, c'est-à-dire les parties du discours susceptibles d'être vraies ou fausses. L'élément initial est bien la correspondance d'un énoncé avec un fait réel. Nous disons par exemple que l'énoncé « le chat est sur le tapis » est vrai parce que le chat est effectivement sur le tapis.
Aristote a systématisé et codifié des modes de raisonnement qui étaient souvent demeurés très vagues ou implicites chez ses devanciers37. La logique d'Aristote chercha d'abord à dégager les conditions nécessaires de la vérité, qui résident dans la forme. Ainsi, un énoncé tel que « le mur bleu est rouge » n'a besoin d'aucun référent extérieur pour être déclaré faux38. La logique fournit l’instrument de la pensée correcte, pas la matière39. En termes kantiens, elle est la condition formelle de la vérité, mais non pas matérielle40.
Aristote porte surtout son attention sur les syllogismes tels que « tout A est B », « quelque A est B », où le sujet A et le prédicat B remplacent des concepts ; « tout A est un B » signifie que le concept B est attribuable à tout objet auquel on peut attribuer le concept A41. Aristote était conscient que les syllogismes ne pouvaient rendre compte de toutes les applications de la logique42,43 mais ils lui permettaient de poser des règles claires pour former la négation des énoncés, et aussi pour distinguer les rôles respectifs des universelles du genre « tout x est ceci » et des singulières du genre « y est cela »44.
RAPPORT
DE
POLICE LA COATIE