Le rêve est la forme sous laquelle toute créature vivante possède le droit au génie, à ses imaginations bizarres, à ses magnifiques extravagances...
— Jean Cocteau (extrait du Discours de réception à l'Académie française)
Le phénix perse
Kashi Ilkhanide avec phénix, Kashan, Iran, XIVe siècle, Doris Duke Foundation for Islamic Art.
L'idée de l'oiseau se confond avec celle de la légèreté, de l'essence des choses et des êtres. Les oiseaux dont il est question incarnent la pensée opposée à la matière, l'intériorité de l'homme, son « moi profond, son esprit ».
Un conte perse du XIIIe siècle écrit par le poète soufi Farid al-Din Attar de Nishapur, La Conférence des oiseaux, comprend 4 647 vers. C'est une épopée mystique où trente oiseaux sont à la recherche de leur Roi. Le récit commence par un discours de bienvenue qui constitue une fonction rituelle et magique associant la « huppe », un oiseau porteur d'une couronne, et les autres oiseaux, qui représentent une humanité en quête de connaissance. Aussitôt, la foule des oiseaux inquiets se rassemble et providentiellement la huppe se présente comme messagère. Elle exhorte les oiseaux à partir pour un voyage difficile qui les conduira à la cour de leur Roi, un oiseau fabuleux, le Simorg (ou Simurgh). Tous les oiseaux comprennent l'intérêt fondamental de cette entreprise. Cependant presque aussitôt, plus de dix mille d'entre eux s'excusent : ils sont, pour des raisons diverses, contents de leur sort ici-bas.
La huppe admoneste tout le monde, tranquillise les uns, encourage les autres et commence l'enseignement qui permettra à tous d'entreprendre le voyage. Ils doivent s'engager dans les sept vallées qui marqueront les degrés initiatiques de leur ascension spirituelle. Ces vallées magiques et mystiques sont les vallées de la recherche, de l'amour, de la connaissance, de l'indépendance, de l'union, de la stupeur et du dénouement. C'est après avoir franchi ces vallées, en un long voyage dont la durée comprend souvent une ou plusieurs vies pleines d'embûches, voyage où la grande majorité des oiseaux périront, que les rescapés se voient refuser — ultime épreuve — l'accès tant espéré au palais de leur roi : le Simorg…
Le phénix grec
Phénix ornant le mausolée Goblet d'Alviella (Belgique)
C'est le plus ancien après le "phénix" égyptien : le benou. La première mention du phénix se trouve dans un fragment énigmatique d'Hésiode :
« La corneille babillarde vit neuf générations d'hommes florissants de jeunesse ; le cerf vit quatre fois plus que la corneille ; le corbeau vieillit pendant trois âges de cerf ; le phénix vit neuf âges du corbeau et nous vivons dix âges de phénix, nous, Nymphes aux beaux cheveux, filles de Zeus armé de l'égide2. »
Hérodote est le premier à fournir quelques détails sur le mythe :
« On range aussi dans la même classe un autre oiseau qu'on appelle phénix. Je ne l'ai vu qu'en peinture ; on le voit rarement ; et, si l'on en croit les Héliopolitains, il ne se montre dans leur pays que tous les cinq cents ans, lorsque son père vient à mourir. S'il ressemble à son portrait, ses ailes sont en partie dorées et en partie rouges, et il est entièrement conforme à l'aigle quant à la figure et à la description détaillée. On en rapporte une particularité qui me paraît incroyable. Il part, disent les Égyptiens, d'Arabie, se rend au temple du Soleil avec le corps de son père, qu'il porte enveloppé dans de la myrrhe, et lui donne la sépulture dans ce temple. Voici de quelle manière : il fait avec de la myrrhe une masse en forme d'œuf, du poids qu'il se croit capable de porter, la soulève, et essaye si elle n'est pas trop pesante ; ensuite, lorsqu'il a fini ces essais, il creuse cet œuf, y introduit son père, puis il bouche l'ouverture avec de la myrrhe : cet œuf est alors de même poids que lorsque la masse était entière. Lorsqu'il l'a, dis-je, renfermé, il le porte en Égypte dans le temple du Soleil3. »
Hérodote, qui tire probablement ses informations d'Hécatée de Milet, considère donc le phénix comme un oiseau réel. Les Modernes le rapprochent du bénou égyptien : héron perché sur la pierre benben ou sur le saule sacré d'Héliopolis, le bénou est une manifestation des dieux solaires Rê et Osiris ; il est associé aussi au cycle sothiaque. Cependant, certains détails cités par Hérodote ne cadrent pas avec les conceptions égyptiennes : ainsi de l'apparition tous les 500 ans et de l'ensevelissement du père4. On a suggéré une mauvaise compréhension par Hérodote du symbole égyptien5 : il aurait interprété comme une filiation physique la relation entre le bénou et les divinités dont il est le bâ (manifestation temporaire)6. Selon d'autres, le phénix que décrit Hérodote n'aurait en réalité pas de rapport avec le bénou, mais serait la variante grecque du mythe oriental de l'oiseau du soleil ; ce phénix aurait symbolisé très tôt la « grande année », c'est-à-dire la durée nécessaire à un cycle équinoxial complet, et son association au cycle sothiaque serait postérieure7.
Le phénix dans la légende juive
Le Midrach Rabba8 rapporte que, lorsqu'Adam et Ève mangèrent de l'arbre de la connaissance, tous les animaux mangèrent eux aussi du fruit interdit et et que la mort fut décrétée pour eux tous, sauf un seul oiseau appelé Khôl (עוף החול) qui ne mangea pas de ce fruit. C'est pourquoi il vit éternellement. Et Rabbi Yanay explique que sa vie se déroule ainsi : il vit une période de mille ans au terme de laquelle un feu jaillit de son nid et le consume ne laissant plus qu'un œuf, et de cet œuf il grandit de nouveau.
Le phénix romain
Chez Ovide, Pline et Tacite, le phénix se décompose pour renaître ; chez Martial et Stace apparaît le thème du bûcher et de ses épices, par analogie avec les pratiques funéraires des Romains. L'effigie du phénix figure sur les monnaies de Trajan à Constantin Ier et ses fils.
Le phénix chrétien
Phénix renaissant de ses cendres, enluminure du Bestiaire d'Aberdeen
Phénix ornant un chapiteau, Abbaye aux Dames, Saintes, XIIe siècle.
Le Moyen Âge païen a vu en lui, à la suite de l'Empire romain, le symbole de la résurrection du Christ9. Cette interprétation chrétienne s'est largement inspirée du paganisme où le phénix a toujours correspondu à une notion cyclique immanente, à l'inverse de la transcendance chrétienne.
Clément de Rome, troisième évêque de Rome après saint Pierre10, avait parlé de cet oiseau au chapitre XXV de la Lettre aux Corinthiens11 qui lui est attribuée.
LE POINT DE VUE ORNITHOLOGIQUE
C. von Linné, dans sa classification des êtres vivants, évoque les créatures mythologiques telles que le troglodyte, le satyre, l'hydre, le phénix (Amoenitates academicae, 1763). Il dit de ce dernier : "Espèce d'oiseau dont il n'existe qu'un seul individu au monde, et qui, quand il est décrépit, renaît rajeuni, selon la légende, d'un bûcher de plantes aromatiques, pour revivre les temps heureux d'autrefois. En réalité, c'est le palmier-dattier, voir Kæmpf".12.
Héraldique
Phénix en héraldique
Le Phénix (ou phœnix), figure héraldique imaginaire, est un oiseau sur un bûcher en flammes. Il ressemble beaucoup à l'aigle héraldique et il est même parfois défini comme une de ses variantes. Il est représenté de face, tête de profil, ailes étendues, sur son bûcher, appelé « immortalité ».
Ci-contre les armes des Malet de Lussart : d'azur à un phénix sur son immortalité, regardant le soleil, le tout d'or, qui illustre bien la parenté avec l'aigle, réputé seul capable de regarder le soleil en face.
Un autre exemple du Phénix est le blason de la commune de Sermaize-les-Bains. Le Phénix est aussi l'emblème de villes américaines, comme San Francisco en Californie.
Le phénix dans la littérature
Semis de roses et phénix (mosaïque)
Parmi de nombreux autres auteurs anciens, Tacite en parle dans ses Annales (6,28) et Solin le mentionne (38, 1), à la suite de Pline l'Ancien. Le Carmen de ave phœnice, attribué à Lactance est l'un des poèmes les plus riches sur cet oiseau fabuleux, et le dernier de l'Antiquité avec celui de Claudien. À la Renaissance, Rabelais le mentionne dans Le Cinquième Livre (V, 29, Comment nous visitasmes le pays de Satin) :
« J’y vy quatorze Phœnix. J’avois leu en divers autheurs qui n’en estoit qu’un en tout le monde, pour un age ; mais, selon mon petit jugement, ceux qui en ont escrit n’en veirent onques ailleurs qu’au pays de tapisserie, voire fut-ce Lactance Firmian. »
Guillaume du Bartas lui consacre un long développement dans le Cinquième Jour de La Sepmaine ou la Création du monde (v. 551-598) :
« Le celeste Phœnix commença son ouvrage
Par le Phœnix terrestre, ornant d'un tel plumage
Ses membres revivans que l'annuel flambeau
De Cairan jusqu'en Fez ne void rien de plus beau. »
Au XVIIIe siècle, le phénix alimente l'imaginaire de plusieurs auteurs de récits fantastiques ou merveilleux. On le trouve par exemple dans le conte philosophique de Voltaire, La Princesse de Babylone.
Un ouvrage de Mary Summer Rain se rapporte également au phénix : « L'envol du Phénix. No-Eyes parle des changements à venir ». Récit retraçant les visions partagées entre la vieille guérisseuse Chippewa aveugle No-Eyes et la jeune Summer Rain. Le récit se situe en 1982-1983, il évoque des changements planétaires : effondrement économique, catastrophes naturelles, divers accidents, agitation sociale, révoltes. Cependant, le point culminant sera « la venue de l'Âge de la Paix » et « la renaissance de l'Arbre Sacré » dans le Grand Cercle des Nations, quand le Phénix ressuscité planera en paix au-dessus de la Terre.
J. K. Rowling, dans son best-seller Harry Potter, fait d'un phénix nommé Fumseck, le compagnon du professeur Dumbledore. Une plume de cet animal a servi à la fabrication des baguettes de Harry et Voldemort, son rival. L'"Ordre du Phénix" (tome 5) fait référence à des distinctions honorifiques en Allemagne et en Grèce.
Il apparaît aussi, entre beaucoup d'autres ouvrages, dans les livres illustrés par Jane Ray (en), Terre, Feu, Eau, Air et Contes Mythologiques. .
Étymologie
Le terme grec φοῖνιξ / phoînix possède plusieurs sens : l'oiseau lui-même, mais aussi la couleur rouge13, le toponyme et l'ethnonyme « phénicien », le palmier-dattier14. Son étymologie reste encore mystérieuse : on a suggéré une origine égyptienne — le nom de l'oiseau bnu, prononcé *boin-, aurait été adapté en phoînix en grec — ou une origine sémitique, et plus particulièrement phénicienne, ou encore une origine grecque ("rouge sang").
Voir aussi
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Articles connexes
L'oiseau de feu des légendes russes ;
Le Phénix chinois (fenghuang) ;
Phénix, l'oiseau de feu, un manga d'Osamu Tezuka ;
Le phénix scène nationale Valenciennes, la scène nationale de Valenciennes ;
PHÉNIX, le groupe de Heavy Metal français ;
Phénix (nucléaire), le réacteur surgénérateur situé à Marcoule (Gard) ;
L'image de phénix se retrouve dans le manga Saint Seiya avec le personnage d'Ikki ;
Le personnage du manga One Piece, Marco, a pour capacité de se transformer en phénix ;
Phénix, une décoration grecque dont l'ordre a été fondé le 13 mai 1926.
Phénix (constellation) est une constellation de l'hémisphère sud.
Bibliographie
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Louis Charbonneau-Lassay, Le Bestiaire du Christ, Milano, Arche, 1940.
Paul-Augustin Deproost, « Les métamorphoses du phénix dans le christianisme ancien », dans Folia Electronica Classica no 8 (juillet-décembre 2004) [lire en ligne [archive]]
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Silvia Fabrizio-Costa (éd.), Phénix : mythe(s) et signe(s), Frankfurt, Peter Lang, 2001.
Laurence Gosserez, « Le phénix coloré (d'Hérodote à Ambroise de Milan) », Bulletin de l'association Guillaume Budé vol. 1 (2007), p. 94-117.
Laurence Gosserez, « La création du monde et le phénix » (Ovide, Métamorphoses, XV, 405 ; Ambroise, De Excessu fratris, II, 59), dans Ovide. Fifures de l'hybride. Illustrations littéraires et figurées de l'esthétique ovidienne à travers les âges. Études réunies par Hélène Casanova-Robin, Honoré Champion, Paris, 2009, p. 307 à 319.
Laurence Gosserez (dir.), Le Phénix et son Autre. Poétique d'un mythe des origines au XVIe siècle, avec la collaboration d'Hélène Casanova-Robin, Martine Dulaey, Françoise Lecocq, Lise Revol-Marzouk, Simone Viarre, Philippe Walter, PUR, Rennes, 2013.
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Jean Hubaux et Maxime Leroy, Le mythe du phénix dans les littératures grecque et latine, Liège et Paris, 1939.
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« Le roman indien du phénix ou les variations romanesques du mythe du phénix », Présence du roman grec et latin, éd. R. Poignault, coll. Caesarodunum n° XL-XLI bis, Clermont-Ferrand, 2011, p. 405-429.
« Le phénix dans l'œuvre de Claudien : la fin d'un mythe. Pour une lecture politique du phénix : quelques arguments nouveaux », Claudien. Mythe, histoire et science, éd. F. Garambois-Vasquez, Presses universitaires de Saint-Étienne, coll. Antiquité. Mémoires du Centre Jean Palerne XXXVI, 2011, p. 113-157.
« Kinnamômon ornéon ou phénix ? L’oiseau, la viande et la cannelle », Prédateurs dans tous leurs états. Évolution, biodiversité, interactions, mythes, symboles, XXXIe Rencontre Internationale d'Archéologie et d'Histoire d’Antibes, éd. J.-P. Brugal, A. Gardeisen, A. Zucker, Éditions APDCA, Antibes, 2011, p. 409-420.
« Parfums et aromates dans le mythe du phénix », in Liber aureus. Mélanges d'antiquité et de contemporanéité offerts à Nicole Fick, éd. S. Laigneau-Fontaine et F. Poli, Nancy, ADRA, coll. Études anciennes 46 (diffusion Paris, De Boccard), 2012, 2 vol., 648 p., vol. I, p. 179-206.
« ‘Le sexe incertain du phénix’ : de la zoologie à la théologie », Le phénix et son autre : poétique d'un mythe des origines au XVIe s., éd. L. Gosserez, Presses universitaires de Rennes, coll. Interférences, 2013, p. 177-199, (ISBN 978-2-7535-2735-5)
« Caeneus auis unica (Ovide, Mét. 12, 532) est-il le phénix ? », Le phénix et son autre : poétique d'un mythe des origines au XVIe siècle, éd. L. Gosserez, Presses universitaires de Rennes, coll. Interférences, 2013, p. 201-210, (ISBN 978-2-7535-2735-5)
« L’oiseau Phénix de Lactance : uariatio et postérité (de Claudien au poème anglo-saxon The Phoenix », La uariatio : l’aventure d’un principe d’écriture, de l’Antiquité au XXIe siècle », éd. H. Vial, Paris, Classiques Garnier, 2014, p. 185-201, (ISBN 978-2-8124-1779-5)
« Y a-t-il un phénix dans la Bible ? À propos de Job 29:18, de Tertullien, De resurrectione carnis 13, et d'Ambroise, De excessu fratris 2, 59 », Kentron 30, 2014, p. 55-81.
« The Dark Phoenix : Rewriting an ancient Myth in Today's popular Culture », Ancient Myths in the Making of Culture, éd. M. Budzowska & J. Czerwinska, Peter Lang, Warsaw Studies in Classical Literature and Culture, 3, Frankfurt am Main, Berlin, Bern, Bruxelles, New York, Oxford, Wien, 2014, p. 341-354.
« Un bilan de la recherche contemporaine sur le mythe du phénix », Roda da fortuna 2015, 4/1, p. 257-273.
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« Inventing the Phoenix. A Myth in the making through Words and Images », in Animals in Greek and Roman Religion and Myth, éd. P. A. Johnston, A. Mastrocinque et S. Papaioannou, Cambridge Scholars Publishing, 2016, p. 449-478 (la version originale, sans les erreurs ajoutées par l'éditeur, est en ligne sur academia.edu et researchgate).
Roelof van den Broek, The Myth of the Phoenix according to Classical and Early Christian Tradition, Études préliminaires aux religions orientales dans l'Empire romain, vol. 24, Leyde, 1972.
Francesco Zambon, Alessandro Grossato, Il mito della fenice in Oriente e in Occidente, Venezia, Marsilio Editori, 2004.
Lien externe
« Le Phénix, ou la renaissance de l'esprit de fiction » [archive], conférence du philosophe Vincent Cespedes (Tunis, 2011). Vincent Cespedes est aussi l'auteur d'un jeu de tarots philosophique appelé Le Jeu du Phénix (Flammarion, 2011)15.
Notes et références
↑ Chapitre XXXIV, trad. pour la première fois en français par M. A. Agnant.
↑ Fragment 304 West = Plutarque, Sur la disparition des oracles (XI). Traduction citée par Paul-Augustin Deproost.
↑ Hérodote, Histoires [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (II, 72). Extrait de la traduction de Philippe Larcher, 1850.
↑ Arpád Miklós Nagy, « Le Phénix et l'oiseau-benu », actes du colloque international de Caen, p. 68 et suivantes. Cité par Gosserez, p. 96.
↑ Marialouise Walla, Der Vogel Phoenix in der antiken Literatur und der Dichtung des Laktanz, Vienne, 1969, p. 81-82. Cité par Gosserez, p. 97.
↑ Nagy, op. cit., p. 169. Cité par Gosserez, p. 97.
↑ Van den Broek, p. 119.
↑ Genèse Rabba Chapitre 19 Paragraphe 5
↑ « Les animaux fabuleux » [archive]
↑ selon Irénée, Adversus haereses, III, iii.
↑ Le symbolisme du Phénix sur Interbible. [archive]
↑ STIC, Université d'Angers, 2010, Carl von Linné [archive]
↑ « Dans le vocabulaire grec des couleurs, phoînix connote le rouge pourpre, un pourpre qui, en l'occurrence, tend vers l'or et signifie l'éclat lumineux le plus intense. » Marcel Detienne, Les Jardins d'Adonis, p. 58 (citant Louis Gernet). Cf. Hérodote, II, 73, qui décrit ainsi la couleur des plumes du phénix : « les unes sont couleur d'or, les autres d'un rouge vif ».
↑ Pierre Chantraine, Dictionnaire étymologique de la langue grecque, Paris, Klincksieck, 1999 (édition mise à jour), 1447 p. (ISBN 978-2-25203-277-0) à l'article φοῖνιξ, p. 1217-1219.
↑ Clip de présentation du Jeu du Phénix [archive]
https://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:H%C3%A9raldiquehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Cr%C3%A9atures_l%C3%A9gendaireshttps://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Fantasy_et_fantastique