Le Bethlem Royal Hospital (appelé communément Bedlam) est un hôpital psychiatrique situé à Beckenham dans le borough londonien de Bromley. Il est reconnu comme la première institution occidentale ayant offert des services de soins psychiatriques. Même s'il ne se trouve plus à son emplacement original, ce serait le plus ancien hôpital qui se spécialise dans les soins psychiatriques. Au XXIe siècle, il offre des services de pointe pour le traitement des problèmes de santé mentale, mais il est réputé pour avoir été le théâtre de plusieurs pratiques cruelles et inhumaines.
Il est connu sous divers noms : St. Mary Bethlehem, Bethlem Hospital, Bethlehem Hospital et Bedlam. Le mot anglais « bedlam », qui signifie chahut et confusion, trouve son origine dans son nom. Il pouvait aussi avoir le sens d'asile d'aliénés puisqu'on lit chez Voltaire : « ce monde est un grand Bedlam, où des fous enchaînent d'autres fous1 ».
En 2011, il héberge une collection d'œuvres de malades mentaux, le Bethlem Royal Archives and Museum.
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Saül. (1818)
Par Alphonse De Lamartine (1790-1869)
La scène est sur la montagne de Gelboé, dans le camp de Saül.
ACTE I
Le théâtre représente un camp on voit d'un côté les tentes du roi; de l'autre
des rochers et des arbres; des drapeaux, des trophées sont sur le devant.
SCÈNE I
DAVID, seul, sans armes. Il est nuit.
DAVID
Enfin je vous revois, lieux ,chers à ma mémoire!
Lieux autrefois remplis de bonheur et de gloire!
0 palais des guerriers! ô tentes où mon roi
Du salut d'Israël se reposait sur moi!
Et vous, drapeaux sacrés! et vous, armes royales
Que Saül confiait à ces mains filiales!
Après un si long temps d'exil et de malheurs,
Je vous vois, je vous touche, et vous baigne de pleurs!
(Il embrasse les étendards et les trophées.)
Invoquant de la nuit les ombres tutélaires,
Je rentre en fugitif au milieu de mes frères;
Je rentre, et nul guerrier ne reconnaît en moi
Ce David, le soutien, le gendre de son roi!
0 Saül, ô mon maître! Et toi, Dieu redoutable
Dont la main m'éleva, dont la rigueur m'accable,
Que ne me laissais-tu dans mon obscurité?
Que mon bonheur fut court et fut trop acheté
Élevé par mon prince au sein de sa famille,
Il m'approche du trône, il me donne sa fille;
II me la donne! ô ciel et par un prompt retour,
M'arrache cet objet d'un immortel amour.
Jaloux de ces lauriers cueillis pour sa défense,
En contemplant ma gloire, il craint pour sa puissance,
Et je me vois trois ans proscrit de ces États
Honorés par mon nom et sauvés par mon bras.
C'.en est trop, mes malheurs ont passé mon courage!
C'est languir trop longtemps dans ce honteux veuvage
Quel qu'en soit le succès, par un dernier effort,
Je viens redemander ou Michol ou la mort!
SCÈNE II
DAVID, JONATHAS, sortant des tentes du roi.
JONATHAS (à demi-voix.)
Le sommeil à la fin descend sur sa paupière;
Veillons!
(II entend les pas de David.)
Qu'ai-je entendu? Quel mortel téméraire
Ose franchir l'enceinte où repose son roi?
Guerrier, quel est ton nom?
DAVID.
Vive Israël c'est moi!
JONATHAS.
C'est la voix de David?
DAVID (se jetant dans ses bras.)
Oui, c'est lui, c'est ton frère,
0 mon cher Jonathas!
JONATHAS.
0 ciel! qu'oses-tu faire?
Viens-tu braver du roi l'implacable courroux?
DAVID.
Je viens pour le fléchir, ou tomber sous ses coups.
JONATHAS.
Tes ennemis ici veillent pour sa vengeance.
DAVID.
L'appui des innocents veille pour ma défense.
JONATHAS.
Les piéges de la mort environnent tes pas.
DAVID.
Ah! qui vit dans l'exil, ami, ne la craint pas!
Banni, persécuté, privé de ma patrie,
Errant loin de Michol, que m'importe la vie?
Que m'importent des jours traînés dans les déserts,
Loin du saint tabernacle et du Dieu que je sers?
JONATHAS.
Si Dieu les conservait au peuple qui l'adore?
Ton bras fut son salut:
DAVID.
Il le serait encore!
Au secours d'Israël que ne puis-je l'offrir?
JONATHAS.
C'est ainsi seulement que David doit mourir.
Tu sais de quels fléaux le ciel, qui nous accable,
Trouble les derniers jours d'un prince misérable;
Cet État, si longtemps affermi par ta main,
Depuis qu'il t'a perdu penche vers son déclin;
Chaque jour nous enlève un reste de puissance,
Chaque pas nous entraîne à notre décadence,
Et par tant de revers nos vainqueurs enhardis
Partagent en espoir nos funestes débris.
Le Philistin triomphe, et Juda, sans courage,
Tend ses mains sans défense aux fers de l'esclavage;
Il touche a ces moments prédits par Samuel
Où le Jourdain verra les filles d'Israël,
D'un vainqueur insolent malheureuses captives,
S'asseoir loin de Gessen et pleurer sur ses rives.
Seulement avec nous quelques rares soldats
Disputent Israël et ne le sauvent pas
A des vainqueurs surpris de leur propre victoire
Ils imposent encor par un reste de gloire;
Mais de l'arche de Dieu les derniers défenseurs
Combattent sans espoir et tombent sans vengeurs.
DAVID.
Sans vengeurs! et je vis! JI leur en reste encore.
JONATHAS.
Dieu ne se souvient plus du peuple qui l'adore;
Israël, autrefois l'objet de son amour,
Le jour qui va paraître est-il ton dernier jour?
DAVID.
Que dis-tu?
JONATHAS.
Que demain le combat recommence;
Qu'aux pieds de Gelboé le Philistin s'avance,
Et que, de toutes parts d'ennemis entourés,
Il faut vaincre ou périr.
DAVID.
Chers amis, vous vaincrez!
Vous vaincrez, ou David, couché sur la poussière,
Aura mêlé son sang au pur sang de son frère.
Viens, que Saül en moi retrouve enfin son fils.
JONATHAS.
Garde-toi de t'offrir à ses regards surpris!
Crains d'éveiller en lui cette fureur soudaine
Dont le bouillant transport à ton seul nom l'entraîne;
Attends que ses esprits, par nos soins préparés,
De ses préventions reviennent par degrés;
Laisse agir de Michol la tendresse prudente;
Voici l'heure où, quittant le repos de sa tente,
Quand sa douleur fidèle a chassé le sommeil,
Elle vient de Saül attendre le réveil,
Aux forêts, à la nuit confier ses alarmes,
Adresser au Seigneur sa prière et ses larmes,
Et se plaignant au ciel, sans accuser son roi,
Lui présenter les voeux qu'elle forme pour toi!
Aux transports accablants que causerait ta vue
Laisse-moi préparer son âme trop émue.
Laisse. Mais la voici!
DAVID.
C'est elle, je l'entends,
A je la reconnais au trouble que je sens!
Saül. (1818)
Par Alphonse De Lamartine (1790-1869)
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..La amistad es como una rosa..
Siempre hay que dedicarle tiempo para cultivarla..Regalarla con cariño, y afecto..
Y veras como crece con cuidados..
Buenos días Hermosas Bunburyanas! ⚘⚘
.. L'amitié est comme une rose..
Il faut toujours du temps pour cultiver.. Donner avec amour et affection..
Et vous verrez comme il grandit avec soins..
Bonjour belles bunburyanas ! ⚘⚘
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« Le parallélisme Marx-Freud reste tout à fait stérile et indifférent, mettant en scène des termes qui s'intériorisent ou projettent l'un dans l'autre sans cesser d'être étrangers, comme dans cette fameuse équation argent = merde. En vérité, la production sociale est uniquement la production désirante elle-même dans des conditions déterminées. »
— L'Anti-Œdipe
Il est connu sous divers noms : St. Mary Bethlehem, Bethlem Hospital, Bethlehem Hospital et Bedlam. Le mot anglais « bedlam », qui signifie chahut et confusion, trouve son origine dans son nom. Il pouvait aussi avoir le sens d'asile d'aliénés puisqu'on lit chez Voltaire : « ce monde est un grand Bedlam, où des fous enchaînent d'autres fous1 ».
En 2011, il héberge une collection d'œuvres de malades mentaux, le Bethlem Royal Archives and Museum.
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Saül. (1818)
Par Alphonse De Lamartine (1790-1869)
La scène est sur la montagne de Gelboé, dans le camp de Saül.
ACTE I
Le théâtre représente un camp on voit d'un côté les tentes du roi; de l'autre
des rochers et des arbres; des drapeaux, des trophées sont sur le devant.
SCÈNE I
DAVID, seul, sans armes. Il est nuit.
DAVID
Enfin je vous revois, lieux ,chers à ma mémoire!
Lieux autrefois remplis de bonheur et de gloire!
0 palais des guerriers! ô tentes où mon roi
Du salut d'Israël se reposait sur moi!
Et vous, drapeaux sacrés! et vous, armes royales
Que Saül confiait à ces mains filiales!
Après un si long temps d'exil et de malheurs,
Je vous vois, je vous touche, et vous baigne de pleurs!
(Il embrasse les étendards et les trophées.)
Invoquant de la nuit les ombres tutélaires,
Je rentre en fugitif au milieu de mes frères;
Je rentre, et nul guerrier ne reconnaît en moi
Ce David, le soutien, le gendre de son roi!
0 Saül, ô mon maître! Et toi, Dieu redoutable
Dont la main m'éleva, dont la rigueur m'accable,
Que ne me laissais-tu dans mon obscurité?
Que mon bonheur fut court et fut trop acheté
Élevé par mon prince au sein de sa famille,
Il m'approche du trône, il me donne sa fille;
II me la donne! ô ciel et par un prompt retour,
M'arrache cet objet d'un immortel amour.
Jaloux de ces lauriers cueillis pour sa défense,
En contemplant ma gloire, il craint pour sa puissance,
Et je me vois trois ans proscrit de ces États
Honorés par mon nom et sauvés par mon bras.
C'.en est trop, mes malheurs ont passé mon courage!
C'est languir trop longtemps dans ce honteux veuvage
Quel qu'en soit le succès, par un dernier effort,
Je viens redemander ou Michol ou la mort!
SCÈNE II
DAVID, JONATHAS, sortant des tentes du roi.
JONATHAS (à demi-voix.)
Le sommeil à la fin descend sur sa paupière;
Veillons!
(II entend les pas de David.)
Qu'ai-je entendu? Quel mortel téméraire
Ose franchir l'enceinte où repose son roi?
Guerrier, quel est ton nom?
DAVID.
Vive Israël c'est moi!
JONATHAS.
C'est la voix de David?
DAVID (se jetant dans ses bras.)
Oui, c'est lui, c'est ton frère,
0 mon cher Jonathas!
JONATHAS.
0 ciel! qu'oses-tu faire?
Viens-tu braver du roi l'implacable courroux?
DAVID.
Je viens pour le fléchir, ou tomber sous ses coups.
JONATHAS.
Tes ennemis ici veillent pour sa vengeance.
DAVID.
L'appui des innocents veille pour ma défense.
JONATHAS.
Les piéges de la mort environnent tes pas.
DAVID.
Ah! qui vit dans l'exil, ami, ne la craint pas!
Banni, persécuté, privé de ma patrie,
Errant loin de Michol, que m'importe la vie?
Que m'importent des jours traînés dans les déserts,
Loin du saint tabernacle et du Dieu que je sers?
JONATHAS.
Si Dieu les conservait au peuple qui l'adore?
Ton bras fut son salut:
DAVID.
Il le serait encore!
Au secours d'Israël que ne puis-je l'offrir?
JONATHAS.
C'est ainsi seulement que David doit mourir.
Tu sais de quels fléaux le ciel, qui nous accable,
Trouble les derniers jours d'un prince misérable;
Cet État, si longtemps affermi par ta main,
Depuis qu'il t'a perdu penche vers son déclin;
Chaque jour nous enlève un reste de puissance,
Chaque pas nous entraîne à notre décadence,
Et par tant de revers nos vainqueurs enhardis
Partagent en espoir nos funestes débris.
Le Philistin triomphe, et Juda, sans courage,
Tend ses mains sans défense aux fers de l'esclavage;
Il touche a ces moments prédits par Samuel
Où le Jourdain verra les filles d'Israël,
D'un vainqueur insolent malheureuses captives,
S'asseoir loin de Gessen et pleurer sur ses rives.
Seulement avec nous quelques rares soldats
Disputent Israël et ne le sauvent pas
A des vainqueurs surpris de leur propre victoire
Ils imposent encor par un reste de gloire;
Mais de l'arche de Dieu les derniers défenseurs
Combattent sans espoir et tombent sans vengeurs.
DAVID.
Sans vengeurs! et je vis! JI leur en reste encore.
JONATHAS.
Dieu ne se souvient plus du peuple qui l'adore;
Israël, autrefois l'objet de son amour,
Le jour qui va paraître est-il ton dernier jour?
DAVID.
Que dis-tu?
JONATHAS.
Que demain le combat recommence;
Qu'aux pieds de Gelboé le Philistin s'avance,
Et que, de toutes parts d'ennemis entourés,
Il faut vaincre ou périr.
DAVID.
Chers amis, vous vaincrez!
Vous vaincrez, ou David, couché sur la poussière,
Aura mêlé son sang au pur sang de son frère.
Viens, que Saül en moi retrouve enfin son fils.
JONATHAS.
Garde-toi de t'offrir à ses regards surpris!
Crains d'éveiller en lui cette fureur soudaine
Dont le bouillant transport à ton seul nom l'entraîne;
Attends que ses esprits, par nos soins préparés,
De ses préventions reviennent par degrés;
Laisse agir de Michol la tendresse prudente;
Voici l'heure où, quittant le repos de sa tente,
Quand sa douleur fidèle a chassé le sommeil,
Elle vient de Saül attendre le réveil,
Aux forêts, à la nuit confier ses alarmes,
Adresser au Seigneur sa prière et ses larmes,
Et se plaignant au ciel, sans accuser son roi,
Lui présenter les voeux qu'elle forme pour toi!
Aux transports accablants que causerait ta vue
Laisse-moi préparer son âme trop émue.
Laisse. Mais la voici!
DAVID.
C'est elle, je l'entends,
A je la reconnais au trouble que je sens!
Saül. (1818)
Par Alphonse De Lamartine (1790-1869)
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..La amistad es como una rosa..
Siempre hay que dedicarle tiempo para cultivarla..Regalarla con cariño, y afecto..
Y veras como crece con cuidados..
Buenos días Hermosas Bunburyanas! ⚘⚘
.. L'amitié est comme une rose..
Il faut toujours du temps pour cultiver.. Donner avec amour et affection..
Et vous verrez comme il grandit avec soins..
Bonjour belles bunburyanas ! ⚘⚘
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« Le parallélisme Marx-Freud reste tout à fait stérile et indifférent, mettant en scène des termes qui s'intériorisent ou projettent l'un dans l'autre sans cesser d'être étrangers, comme dans cette fameuse équation argent = merde. En vérité, la production sociale est uniquement la production désirante elle-même dans des conditions déterminées. »
— L'Anti-Œdipe