LA RÉPUBLIQUE DE SAN MARINO DONNANT LA MAIN à AMÉLIE DE BOURBON PARME
LE SENS MÊME DE CROIRE EN L'EXISTENCE EST UNE PREUVE DE LA CRÉER TOUT COMME CELUI QUI REFUSE DE CROIRE EN LA MAGIE PEUT ANÉANTIR LE PHÉNOMÈNE DE LA SPIRITUALITÉ.
LE CHAOS EST UNE MÉTAPHORE ET LA MÉTAPHORE EST UN CHAOS. LE SQUELETTE EST UN ÉQUILIBRE ET L'ENVELOPPE EST UNE ADDITION DE COMPOSITIONS CHIMIQUES AYANT CRÉER LA SPIRITUALITÉ.
LA MAGIE S'EST ESTOMPE CAR NOUS AVONS ENLEVÉ L'ASPECT DE SPIRITUELLE AU CHAOS ET AU RIEN CAR RIEN N'EST PAS FINALEMENT RIEN CAR RIEN N'EST PAS IMPOSSIBLE MAIS IMPROBABLE: IL EST DANS L'ASPECT DU RÊVEUR DANS SON SOMMEIL MAIS LA AUSSI LE SOMMEIL N'EST PAS RIEN. LE REPOS N'EST PAS RIEN, LE SILENCE N'EST PAS RIEN.
ALORS PAR MÉTAPHORE POUR INTÉGRER LE RIEN DANS L'EXISTENCE, IL FAUT INTÉGRÉE L'ASPECT DE PRÉSENCE.
DANS LE SECRET DE L'EMPEREUR? SA MÉTAPHORE EST LA DÉSIGNATION. CERTAINS RECHERCHENT LE MIEUX DANS LE RIEN: ALORS ILS S'ÉTABLISSENT DES FORMULES DANS LE TEMPS POUR Y INCLURE LE TERME DE RIEN MAIS POUR INTÉGRER
L'ASPECT DE TEMPS ET DE RIEN? IL FAUT QUE L'EXISTENCE EST COMME VERBE UNE PRÉSENCE OU SINON, C'EST LE SILENCE. ET Là, AUSSI: LE SILENCE CE N'EST PAS RIEN... LE RIEN EST UN SENTIMENT ET SON ASPECT DE PRÉSENCE EN FONT UNE PERSONNALITÉ DIGNE DU MIRAGE: UN TEMPS, CITOYEN ROI DU ROYAUME ATELIER T'ESBIGNER, LE RIEN EXISTE DANS L'EXISTENCE QUI INTÈGRE UNE PRÉSENCE COMME LE MIRAGE.
LA MÉTAPHORE NE DOIT PAS DEVENIR UN TRAITE DE GUERRE OU LA DÉFINITION DE RIEN DEVIENT L'APTITUDE DE L'ABSURDE DONC C'EST POUR CELA QUE L'HOMME CONSTRUIT DES HORLOGES POUR DÉFINIR DES MOUVEMENTS LIES A L'ADDITION ET
AUX SOUSTRACTIONS DES ÉLÉMENTS CONSTRUIT PAR LA NATURE, LE RIEN OU DIEU. EN TOUT CAS; J'ESPÈRE MADAME VOUS RÉVÉLEZ UNE PART FÉERIQUE DE VOTRE MARI QUI FUT UN EXCELLENT PROFESSEUR DANS CES THÉORIES SUR L'UNIVERS ET LE TEMPS. MALGRÉ SA CONDITION, IL A INSTRUIT UNE GRANDE ACADÉMIE QUI SE PRÉNOMME LE PEUPLE ET MÊME AU DELÀ, CAR, IL S'ADRESSAIT AUX EXISTENCES.
LA NATURE DE CELUI QUI APPELLE L'EXISTENCE EST DE CROIRE AUX RÉELLES ESPÉRANCE DE L'ÉVOLUTION, DE L'EXISTENCE, DU CROIRE EN SON COMPAGNON OU DE SA COMPAGNE SANS LA OU LE PRIVER DES THÉORIES DE L'EXISTENCE ET DU PEUPLE.
JE SUIS DE CEUX QUI REMERCIÂT L'OLIVIER, LE BOEUF, LE CHEVAL ET LE CHIEN.
VIVE SANS MARINO ET VIVES LES DÉMOCRATIES ET LES REPUBLIQUES... O TEMPS QUI S'ÉCOULE TEL LE FLEUVE QUI SUBIT LES ALÉAS DE LA MÉTÉOROLOGIE: NE TRANSFORMONS PAS L'EAU EN SANG....
ECRIT PAR LE CITOYEN TIGNARD YANIS
---------------------------------------------------------
The End
Voici la fin, mon bel ami,
Voici la fin, mon seul ami, la fin
de nos plans élaborés, la fin
de tout ce qui a un sens, la fin,
ni salut, ni surprise, la fin.
Je ne te regarderai plus dans les yeux, jamais.
Peux-tu imaginer ce que nous deviendrons,
sans limite, ni entrave,
désespérément avides de quelques mains étrangères
dans une contrée désespérée ?
Perdus dans un désert romain de souffrance,
et tous les enfants sont devenus fous,
tous les enfants sont devenus fous,
dans l’attente de la pluie d’été.
Les abords de la ville sont dangereux,
prends la grande route royale.
Scènes étranges au fond de la mine d’or ;
prends la grande route vers l’Ouest, baby.
Chevauche le serpent, chevauche le serpent
vers le lac, le lac antique.
Le serpent est long, sept miles ;
chevauche le serpent, il est vieux
et sa peau est froide.
L’Ouest est ce qu’il y a de mieux,
L’Ouest est ce qu’il y a de mieux,
Viens ici et nous ferons le reste.
L’autobus bleu nous appelle,
L’autobus bleu nous appelle.
Chauffeur, où nous emmènes-tu ?
Le meurtrier s’éveilla avant l’aube,
il chaussa ses bottes,
il emprunta un visage à la galerie antique,
et il marcha le long du vestibule.
Il alla dans la chambre où vivait sa sœur,
et puis il rendit visite à son frère,
et puis il marcha le long du vestibule.
Et il parvint à une porte,
et il regarda à l’intérieur,
« Mon père ? »
« - Oui, mon fils ? »
« Je veux te tuer »
« Ma mère, je veux te ‘… baiser’
Viens, baby, tente ta chance avec nous,
Viens, baby, tente ta chance avec nous,
Viens, baby, tente ta chance avec nous,
et retrouve-moi à l’arrière de l’autobus bleu …
Voici la fin, mon bel ami,
Voici la fin, mon seul ami, la fin.
Cela me peine de te laisser partir mais
tu ne me suivra jamais.
la fin du rire et des doux mensonges,
la fin des nuits où nous avons voulu mourir,
voici la fin.
Jim Morrison
The Doors
--------------------------------------------------------
The celebration of the Lizzard
Lions dans la rue et chiens errants
En chaleur, enragés, écumants
Une bête encagée au cœur d’une ville
Le corps de sa mère
Pourrissant dans le sol de l’été.
Il s’enfuit de la cité.
Il descendit dans le Sud et passa la frontière
Laissant le chaos et le désordre
Loin derrière son épaule.
Un matin il s’éveilla dans un hôtel vert
Avec une étrange créature qui grognait à ses cotés.
La sueur perlait sur sa peau luisante.
Tout le monde est-il là ?
La cérémonie va commencer.
Eveille-toi !
Tu ne te souviens plus où il était.
Ce rêve aurait-il cessé ?
Le serpent était légèrement doré
Vitreux & rétracté
Nous avions peur de le toucher.
Les draps étaient de mortes prisons brûlantes
& elle était à mes cotés.
Vieille elle n’est point … jeune
Sa sombre chevelure rouge
Cette douce peau blanche.
Maintenant précipite-toi vers le miroir de la salle de bains
Et regarde !
Elle vient ici
Je ne peux vivre chaque siècle qui décompose
Lentement ses mouvements.
Je laisse glisser sur ma joue
Sur le carrelage frais et doux
Le contact du bon sang froid et vif
Le doux sifflement des serpents de pluie …
Autrefois j’avais un petit jeu
J’aimais me retourner en rampant dans mon cerveau
Je pense que vous connaissez le jeu dont je parle
Je parle de ce jeu qu’on appelle « devenir fou »
Alors vous devriez essayer ce petit jeu
Fermez simplement vos yeux, il est impossible de perdre.
Et je suis ici, je viens aussi.
Abandonnez-vous, nous passons de l’autre côté.
Loin derrière au plus profond du cerveau
Loin derrière les limites de ma douleur
Là où il ne pleut jamais.
Et la pluie tombe doucement sur la ville
Et sur nos têtes à tous.
Et dans le labyrinthe des courants
En dessous, la présence tranquille et surnaturelle des
Nerveux habitants des aimables collines alentours,
Abondance de reptiles
Fossiles, cavernes, hauteurs glacées.
Chaque maison sort du même moule
Volets clos
Voiture sauvage enfermée jusqu’au matin.
Tout dort maintenant
Les tapis sont silencieux, les miroirs vides,
La poussière aveugle sous les lits des couples légitimes
Enroulés dans leurs draps.
Et leurs filles arrogantes
Avec des yeux de sperme aux bouts de leur seins.
Attendez !
Il y a eu un massacre ici.
(Ne t’arrête pas pour parler
Ou regarder autour de toi
Nous quittons la ville
Nous prenons la fuite
Et tu es celle que je veux avec moi)
Ne pas toucher le sol
Ne pas voir le soleil
Plus rien d’autre à faire que
Fuir, fuir, fuir
Fuyons.
Une maison sur la colline
La lune repose tranquille
Les ombres des arbres
Témoignent de la brise sauvage
Viens, fuis avec moi
Fuyons.
Fuis avec moi
Fuis avec moi
Fuis avec moi
Fuyons.
Il fait chaud dans la maison au sommet de la colline
Riches et confortables y sont les chambres
Rouges sont les bras des fauteuils luxuriants
Et tu ne sauras rien avant d’y avoir pénétré.
Corps du président mort dans la voiture du chauffeur
Le moteur marche à la colle et au goudron
Viens donc, nous n’allons pas bien loin
Vers l’est pour rencontrer le Tsar.
Quelques hors-la-loi vivaient au bord du lac
La fille du pasteur est amoureuse du serpent
Qui vit dans un puits au bord de la route
Réveille-toi, petit fille ! Nous sommes presque arrivés.
Soleil, soleil, soleil
Brûle, brûle, brûle
Lune, lune, lune
Je te prendrai
Bientôt
Bientôt
Bientôt
Je suis le Roi Lézard
Je peux tout.
Nous sommes descendus
Le long des rivières & des routes
Nous sommes descendus
Des forêts & des cascades
Nous sommes descendus
De Carson et de Springfield
Nous sommes descendus
De phoenix asservie
& je peux vous dire
Les choses qu’on sait
En écoutant une poignée de silence
En escaladant les vallées dans l’ombre.
Durant sept années j’ai vécu
Dans le palais dissolu de l’exil
Et joué à des jeux étranges
Avec les filles de l’île.
Maintenant je suis revenu
Au pays du juste, du fort & du sage.
Frères & sœurs de la forêt blême
Ô enfant de la Nuit
Qui d’entre vous se joindra à la chasse ?
Voici qu’arrive la nuit avec sa légion pourpre.
Retirez-vous maintenant dans vos tentes & dans vos rêves.
Demain nous entrons dans la ville de ma naissance.
Je veux être prêt.
Jim Morrison
The Doors
LE SENS MÊME DE CROIRE EN L'EXISTENCE EST UNE PREUVE DE LA CRÉER TOUT COMME CELUI QUI REFUSE DE CROIRE EN LA MAGIE PEUT ANÉANTIR LE PHÉNOMÈNE DE LA SPIRITUALITÉ.
LE CHAOS EST UNE MÉTAPHORE ET LA MÉTAPHORE EST UN CHAOS. LE SQUELETTE EST UN ÉQUILIBRE ET L'ENVELOPPE EST UNE ADDITION DE COMPOSITIONS CHIMIQUES AYANT CRÉER LA SPIRITUALITÉ.
LA MAGIE S'EST ESTOMPE CAR NOUS AVONS ENLEVÉ L'ASPECT DE SPIRITUELLE AU CHAOS ET AU RIEN CAR RIEN N'EST PAS FINALEMENT RIEN CAR RIEN N'EST PAS IMPOSSIBLE MAIS IMPROBABLE: IL EST DANS L'ASPECT DU RÊVEUR DANS SON SOMMEIL MAIS LA AUSSI LE SOMMEIL N'EST PAS RIEN. LE REPOS N'EST PAS RIEN, LE SILENCE N'EST PAS RIEN.
ALORS PAR MÉTAPHORE POUR INTÉGRER LE RIEN DANS L'EXISTENCE, IL FAUT INTÉGRÉE L'ASPECT DE PRÉSENCE.
DANS LE SECRET DE L'EMPEREUR? SA MÉTAPHORE EST LA DÉSIGNATION. CERTAINS RECHERCHENT LE MIEUX DANS LE RIEN: ALORS ILS S'ÉTABLISSENT DES FORMULES DANS LE TEMPS POUR Y INCLURE LE TERME DE RIEN MAIS POUR INTÉGRER
L'ASPECT DE TEMPS ET DE RIEN? IL FAUT QUE L'EXISTENCE EST COMME VERBE UNE PRÉSENCE OU SINON, C'EST LE SILENCE. ET Là, AUSSI: LE SILENCE CE N'EST PAS RIEN... LE RIEN EST UN SENTIMENT ET SON ASPECT DE PRÉSENCE EN FONT UNE PERSONNALITÉ DIGNE DU MIRAGE: UN TEMPS, CITOYEN ROI DU ROYAUME ATELIER T'ESBIGNER, LE RIEN EXISTE DANS L'EXISTENCE QUI INTÈGRE UNE PRÉSENCE COMME LE MIRAGE.
LA MÉTAPHORE NE DOIT PAS DEVENIR UN TRAITE DE GUERRE OU LA DÉFINITION DE RIEN DEVIENT L'APTITUDE DE L'ABSURDE DONC C'EST POUR CELA QUE L'HOMME CONSTRUIT DES HORLOGES POUR DÉFINIR DES MOUVEMENTS LIES A L'ADDITION ET
AUX SOUSTRACTIONS DES ÉLÉMENTS CONSTRUIT PAR LA NATURE, LE RIEN OU DIEU. EN TOUT CAS; J'ESPÈRE MADAME VOUS RÉVÉLEZ UNE PART FÉERIQUE DE VOTRE MARI QUI FUT UN EXCELLENT PROFESSEUR DANS CES THÉORIES SUR L'UNIVERS ET LE TEMPS. MALGRÉ SA CONDITION, IL A INSTRUIT UNE GRANDE ACADÉMIE QUI SE PRÉNOMME LE PEUPLE ET MÊME AU DELÀ, CAR, IL S'ADRESSAIT AUX EXISTENCES.
LA NATURE DE CELUI QUI APPELLE L'EXISTENCE EST DE CROIRE AUX RÉELLES ESPÉRANCE DE L'ÉVOLUTION, DE L'EXISTENCE, DU CROIRE EN SON COMPAGNON OU DE SA COMPAGNE SANS LA OU LE PRIVER DES THÉORIES DE L'EXISTENCE ET DU PEUPLE.
JE SUIS DE CEUX QUI REMERCIÂT L'OLIVIER, LE BOEUF, LE CHEVAL ET LE CHIEN.
VIVE SANS MARINO ET VIVES LES DÉMOCRATIES ET LES REPUBLIQUES... O TEMPS QUI S'ÉCOULE TEL LE FLEUVE QUI SUBIT LES ALÉAS DE LA MÉTÉOROLOGIE: NE TRANSFORMONS PAS L'EAU EN SANG....
ECRIT PAR LE CITOYEN TIGNARD YANIS
---------------------------------------------------------
The End
Voici la fin, mon bel ami,
Voici la fin, mon seul ami, la fin
de nos plans élaborés, la fin
de tout ce qui a un sens, la fin,
ni salut, ni surprise, la fin.
Je ne te regarderai plus dans les yeux, jamais.
Peux-tu imaginer ce que nous deviendrons,
sans limite, ni entrave,
désespérément avides de quelques mains étrangères
dans une contrée désespérée ?
Perdus dans un désert romain de souffrance,
et tous les enfants sont devenus fous,
tous les enfants sont devenus fous,
dans l’attente de la pluie d’été.
Les abords de la ville sont dangereux,
prends la grande route royale.
Scènes étranges au fond de la mine d’or ;
prends la grande route vers l’Ouest, baby.
Chevauche le serpent, chevauche le serpent
vers le lac, le lac antique.
Le serpent est long, sept miles ;
chevauche le serpent, il est vieux
et sa peau est froide.
L’Ouest est ce qu’il y a de mieux,
L’Ouest est ce qu’il y a de mieux,
Viens ici et nous ferons le reste.
L’autobus bleu nous appelle,
L’autobus bleu nous appelle.
Chauffeur, où nous emmènes-tu ?
Le meurtrier s’éveilla avant l’aube,
il chaussa ses bottes,
il emprunta un visage à la galerie antique,
et il marcha le long du vestibule.
Il alla dans la chambre où vivait sa sœur,
et puis il rendit visite à son frère,
et puis il marcha le long du vestibule.
Et il parvint à une porte,
et il regarda à l’intérieur,
« Mon père ? »
« - Oui, mon fils ? »
« Je veux te tuer »
« Ma mère, je veux te ‘… baiser’
Viens, baby, tente ta chance avec nous,
Viens, baby, tente ta chance avec nous,
Viens, baby, tente ta chance avec nous,
et retrouve-moi à l’arrière de l’autobus bleu …
Voici la fin, mon bel ami,
Voici la fin, mon seul ami, la fin.
Cela me peine de te laisser partir mais
tu ne me suivra jamais.
la fin du rire et des doux mensonges,
la fin des nuits où nous avons voulu mourir,
voici la fin.
Jim Morrison
The Doors
--------------------------------------------------------
The celebration of the Lizzard
Lions dans la rue et chiens errants
En chaleur, enragés, écumants
Une bête encagée au cœur d’une ville
Le corps de sa mère
Pourrissant dans le sol de l’été.
Il s’enfuit de la cité.
Il descendit dans le Sud et passa la frontière
Laissant le chaos et le désordre
Loin derrière son épaule.
Un matin il s’éveilla dans un hôtel vert
Avec une étrange créature qui grognait à ses cotés.
La sueur perlait sur sa peau luisante.
Tout le monde est-il là ?
La cérémonie va commencer.
Eveille-toi !
Tu ne te souviens plus où il était.
Ce rêve aurait-il cessé ?
Le serpent était légèrement doré
Vitreux & rétracté
Nous avions peur de le toucher.
Les draps étaient de mortes prisons brûlantes
& elle était à mes cotés.
Vieille elle n’est point … jeune
Sa sombre chevelure rouge
Cette douce peau blanche.
Maintenant précipite-toi vers le miroir de la salle de bains
Et regarde !
Elle vient ici
Je ne peux vivre chaque siècle qui décompose
Lentement ses mouvements.
Je laisse glisser sur ma joue
Sur le carrelage frais et doux
Le contact du bon sang froid et vif
Le doux sifflement des serpents de pluie …
Autrefois j’avais un petit jeu
J’aimais me retourner en rampant dans mon cerveau
Je pense que vous connaissez le jeu dont je parle
Je parle de ce jeu qu’on appelle « devenir fou »
Alors vous devriez essayer ce petit jeu
Fermez simplement vos yeux, il est impossible de perdre.
Et je suis ici, je viens aussi.
Abandonnez-vous, nous passons de l’autre côté.
Loin derrière au plus profond du cerveau
Loin derrière les limites de ma douleur
Là où il ne pleut jamais.
Et la pluie tombe doucement sur la ville
Et sur nos têtes à tous.
Et dans le labyrinthe des courants
En dessous, la présence tranquille et surnaturelle des
Nerveux habitants des aimables collines alentours,
Abondance de reptiles
Fossiles, cavernes, hauteurs glacées.
Chaque maison sort du même moule
Volets clos
Voiture sauvage enfermée jusqu’au matin.
Tout dort maintenant
Les tapis sont silencieux, les miroirs vides,
La poussière aveugle sous les lits des couples légitimes
Enroulés dans leurs draps.
Et leurs filles arrogantes
Avec des yeux de sperme aux bouts de leur seins.
Attendez !
Il y a eu un massacre ici.
(Ne t’arrête pas pour parler
Ou regarder autour de toi
Nous quittons la ville
Nous prenons la fuite
Et tu es celle que je veux avec moi)
Ne pas toucher le sol
Ne pas voir le soleil
Plus rien d’autre à faire que
Fuir, fuir, fuir
Fuyons.
Une maison sur la colline
La lune repose tranquille
Les ombres des arbres
Témoignent de la brise sauvage
Viens, fuis avec moi
Fuyons.
Fuis avec moi
Fuis avec moi
Fuis avec moi
Fuyons.
Il fait chaud dans la maison au sommet de la colline
Riches et confortables y sont les chambres
Rouges sont les bras des fauteuils luxuriants
Et tu ne sauras rien avant d’y avoir pénétré.
Corps du président mort dans la voiture du chauffeur
Le moteur marche à la colle et au goudron
Viens donc, nous n’allons pas bien loin
Vers l’est pour rencontrer le Tsar.
Quelques hors-la-loi vivaient au bord du lac
La fille du pasteur est amoureuse du serpent
Qui vit dans un puits au bord de la route
Réveille-toi, petit fille ! Nous sommes presque arrivés.
Soleil, soleil, soleil
Brûle, brûle, brûle
Lune, lune, lune
Je te prendrai
Bientôt
Bientôt
Bientôt
Je suis le Roi Lézard
Je peux tout.
Nous sommes descendus
Le long des rivières & des routes
Nous sommes descendus
Des forêts & des cascades
Nous sommes descendus
De Carson et de Springfield
Nous sommes descendus
De phoenix asservie
& je peux vous dire
Les choses qu’on sait
En écoutant une poignée de silence
En escaladant les vallées dans l’ombre.
Durant sept années j’ai vécu
Dans le palais dissolu de l’exil
Et joué à des jeux étranges
Avec les filles de l’île.
Maintenant je suis revenu
Au pays du juste, du fort & du sage.
Frères & sœurs de la forêt blême
Ô enfant de la Nuit
Qui d’entre vous se joindra à la chasse ?
Voici qu’arrive la nuit avec sa légion pourpre.
Retirez-vous maintenant dans vos tentes & dans vos rêves.
Demain nous entrons dans la ville de ma naissance.
Je veux être prêt.
Jim Morrison
The Doors